ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L'EXPOSITION DE BRUXELLES 489 Du haut de la galerie, le baryton Noté en- tonne la Brabançonne. On acclame le chanteur tournaisien, qui commence aussitôt 1 Hymne au Printemps, à l'occasion du rétablissement de la santé de notre bonne Reine. M. Simonis reprend : « Messieurs, nous vous proposons la sante du Roi, de la Reine et de la Famille royale. » Messieurs, » Parmi beaucoup d’autres, l'Exposition de Bruxelles a vu un beau dévouement dans celui du Ministre de l'industrie et du travail, qui avait la world’s fair dans les attributions de son dé- partement. Dès le début, M. le ministre Hubert a suivi avec une sollicitude qui ne s’est jamais démentie les participations belges et étrangères. Sans doute, d’autres ont été les véritables che- villes ouvrières de l’œuvre. On leur a rendu et on leur rendra hommage ; mais, dans 1 organi- sation générale, le rôle du gouvernement devait être prépondérant, et le Ministre ne l’oublia pas. » Quels soins, quel tact éclairé, quelle expé- rience des hommes et des choses ne fallut-il pas pour résoudre toutes les difficultés qui se pré- sentèrent ! Que de conférences, de reunions, de pourparlers ! Qui dira le nombre d adhesions que l'honorable Ministre a procurées à ce grand concours, soit en encourageant les industriels, soit en visitant leurs établissements ? » Nous avons tous été témoins de la façon dont il parvint à se multiplier pour assister à toutes les ouvertures des sections et à y parler ce langage éloquent et sympathique qui élevait les esprits et réjouissait les cœurs. » Souvent, trois fois en un même jour, le matin, à midi et le soir, on célébrait le succès extraordinaire de cette fête continuelle. » Et quand vint le malheur, n’est-ce pas M. le ministre Hubert qui releva tous les courages, réconforta les hésitants et recommença ses vi- sites et ses discours avec un nouveau dévoue- ment 1 » C’est pour laisser un souvenir de cette ma- nifestation de reconnaissance que le comité or- ganisateur a pris l’initiative d’offrir à M. le mi- nistre et de remettre à chacun des souscripteurs au banquet un exemplaire de la médaille com- mémorative due à l’artiste Devreese. » Vous vous demandez, Messieurs, comment M. le ministre Hubert a pu faire face à toutes les exigences de la situation... C’est qu’il a pu compter sur le concours éclairé et le dévoue- ment inlassable du commissaire général, M. le duc d’Ursel, du commissaire général adjoint, M". Gody, et du secrétaire général, M. Storms. » Il faut avoir vu de près la somme de travail que représente un commissariat général d’exposition' pour juger ceux qui en assument la charge. » Pendant deux années avant et pendant deux années après l’Exposition, ils sont astreints à un travail assidu, encombrant, incessant, exigeant un dévouement de tous les jours et de tous les instants. » S’il y a des hommes qui ont été à la hau- teur de leur tâche, vous direz avec nous, Mes- sieurs, que c’est le duc d’Ursel, son vigilant adjoint M. Gody et son dévoué secrétaire géné- ral M. Storms. » Nous nous plaisons à rendre hommage éga- lement aux collaborateurs du commissariat et aux commissaires de groupes. Beaucoup de ceux- ci ont été les véritables créateurs de leur expo- sition et y ont consacré tout leur temps et leur talent : les nommer tous est impossible ; applau- dissons-les d’un élan unanime. » Mais il n’y a pas eu seulement, à Bruxelles, la participation belge, la plupart des pays nous ont honorés d’un brillant concours. » Nous ne pouvons détailler ici les magnifi- cences de ces expositions, mais ce que nous pouvons affirmer, c’est que tous les commis- saires généraux étrangers ont admirablement rempli leur mission, qu'ils ont conquis notre très vive sympathie et ont laissé parmi nous L’AVENUE DES NATIONS. le meilleur souvenir. Nous ne pouvons les citer tous, mais nous tenons cependant à vous pro- poser