ForsideBøgerExposition Universelle In…e L'exposition, Vol. II

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910,
Organe Officiel De L'exposition, Vol. II

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sider: 500

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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58 L’EXPOSITION DE BRUXELLES rent part des érudits, des savants, des penseurs, des techniciens universellement réputés. La première section chargera M. Cyrille Van Overbergh de donner à l’assemblée générale de clôture lecture des vœux suivants adoptés à l’unanimité : 1er vœu. /l sera institué par voie de conven- tion diplomatique un statut international à système a été adopté par la grande majorité des nations pour les transactions commerciales, ainsi que par les savants et les techniciens pour les travaux de leurs domaines respectifs ; Considérant que les systèmes de mesures né- cessitent une élaboration préalable et des con- ventions résultantes pour s’adapter à chaque cas particulier-, que cette élaboration a été réa- i'y ^^ i^5 MJ fc® 4 INSTITUTS SOLVAY, VISITÉS l’usage des associations sans but lucratif qui, à raison de leur nature et de leur objet, ne peu- vent ou ne veulent se placer dans la législation associationnelle d’aucune nation déterminée. Procédure de la résolution. Pour assurer la mise en pratique de ses résolutions, le Congrès cons- titue son bureau à l’état de comité permanent ; il lui donne mandat de préparer un avant-pro- jet de convention et de règlement d’application qui serait communiqué aux associations inter- nationales adhérentes pour recueillir leurs ob- servations. Il l’invite à prier le gouvernement belge de soumettre ce travail à l’approbation des autres Etats. 2e vœu. Le Congrès émet le vœu de voir créer un office central de documentation juri- dique, chargé de collectionner les contrats- types en usage dans tous les pays. /l charge son bureau de son organisation. Il communique le projet aux associations juridi- ques internationales intéressées, afin d’aboutir à une entente avec elles pour l’exécution. M. Paul Otlet communiqua le texte des vœux adoptés par la 2e section. Ceux-ci, expliqua-t-il, se coordonnaient autour d’un point central : comment intégrer dans un système universel les systèmes particuliers qui peuvent être ramenés au système décimal ? Aussi la section : Consi- dérant que la simplicité de la structure et la parfaite cohésion du système métrique assu- rent une plus grande économie à tous les do- maines de la science, de l’industrie et du com- merce faisant usage de la mesure ; Considérant qu’en raison de ces qualités, ce PAR LES CONGRESSISTES. lisée dans divers domaines scientifiques ou techniques et a été acceptée par les intéressés ; Considérant qu’en certains domaines cette élaboration n’a pas été accomplie, Le Congrès émet le vœu que les associations internationales dans le domaine d’action des- quelles l’unification des mesures n’a pas encore été réalisée, se préoccupent d’assurer cette unifi- cation en l’appuyant sur le système métrique; Décide qu’une commission sera instituée en vue de transmettre ce vœu du Congrès à toutes les associations internationales intéressées, en leur faisant connaître, autant que faire se peut, les unifications déjà réalisées et en les rensei- gnant sur les voies et moyens propres à assurer les unifications futures; La commission émet le vœu que dans toute nomenclature scientifique chaque concept soit toujours représenté par une même expression et que chaque expression désigne toujours le même fait. La conférence géologique internationale pro- pose de coordonner le travail géologique mon- dial en s’inspirant autant que possible des déci- sions prises par les congrès libres géologiques Internationaux. M. le sénateur La Fontaine fit part, au nom de la 3e section, d’un vœu tendant à adresser à l’office international de bibliographie le relevé des collections documentaires de toutes les asso- ciations internationales; un vœu en faveur de la constitution d’une union internationale de documentation; une résolution favorable à la création d’un code international de règles cata- lographiques ; un vœu tendant à la concordance entre la classification décimale et la classifica- tion particulière adoptée par les mathématiciens ; un vœu marquant une préférence pour la mé- thode décimale. Enfin, M. C. Van Overbergh donna lecture des vœux de la 4e section : i° Celui de voir établir une classification élec- trotechnique suivant les modes déjà adoptés par M. Eric Gérard; 20 Celui de voir s’établir un groupement entre les associations s’occupant des sciences natu- relles, physiques et appliquées; 3° Il serait désirable d’organiser une coopé- ration entre les associations poursuivant l’étude juridique de la coopération entre nations; qu’il y ait un organe permanent de cette coopération ; que l’office central des associations internatio- na'es soit reconnu comme organisme permanent; 4° Il convient de respecter l’indépendance et l’autonomie des associa ions internationales adhérentes et qu’elles s’entr’aident. Chaque association déléguerait un membre chargé de manière permanente de la gestion de son asso- ciation ; les associations ayant un objet connexe se grouperaient en organisa ions spéciales; les associations isolées ou les groupements seraient en relation constante avec l’Office international. * * * De l’ensemble de ces propositions, M. le mi- nistre d’Etat Beernaert, qui présidait l’assem- blée générale de clôture du mercredi il mai, au Palais des Académies, dégagea en termes clairs, éloquents et simples la tendance essen- tielle. Il les ramena à quelques idées fonda- mentales, voyant dans l’entente internationale le plus puissant élément du progrès. Cependant il ne faut pas perdre de vue que les associations doivent garder leur asolue autonomie. Et, après que M. le général Sébert et M. Clunet, répondant aux paroles flatteuses qu’avait eues M. Beernaert à l’adresse des brillants par- ticipants étrangers au Congrès, eurent remercié les Belges organisateurs de leur accueil et féli- cité du succès de ces mémorables séances au cours desquelles « la concorde a régné même sur des sujets délicats à traiter entre congres- sistes de tous pays », M. Ostwald fit, en alle- mand, une chaleureuse, originale et remarquable improvisation. « Nous avons été inoculés volontairement, a dit en substance l’illustre savant, par un bacille nouveau : celui du Progrès. Sa caractéristique est de nous donner une volonté commune et il fait de nous des optimistes scientifiques. » L’âge d’or est derrière nous ; nous jouissons de ses restes médiocres. Mais le nouvel opti- miste, lui, voit l’âge d’or, au contraire, dans l’avenir.» C’est imprégné de ces idées que le Congrès mondial de 1910 a travaillé. Il ne s’est pas laissé influencer par des préjugés étroits ou des intérêts, immédiats. Il a vu tout avec des idées larges et indépendantes. Et pour cela il portera ses fruits. Paul André.