Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sider: 500
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
de ce succès il était visible que Saint-Gilles
dominait, car il avait, outre une fougue aussi
intrépide que Bruges, des combinaisons mer-
veilleuses.
Malheureusement, un triste accident mit hors
de combat pour longtemps Charles Cambier,
celui qu’on nommait le meilleur joueur de Bel-
gique. Bruges déclara abandonner la partie.
Le dimanche, dernier jour du Tournoi, les
Northern Nomads eurent difficilement raison de
l’Union saint-gilloise, par 2 buts à 0. Le résul-
tat de la joute en donne très exactement la
physionomie. Les meilleurs ont gagné. L’Union
se classe immédiatement après, au point de vue
de la qualité des hommes et la valeur du team.
Le II“ Congrès Mondial des Associations Internationales
Nous avons, et dans tous leurs détails, fait'
connaitre ici les origines, le but, et le fonc-
tionnement du vaste organisme qui a présidé
à la mise en œuvre des considérables assises
tenues à Bruxelles le 9, le 10 et le 11 mai.
Nous n’y reviendrons donc plus, mais nous
caractériserons la portée éminemment utile des
travaux auxquels se sont livrés les membres
nombreux venus de tous les pays participer aux
travaux savants du Congrès.
Plus de cent trente associations internationales
de tout ordre s’étaient fait représenter par des
délégués et il suffit de jeter un coup d’œil sur
la liste des personnalités présentes au bureau
lors de sa séance solennelle inaugurale qui s’est
tenue au Palais des Académies, le lundi 9 mai,
à il heures, pour se rendre compte de la valeur
et de la notoriété des adhérents.
Si le deuil qui venait de frapper une grande
nation amie empêcha le Roi et le ministre des
sciences et des arts d’honorer cette assemblée de
leur présence, M. le ministre d’Etat A. Beer-
naert, qui la présidait en qualité de président du
Conseil interparlementaire, se voyait néanmoins
entouré du prince Roland Bonaparte, de MM.
le général Sébert, membre de l’Institut de
France ; Ostwald, prix Nobel pouf la chimie ;
Lejeune, ministre d’Etat ; Dubois, délégué
officiel du ministère de la justice de France ;
Garniel, de l’Institut ; Guillaume, directeur des
poids et mesures ; Dr Richet ; von Behr-Pinow,
conseiller du cabinet de l’impératrice d’Alle-
magne ; Typaldo-Bassia ; Raymond Soleiller, de
l’Université de Paris ; Lange, secrétaire du Con-
seil interparlementaire ; Henri La Fontaine, sé-
nateur de Belgique ; Dr Foerster, de Charlotten-
PALAIS DES ACADÉMIES.
INAUGURATION Du ToNGRÈS MONDIAL DES ASSOCIATIONS INTERNATIONALES.
bourg ; Willem ; Lanaye ; Gobert, ancien mi-
nistre suisse ; Ilouzcau de Lehaye ; Edmond
Picard ; Masure, attaché à l’Institut internatio-
nal de bibliographie ; Cyrille Van Overbergh ;
Georges Lecointe, directeur scientifique de l’Ob-
servatoire d’Ucclc ; Dr Clunet, de Paris ; Ernest
Solvay, fondateur de l’Institut de sociologie ;
Béco, gouverneur du Brabant ; Errera, recteur
de l’Université de Bruxelles ; Gravis, recteur
de l’Université de Liège ; Wilmotte ; H. Carton
de Wiart ; Paul Otlet, directeur de l’Institut
international de bibliographie ; Discailles ; la
plupart des commissaires-généraux des gouver-
nements étrangers près l’Exposition, etc., etc.
Et c’est devant plus de trois cents personnes
attentives et le corps diplomatique au complet
que le ministre Beernaert prononça un discours
caractérisant clairement la signification et le
sens des travaux auxquels allaient se livrer les
sections du Congrès. « Il n’a aucun objet spé-
cial, aucun but technique, dit-il ; il s’agit d’étu-
dier attentivement les faits de la vie interna-
tionale, de mettre en relations ceux qui, dans
chaque pays, en dirigent le mouvement. Il nous
faut améliorer les conditions du travail par des
échanges de vues et la mise en commun des
expériences acquises, supprimer autant que pos-
sible les doubles emplois, arrêter et recom-
mander les méthodes qui seront jugées les meil-
leures. C’est des méthodes bien plus que des
résultats immédiats qu’il y aura lieu de nous
préoccuper. »
Les questions suivantes ont donc été soumises
aux délibérations du Congrès :
1° La coopération entre les associations inter-
nationales ;
2° Le régime juridique des A. 1. (reconnais-
sance légale, personnification civile, etc.) ;
3° Les systèmes internationaux d’unités dans
les sciences et dans les services techniques
(unification et coordination des systèmes, le
système métrique, le système des C. G. S.) ;
4° Les types d’organismes internationaux
(examen comparé, avantages et inconvénients
des systèmes en présence) ;
5° Les associations internationales et l’organi-
sation de la bibliographie et de la documen-
tation ;
6° La terminologie scientifique et les lan-
gages internationaux (terminologie systématique
des sciences, notation, traductions scientifiques,
signaux, langue internationale).
*
* *
Il ne peut être question de passer ici en revue
les discussions intéressantes et fécondes aux-
quelles ont donné lieu les lectures des rapports
et les communications faites au cours des
séances.
Qu’il nous suffise de mentionner qu’elles
eurent pour objets :
1° La question très actuelle de l’Esperanto
considéré comme langue auxiliaire internatio-
nale, c’est-à-dire, selon les paroles du général
Sébert qui présentait le rapport au nom des
Institutions officielles de l’Esperanto : « une
langue destinée à servir à chacun de langue
secondaire à côté de sa langue maternelle, et
destinée non à permettre à des hommes de la
même nation de converser habituellement entre
eux, au lieu de se parler dans leur langue na-
tionale ou maternelle, mais bien de permettre à
des hommes qui ne parlent pas la même langue
de pouvoir entrer en relations, soit par écrit,
soit verbalement, à l’aide d’une langue com-
mune auxiliaire » ;
2° Contradictoirement, la motion du Comité
de l’entente scientifique internationale pour
l’adoption d’une langue auxiliaire émettant le
vœu de voir désormais les langues française,
anglaise et allemande être seules reconnues offi-
ciellement dans les diverses réunions interna-
tionales, la prééminence devant être accordée
à la langue française ;
3° Une communication de M. Leau, secrétaire
général de la Délégation pour l’adoption d’une
langue auxiliaire internationale ;
4° Un rapport de M. Alfred Fried, directeur
de la Friedens-Warle sur la Science de l’Inter-
nationalisme, dans lequel il fut montré que l’in-
ternationalisme est conscient quand il se mani-
feste dans des organisations fondées dans un
but défini, et inconscient quand il se dégage
notamment de toutes les institutions séculaires
de trafic et de communication ;
5° Un rapport de M. le sénateur H. La
Fontaine sur la Documentation et l’Internatio-
nalisme ;
6° Un rapport de M. Gariel, inspecteur géné-
ral des ponts et chaussées et professeur à la