Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
féliciter du travail de ces dévoués collaborateurs,
mais encore des rapports amicaux et affectueux
mais encore des rapports amicaux et affectueux
que tous ses membres ont entretenus avec eux.
De ces rapports il a voulu laisser à ses colla-
borateurs un souvenir durable. Et le président
leur a offert |à chacun une œuvre d'art en témoi-
gnage de la reconnaissance de la Société de
l’Exposition.
Le comte Adrien van der Burch a répondu en
termes des plus heureux pour M. Keym et pour
lui, disant combien les directeurs -/généraux
étaient reconnaissants de la collaboration du
président défunt, M. E. De Mot, et du président
actuel le baron Janssen, ainsi que de celle de
tous les membres du comité exécutif. C’est du
concours de toutes ces bonnes volontés qu’est
PAVILLON DE MONACO.
(la SALLE DES COLLECTIONS.)
sortie la grande œuvre que le monde entier a
acclamée. L’honneur en revient à tous.
Le duc d’Ursel, à son tour, a dit combien le
commissariat-général devait être reconnaissant
aux directeurs-généraux de leur activité dili-
gente.
En l’honneur
de MM. Qody et Vanderwegen.
Les fonctionnaires et employés des télégraphes
et des téléphones se sont réunis dernièrement
dans les salons de l’hôtel de la Poste, en un
banquet confraternel, réunion annuelle fixée
intentionnellement |à la mi-décembre, afin de
fournir à l’ensemble du personnel l’occasion de
prendre un dernier contact avec les vétérans
de l’administration qui, atteints par la limite
d’âge, finissent leur dernière année de service
pour entrer dans la période de retraite.
Cette fois, c’était à MM. Gody, directeur du
service des bâtiments des postes et des télé-
graphes, et Vanderwegen, percepteur du bureau
central des télégraphes à Anvers, que s’adressait
la manifestation.
M. Gody est cet homme aimable, ce gentleman
parfait, connu et estimé autant à l’étranger que
dans son propre pays, la cheville ouvrière de nos
expositions internationales, depuis 1878, et, en
dernier lieu, de notre dernière et si brillante
exposition, où il fut le bras droit de M. le duc
d’Ursel, commissaire général du gouvernement.
C’est lui qui, depuis près de 40 ans, a su mener
de front, sans rien perdre de son inaltérable sé-
rénité et de sa belle verdeur, son labeur admi-
nistratif auquel il était profondément attaché,
et les fonctions aussi délicates qu’absorbantes
auxquelles l’avait appelé la confiance du gou-
vernement en raison non seulement de sa haute
compétence, mais encore de son exquise urba-
nité.
M. Vanderwegen est un professionnel de pre-
mier rang, un fonctionnaire d’élite que l’admi-
nistration a appelé toujours, par sélection entre
tous, aux postes les plus difficiles.
En résumé, deux fonctionnaires qui ont pu
être fêtés et acclamés à juste titre parce que,
durant leur longue carrière, ils n’ont cessé de
faire honneur à l’administration des télégraphes.
Le Pavillon de la Maison du Peuple.
Les comptes du pavillon de la Maison du
Peuple à l'Exposition universelle de Bruxelles
viennent d'être terminés, lisons-nous dans le
Peuple.
Les recettes du café et de la boulangerie se
sont élevées à 441,912 fr. 71.
Le bénéfice net de l’exploitation s’élève à
77,424 fr. 36, auxquels il faut ajouter une
somme de 38,238 fr. 39, provenant de publicité
et de ristournes spéciales, soit un total de béné-
fices de 115,662 fr. 75.
Le conseil d’administration de la Maison du
Peuple, ayant eu à statuer sur la répartition
de ces derniers, a décidé, outre sa participation
de 15.000 fr. à des œuvres diverses : grèves,
propagande, publicité, œuvres de solidarité, in-
demnités au personnel, etc., de verser 20,000
francs comme premier fonds dans la caisse de
pensions du personnel et de consacrer 80.600
francs à l'extension des différents services de la
coopérative, afin d'augmenter la richesse collec-
tive des membres.
Distinctions honorifiques.
Le gouvernement allemand, désireux d'expri-
mer aux dirigeants de l'Exposition sa gratitude
pour le zèle dont ils ont fait preuve et sa recon-
naissance pour l’aide qu'ils ont apportée à la
participation impériale, vient de faire parvenir
au duc d’Ursel. commissaire général du gou-
vernement belge, et au baron Janssen, président
du comité exécutif, la plaque de Grand Officier
de l’Aigle Rouge.
