Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
45
Faculté de médecine de Paris, sur l’Organisation
des Congrès internationaux ;
7° Un rapport de M. Paul Otlet sur la Codi-
fication internationale du Droit privé, consé-
quence logique de l’œuvre à laquelle s’est con-
sacré l’Institut de droit international et qu’exa-
mina la conférence interparlementaire de Berlin
de 1908;
8° Un rapport fait par le général Sébert, au
nom de la Société d’encouragement pour l’in-
dustrie de la France, sur l’Unification des sys-
tèmes de filetage des vis ;
9° Les très intéressants rapports préconisant
1 unification des systèmes d’unités, la compa-
rabij.é des méthodes et l’interchangeabilité des
pièces, et dans lesquels on put trouver les preuves
que les pays les plus lointains comme la Chine
et les plus traditionnels comme l’Angleterre en
sont arrivés à tolérer la décimalisation uniforme,
ce qui est bien près d’annoncer sa réglementa-
tion officielle ;
to° Des communications sur la coopération
et 1 entente des universités en vue des échanges
internationaux des professeurs, de l’organisation
de cours de littératures et d’institutions étran-
gères, de l’unification de la division du temps des
études ; de la reconnaissance des diplômes, de la
fondation de bourses d’études et de voyages,
de 1 organisation de cours internationaux et de
bureaux d’information et de documentation ;
110 Le rapport du Bureau international per-
manent de la Paix, à Berne ;
12° Un rapport du Dr Wilhelm Foerster sur
Die gemeinsame Verwaltung der Erde, dans
lequel ce pacifiste convaincu se fait l’apôtre de
la solidarité et de la fraternité universelles, ca-
pables de donner le vrai bonheur aux hommes
et l’harmonie au Monde ;
1 3° Le rapport sur The Standardisation and
the work of the Engineering Standards Com-
mittee, qui fait la preuve de l’effort constant
réalisé par les nombreuses et puissantes asso-
ciations industrielles anglaises en vue de l’adop-
tion des étalons types ;
i 4° Le Memorial presentado al Congreso de
Bruselas por Carlos A. Hesse, en et defiende
el Projecto de reforma del calendario, qui nous
vient d’Iquique, avec un projet ingénieux de
refonte du vieux Grégorien et de ses succédanés
actuels ;
1 50 Les travaux nombreux en vue de recher-
cher un langage scientifique et technique à
adopter uniformément, etc., etc.
*
* *
On peut voir combien furent variés les sujets
étudiés et discutés. Une visite à l’Institut de
sociologie du Parc Léopold, une autre à l’Expo-
sition-Musée des Associations et Congrès inter-
nationaux installée au Palais du Cinquantenaire
permirent de documenter abondamment sur tous
les points soumis aux délibérations et de montrer
l’étendue et la valeur des œuvres déjà accom-
plies.
Nous reviendrons sur le détail de ces visites,
en même temps que nous enregistrons les résul-
tats pratiques sortis des délibérations du Congrès.
En terminant aujourd’hui nous ne pouvons
mieux faire que de nous approprier les belles
paroles que prononçait lundi matin M. Auguste
Beernaert :
« Il y a seulement un peu plus d’un siècle,
disait-il, l’homme n’était guère que de son
village, à peine en sortait-il ; là s’arrêtaient ses
besoins et ses passions, les coutumes étaient
locales, la monnaie variait de types et de valeur,
les routes étaient hérissées de péages, on ne
connaissait pas l’étranger, c’était l’ennemi ou
presque.
» Mais, d’abord, s’est formé l’esprit national ;
les lois de chaque pays se sont uniformisées
comme leurs monnaies, les douanes intérieures et
la plupart des péages ont été abolis. L’homme
a été de'son pays.
» Depuis, la vapeur, l’électricité et mille autres
inventions nouvelles ont changé profondément
la face des choses ; il n’y a plus de distances
et les voyages sont devenus pour toutes les
classes un besoin impérieux.
» Et voici que par une conséquence de cet
ordre nouveau, les populations se pénètrent cha-
que jour davantage et apprennent à se connaître ;
le monde entier n’est plus qu’un vaste marché
et il est parcouru dans tous les sens ; les mers
sont sillonnées de navires ; nous sommes déjà,
nous deviendrons davantage citoyens du monde.»
Paul André.
INFORMATIONS DIVERSES
La Presse Belge à l’Exposition
Le comité exécutif de l’Exposition avait saisi
occasion de l’assemblée générale de la Presse
6 ge pour convier, le jeudi 5 mai courant, les
Journalistes belges à un splendide déjeuner servi
ans les salons du Chien-Vert.
frès de 130 confrères y assistaient.
L Adolphe Max, président d’honneur du co-
cxécutif, présidait la réunion, ayant à ses
^otes MM. Maillié, président d’honneur ; Rotiers,
atris, président et président-adjoint du co-
de la Presse ; Francotte, Grimard et Le-
d CUX’ membres du comité exécutif ; Burton,
arès, Madoux et Gille, vice-présidents du
^omité ; Keym et van der Burch ; Ooms, Cattier,
umont, De Ceuster, secrétaires ; Hoste et De-
andsheere, trésoriers du comité de la Presse ;
tener, Vanden Bulcke, Acker, Masion, Ha-
maide, etc., etc.
• Adolphe Max, à l’heure des toasts, a pro-
a°ncé un speech délicieux.
Je me sens, a-t-il dit, pris de l’émotion insé-
a ■ 6 d un Premier début. C’est, en effet, le
toast que je suis appelé à porter en ma
cutif1^ .^Président d’honneur du comité exé-
' Si jetais ici comme bourgmestre, je n’au-
ave aucune émotion ; depuis six mois je fais
pré'' ,aPl°mb des toasts ininterrompus. Mais le
ent d honneur du comité exécutif est un
autr°nna^e Décoratif ; il se lève de temps à
EnfC P°ar Pron°ncer quelques paroles inutiles,
but In<fC est Joccasion qui m’a manqué de dé-
j''e Président du comité exécutif, le baron
ah. i.1'' remPiif 5011 office avec une éloquence
je n’ante et iieur'e eh malgré toute mon envie,
tat pu placer un toast jusqu’ici. Enfin, je
puis vous offrir le spectacle d’une espèce de
rosière, rougissante et émue, qui effeuille devant
vous sa couronne de fleurs d’oranger. Je fais
ce doux sacrifice sur l’autel de la Presse et je
vous adresse, non seulement un salut sincère,
mais aussi confraternel. Onabien voulu récem-
ment rappeler que j’avais appartenu à la Presse ;
pas plus tard qu’hier m’est arrivé le bel Annuaire
de la Presse, de M. Edmond Patris — auquel
je vous convie tous à souscrire — et qui évoque
LE DÉJEUNER DE LA PRESSE BELGE.
pour moi de doux souvenirs de vieille camara-
derie. Aujourd’hui, mes chers confrères, je vous
souhaite la bienvenue. Qu’ai-je à vous deman-
der ? Rien. Ce que je pourrais solliciter de vous,
vous allez le faire spontanément. Vous êtes tous
de bons et loyaux serviteurs de votre pays et
vous tiendrez patriotiquement à contribuer au
succès de l’Exposition — succès que je confie
à votre bienveillance et à votre esprit de justice.
» Parmi ceux qui ont apporté tous leurs efforts