Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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tribuera, dåbs une large mesure, à resserrer les
relations industrielles et commerciales entre nos
deux pays. Nos artistes et nos écrivains sont
reçus comme chez eux en France.
» Nous vous sommes profondément reconnais-
sants de l’éclat que vous avez donné à la parti-
cipation française à l’Exposition de Bruxelles.
La France était au premier rang par le nombre
de ses exposants, mais surtout par l’arf" incom-
parable qui a présidé à l’organisation de sa
section. »
M. Lemonnier rend hommage à MM. Chapsal
et Schwob. Il lève son verre en l’honneur de la
nation 'française. Ses paroles sont accueillies
par de. chaleureux applaudissements.
M. Morel, ministre des colonies, exprime sa
gratitude à tous les Belges présents, puis M.
Motte, maire de Roubaix, invite les convives à
visiter l’année prochaine l’Exposition de Rou<
baix.
Il était il heures quand cette fête charmante
a pris fin.
*
* *
Le lendemain dimanche, c’étaient le commis-
saire général des colonies françaises à Bruxelles
et Mme Schwob, qui réunissaient, dans leur ma-
gnifique hôtel de l’avenue Kléber, une assistance
d’élite dans laquelle il fallait noter, entre autres,
parmi les Français, MM. Moret, ministre des
colonies ; Trouillot, ancien ministre des colo-
nies ; de Saint-Germain, sénateur ; Couyba,
Chapsal, Dedet, Kester, Dineur, etc., et parmi
les Belges et les membres de la colonie fran-
çaise de Bruxelles, MM. Charles Rolland, le sé-
nateur Fris, Keym, van der Burch, Léon Cassel,
Beau, ministre de France, Duruy, attaché mili-
taire, Gaston Périer, Bouvier, le major de Ro,
qui faisait sensation dans son prestigieux uni-
forme de la garde civique à cheval, Halot, etc.
Soirée brillante, qui sê termina par une déli-
cieuse apparition de Mllc Régina Badet, diseuse-
danseuse, dans une fantaisie de Galipaux, avec
celui-ci pour partenaire.
*
* *
Le lundi, à midi, le comité organisateur de la
participation française réunissait à déjeuner ses
amis de Belgique, sous la présidence de M.
Pinard, qu’entouraient le commissaire général
Chapsal, MM. le sénateur Barbier, le commis-
saire des colonies Schwob, Dedet, Faure, La-
chaze, etc.
M. Chapsal, dans une allocution émue, a dit
tous les regrets des Français de voir se clore
LA MISE EN FOURGON.
définitivement l’ère des rencontres franco-belges
de l’Exposition et les sympathies cordiales, du-
rables, sincères des Français pour leurs amis
les Belges.
Le comte Adrien van der Burch, au nom des
Belges, a répondu en termes parfaits, affirmant
la solidité des liens noués à Bruxelles et le
souvenir impérissable qu’y laisse la magnifique
participation française.
A l’issue du déjeuner, le télégramme suivant
a été envoyé au maréchal de la Cour à Bru-
xelles :
« Représentants du commissariat général et
des comités de la section française réunis avec
directeurs généraux Exposition de Bruxelles et
délégués belges vous prient d’agréer l’expression
de leurs vœux bien sincères pour le prochain
rétablissement de la santé de S. M. la Reine,
et de présenter aux souverains l’hommage le
plus respectueux de leur sympathie reconnais-
sante. »
Un Musée colonial français à Bruxelles.
A la suite des démarches de M. Ch. Rolland,
président de la chambre de commerce française
de Bruxelles, M. Schwob, commissaire des co-
lonies françaises à l’Exposition de Bruxelles, a
fait don des nombreux produits coloniaux qui y
figuraient. Ils formeront le fond d’un inusée
colonial qui sera installé à l’école française du
boulevard d’Anderlecht, à destination non seule-
ment des élèves, mais aussi du public, car il sera
ouvert à tous.
Une heureuse innovation dont il faut féliciter
les initiateurs.
Un Musée des lettres belges.
LE PONT QUI RELIAIT LE BOIS A L’EXPOSITION.
Une importante réunion a eu lieu à la Maison
du Livre, à laquelle assistaient des écrivains re-
présentant nos diverses associations littéraires.
On y a examiné le projet d’un musée des lettres
belges. L’idée a été mise en avant par MM.
Picard, Carton de Wiart, Chauvin, Coremans,
Octave Maus et Rouvez.
On devine où elle a pris naissance : l’Expo-
sition ayant fermé ses portes, on s’est demandé
si on allait disperser pour toujours ce coquet
Salon des lettres, qui fut peut-être le clou de la
partie de la section belge épargnée par le feu.
On demanda aux propriétaires des œuvres d’art
prêtées la permission de les garder quelque
temps encore. Cela donna le temps d’agir, de
sonder le terrain. Nous sommes en état de don-
ner quelques indications précises sur les grandes
lignes du projet.
Ce qu’on veut réaliser, c’est un musée popu-
laire de la littérature belge, analogue à ceux
que l’on veut consacrer aux diverses sciences.
Il comprendrait notamment un musée artistique
et documentaire, une bibliothèque publique, un
institut de bibliographie et un office de rensei-
gnements littéraires.
Chaque écrivain aurait là sa fiche, avec son
état civil, sa biographie et sa bibliographie, la