Danmarks Deltagelse i Verdensudstillingen i Chicago 1893

År: 1895

Forlag: Udgivet af den danske Udstillingskomité ved Generalkommissæren

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 118

UDK: gl. 061.4(100) Chicago

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UDLANDETS OFFICIELLE BERETNINGER 10} »Orfévrerie« af André Bouilhet (Pag. 124): Les exposants danois ne sont pas venus en grand nombre; ils ont préféré, et ils ont eu raison, faire représenter leur Industrie par les meilleurs d’entre eux. La section danoise offre un ensemble tres agréable, et le rapporteur de l’orfévrerie a le devoir d’en com- plimenter M. Michelsen, puis qu’il porte le double titre d’orfévre et de commissaire général. Elle a, de plus, le grand mérite de main- tenir les traditions populairer du pays. Comment, du reste, ce peuple, qui a constamment sous les yeux les chefs-d’oeuvre du musée de Rosenborg, ne serait-il pas tenté de ressusciter le carac- tére de son art national? Mais il ne se contente pas settlement d’imiter et de continuer 1’oeuvre de ses devanciers, et, dans une Industrie dont nous n’avons pas å nous occuper ici, il a essayé de faire du nouveau, et il y a parfaiten! ent réussi. La Manufacture royale de Copenhague tient certes une des premieres places parmi les manufactures de porcelaine de notre époque et avait envoyé une collection remarquable; nous avons constaté son succes å Paris en 1889, et nous ne pouvons oublier l’impression qu’elle nous avait produite å l’Exposition de Copenhague en 1888, ni l’aimable et cordiale reception que son directeur M. Philip Schon, alors pre- sident de l’Exposition, nous avait faite å cette époque. Cette date doit rester célébre pour 1’art fran^ais, car jamais nos artistes n’avaient regu un accueil plus gracieux que celui que leur fit M. Carl Jacobsen, le promoteur de cette Exposition. M. Jacob- sen, grand brasseur danois, dont la fortune s’était faite en appliquant les procédés Pasteur å la conservation de ses biéres, avait voulu témoigner son affection pour la France en reportant sur les artistes de notre pays un peu de la reconnaissance qu’il devait å la science franchise. En véritable Mécéne, il ne s’était pas contenté de con- struire un palais, d’y exposer toutes les oeuvres que les artistes frangais avaient bien voulu lui envoyer, mais il les avait invités personnellenient å jouir de leur succes, les défrayant de tout, leur dormant des fétes splendides, frétant des bateaux pour leur faire