M. Keym et le comte van der Burch, direc-
teurs généraux ; M. Gody, commissaire-général
adjoint du gouvernement belge, et M. Storms,
secrétaire du commissariat général, ont reçu, de
leur côté, la cravate de commandeur de la Cou-
ronne de Prusse.
Après l’Exposition.
Une manifestation attendue, c’est certes celle
qui s’organise en l’honneur du baron Janssen,
président ; des vice-présidents, des membres et
des directeurs généraux du comité exécutif de
l’Exposition de Bruxelles.
Celle-ci fut pour nos industriels, pour nos
commerçants, pour nos artistes, un épisode
triomphal inoubliable.
Elle fut l’œuvre de l’initiative privée. D’au-
cuns ont pensé qu’il y aurait eu quelque ingra-
titude à ne pas reconnaître le dévouement inlas-
sable qu'y consacrèrent le baron Janssen et ses
collègues.
Un comité s’est formé, dont MM. le vicomte
Simonis et Cooreman. respectivement président
du Sénat et de la Chambre, et M.A. Hubert, mi-
nistre de l’industrie et du travail, ont bien voulu
accepter la présidence d’honneur, et à la tête
duquel figureront MM. Beernaert. président de
la commission supérieure de patronage ; le duc
d’Ursel. commissaire général ; Adolphe Max,
président d’honneur du comité exécutif ; le
baron Baeyens, président du conseil d’adminis-
tration de la société.
La manifestation consistera en la création d'un
« Fonds » destiné à commémorer l'œuvre du
baron Janssen et de ses collègues.
La collectivité de la chaussure.
M. Van Marcke de Lummen, président de la
collectivité des fabricants de chaussures à l’Ex-
position de Bruxelles a été l’objet il y a quinze
jours d'une cordiale manifestation de gratitude
de la part de l’Union des fabricants de chaussures
de Belgique. Nombreux furent ceux qui avaient
tenu à s’y associer.' En leur nom, M. Stern,
président de l’Union, dans un excellent discours,
a rappelé les titres multiples qu’a M. Van Marcke
à la reconnaissance des exposants. Il a souligné
le succès obtenu par ceux-ci et a rendu hommage
au beau caractère du héros de la manifestation.
PAVILLON DE MONACO.
(PARTIE BASSE.)
C’est au nom des exposants que M. Stern a
offert à M. C. Van Marcke un superbe bronze
d’art et une adresse richement reliée et signée
par tous les adhérents à l’hommage.
M. Marnix Barrachin, secrétaire de l’Union,
rappelle ensuite les titres de M. Van Marcke,
qui n’a cessé de se faire le défenseur, tant au
point de vue matériel qu’au point de vue éco-
nomique des fabricants de chaussures. Il remé-
more notamment que M. Van Marcke de Lum-
men, participant à l’Exposition de Saint-Louis
en 1904, y a remporté, malgré l’importance des
concurrents, la plus haute distinction. Rappe-
lant que le héros de la fête est membre du
conseil supérieur de l’industrie et du travail,
M. Barrachin souligne la création par M. Van
Marcke de la Chambre syndicale des fabricants
de chaussures et de l’Ecole professionnelle de
la chaussure.
M. Crutzen, président du conseil d’adminis-
tration de celle-ci ; M. A. Thiry, au nom de
la Bourse aux cuirs ; M. Devers-Delafontaine,
interprète des amis, s’associent aux éloges pro-
digués à M. Van Marcke de Lummen, qui a été
chaleureusement acclamé. Le héros de la mani-
festation a dit à tous un très cordial merci et
l’on a trinqué à sa santé et à la prospérité de
l’Union des fabricants de chaussures. M™® Van
Marcke de Lummen avait été très galamment
associée à cette manifestation par l’envoi d’une
gerbe de fleurs offerte au nom de l’association.
Les soldats hollandais.
Dernièrement l’« arrière-garde » du détache-
ment hollandais à qui était confiée la garde du
pavillon des Pays-Bas à l’Exposition a quitté
Bruxelles ; elle retourne à Utrecht.
Le sergent Van Genk, qui commandait le
détachement, et les soldats sont enchantés de
l’accueil qu’ils ont reçu de leurs camarades
belges et des liens d’amitié qu’ils ont contractés
avec les sous-officiers du 2e guides.