d’acclamer ceux que nous avons le bon- heur de voir aujourd’hui au milieu de .nous. » Messieurs, nous serions ingrats si nous ne reconnaissions pas également les services rendus par la Presse. Il ne suffit pas de faire de grandes choses, il faut attirer sur elles l’attention du public. La Presse a fait connaître et apprécier l’Exposition de Bruxelles, qui lui en est abso- lument reconnaissante. » Messieurs, nous vous convions à vider vos verres en l’honneur de M. le ministre Hubert, de MM. le duc d’Ursel, Gody, Storms et de leurs collaborateurs du commissariat général.» (Ovation prolongée.) Le président du Sénat termine son discours en offrant à M. Hubert la très artistique médaille à son effigie, modelée par Devreese et frappée par MM. Fonson, en vue de leur mémorial de l’Exposition universelle. Discours de M. Hubert. M. Hubert, qu’une ovation enthousiaste salue, prend ensuite la parole en ces termes : « La manifestation de ce jour laissera dans mon esprit et dans mon cœur un souvenir inef- façable. » A M. le vicomte Simonis, qui me permettra d’attribuer pour une large part à une amitié dont je m’honore les paroles trop élogieuses qu’il vient de m’adresser ; aux hommes aima- bles et dévoués qui, avec lui, ont pris l’initia- tive et assumé l’organisation de cette fête ; à tous les Belges, à tous les étrangers qui ont bien voulu, par leur présence, me donner une marque de sympathie, je présente l’expression émue de ma profonde gratitude. » J’accepte également avec reconnaissance la médaille où un artiste de renom a déployé une fois de plus son talent subtil et sûr. Le témoi- gnage d’estime qui m’est offert par plus de 8oo souscripteurs me touche d’autant plus vivement que, pendant plusieurs mois, il me fut donné de les voir à l’œuvre et, par là même, d’appré- cier tout leur mérite et toute leur valeur. » Messieurs, personne ne contestera que le succès de 1 Exposition universelle et internatio- nale de Bruxelles n’ait été exceptionnellement éclatant. » Jamais, jusqu’alors, les nations étrangères n’avaient manifesté un tel empressement à ré- pondre à notre appel ; jamais leurs participa- tions n’avaient été aussi nombreuses, aussi re- marquables, aussi imposantes. » Certes, tous les Belges saluèrent avec joie des concours qui s’offraient comme un hom- mage rendu à leur pays ; mais nous comprîmes aussi qu’une obligation s’imposait à notre pa- triotisme. L'amour-propre national autant que l’intérêt exigeaient que la Belgique fût brillam- ment représentée et occupât la place d’honneur qui lui revenait dans une exposition organisée sur son territoire. » Cette ambition était trop naturelle et trop légitime pour pouvoir porter ombrage ; l’effort collectif, l’élan unanime de tous les Belges su- rent Ja réaliser ! » Grâce à l’appui des pouvoirs publics, à l’im- pulsion habile et au zèle du commissariat gé- néral du gouvernement, à l’activité et au dévouement des comités de groupes et de classes, l’organisation et l’aménagement de la section ne laissèrent rien à souhaiter. De leur côté les exposants firent merveille. Non seulement les produits, les œuvres d’art, les documents de toute nature présentés par eux mirent admira- blement en relief les progrès incessants accom- plis par la Belgique dans tous les domaines ; nous les vîmes grouper leurs efforts et former des collectivités dont, à maintes reprises, j’eus l’occasion de louer la méthode, l’ordre et le bon goût. En un mot, la section belge apparut comme la synthèse de toutes les forces , vives du pays, synthèse éloquente et prestigieuse ayant pour décor un palais dont la silhouette grandiose souleva, j’ose le dire, l’admiration universelle. » En rendant hommage au ministre de l’in- dustrie et du travail et au commissariat général du gouvernement, vous avez voulu fêter une fois encore ce succès triomphal et vous avez bien fait. » L’une des conséquences les plus précieuses,