Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
à la réalisation de l’Exposition figurent MM.
Keym et le comte van der Burch ; ils ont accom-
pli une œuvre de nature à servir utilement le
pays, félicitez-les avec moi.
» Et puisque à un toast il faut un héros ou
LES TRANSFORMATIONS DES ABORDS DE L’EXPOSITION. — LA CAMBRE AU PRINTEMPS.
TABLEAU DE JL G. M. STEVENS.
une héroïne, laissez-moi lever mon verre à cette
vertu qui fait le charme de notre profession : la
confraternité. »
On a chaleureusement applaudi les paroles
du bourgmestre, et M. Rotiers, au nom de ses
confrères, a soulevé les acclamations de ceux-ci
quand il a annoncé que le comité général de
l’Association de la Presse, dans la séance tenue
le matin, avait, à l’unanimité, proclamé M. Ad.
Max en qualité de membre d’honneur de l’As-
sociation.
M. Rotiers a bu ensuite aux membres du
comité exécutif et à M. Storms, le distingué
secrétaire-général du commissariat-général du
gouvernement belge.
M. Jules Des Essarts, président du comité de
la Presse de Charleroi, a alors invité tous ses
confrères à l’inauguration de l’Exposition de
Charleroi, qui s’ouvrira l’an prochain.
Après ce déjeuner — digne du « Chien-Vert »
—• les convives se sont répandus dans le pitto-
resque quartier de Bruxelles-Kermesse.
Le banquet du Commissaire général
ce qu’il a fait ou plutôt non, la plupart d entre
vous ne le savent pas. Il faut avoir comme
moi vécu pendant trois ans sur le vaisseau qui
nous amène au port pour pouvoir s’en douter.
Il faut avoir vu commander le capitaine, le
regretté M. De Mot d’abord, à qui a succédé le
baron Janssen, dont tout le monde apprecie le
génie d’organisation qui s’affirme sous les
dehors les plus aimables.
» Il faut avoir pénétré dans la chambre aux
machines où, du matin au soir, sans un jour de
repos, les deux mécaniciens, MM. Keym et le
comte van der Burch, attentifs à leur ouvrage,
les yeux fixés sur le but à atteindre, dirigent
la marche du gigantesque navire.
» Il faut avoir vu de près M. Acker, pilote
habile, tracer d’une main sûre l’itinéraire à
suivre, tandis que, juché dans les mâts, M. Ma-
sion, avec sa compétence d’ingénieur, vérifie la
solidité du bâtiment. MM. de Loneux et
Barnard lui transmettent la force, M. Wurth
l’éclaire, pendant que toujours joyeux, M. Ha-
maide amène le combustible qui doit le porter
en avant.
» Pour être complet, je devrais, Messieurs,
parler de mes collaborateurs du commissariat
général, mais il est d’usage de mettre une
certaine pudeur à vanter les qualités de sa
famille. Vous voudrez bien me permettre cepen-
dant, en attendant une occasion de le faire plus
longuement, de les remercier aujourd’hui de
l’aide qu’ils ont bien voulu m’apporter : les uns
par leur vieille expérience, les autres par leui
inlassable affabilité ; tous par une bonne volonté
dont je leur suis profondément reconnaissant.»
M. Simonis, président du Sénat, a remercié le
duc d’Ursel, dont il a fait un éloge applaudi,
et l’on a entendu ensuite M. Chapsal, commis-
saire-général français, parlant au nom de ses
collègues. Il a remercié le duc d’Ursel de son
accueil et a fait l’éloge enthousiaste de l’Expo-
sition, à laquelle la plupart des nations se sont
empressées de participer afin de manifester leurs
vives sympathies à la Belgique hospitalière et
vaillante.
Bruxelles, la ville élégante et animée, a-t-il
dit, est un des plus grands centres de l’Europe,
et, comme les visiteurs étrangers y affluent,
chaque pays à intérêt à montrer ses produits.
Le rapprochement des nations étrangères sur
le sol belge fera se mieux connaître les hommes
de tous les pays, et, par là même, l’Exposition
aura rendu un nouveau service a la cause du
progrès.
Ce discours, dit par un des plus sympathiques
amis de la Belgique, a eu un succès éclatant.
On a vivement applaudi aussi le petit toast
charmant, finement ciselé, du baron Janssen,
saluant le duc d’Ursel, descendant d’une vieille
lignée bruxelloisé, qui s’est consacre avec
dévouement à la rude tâche du commissariat-
général.
Les transformations
des abords de l’Exposition
Au cours de ces dernières années on a
beaucoup discuté sur l’utilité et l’inutilité des
expositions. Des thèses contradictoires ont été
défendues avec conviction et talent.
Ce que l’on peut affirmer c’est que les grandes
exhibitions ont la plupart du temps pour premier,
et heureux résultat d’activer l’exécution de tra-
vaux de transformation et d’embellissement qui,
sans ce prétexte, demeureraient peut-être à l’état
de projet pendant des années et des années.
C’est à son Exposition de 1897 que Bruxelles
doit la promenade de Tervueren. C’est à la
présente exposition que Bruxelles devra la trans-
formation de la Cambre, avec les avenues De
Le 18 avril, c’est-à-dire cinq jours avant
l’ouverture de l’Exposition, a eu lieu le ban-
quet offert par le duc d’Ursel, commissaire-
général du gouvernement.
Cent cinquante convives y assistaient, parmi
lesquels MM. Cooreman et Simonis, respective-
ment présidents de la Chambre et du Sénat ; les
ministres Schollaert, Davignon, Hubert, baron
Descamps ; le gouverneur Béco ; M. Adolphe
Max, bourgmestre de Bruxelles , ■le baron Jans-
sen, président ; MM. Dupret, Lemonnier, Fran-
cotte, Delannoy, Lepreux, Keym et le comte van
der Burch ; Louis Coetermans, consul-général
de Perse ; les commissaires-généraux de tous les
pays ; les présidents de groupe ; les chefs de
service, etc.
A l’heure des toasts, le duc d’Ursel se leva
pour porter, aux acclamations de l’assistance,
la santé des souverains ; puis, faisant l’histoire
de l’Exposition qui allait s’ouvrir il a remercié
le gouvernement et la ville de Bruxelles, pour
leur généreux et puissant concours, et il a fini
en ces termes à l’adresse du Comité exécutif :
« Le Comité exécutif, vous savez, Messieurs,
LES TRANSFORMATIONS DES ABORDS DE L’EXPOSITION. — LA CAMBRE EN HIVER.
TABLEAU DE M. G. M. STEVENS.