Danmarks Deltagelse i Verdensudstillingen i Chicago 1893

År: 1895

Forlag: Udgivet af den danske Udstillingskomité ved Generalkommissæren

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 118

UDK: gl. 061.4(100) Chicago

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104 CH1CAGOUDSTILLINGEN visiter les cotes si pittoresques du Danemark, heureux de voir 1’clite artistique frangaise fraterniser avec les artistes de son pays, et se- mant généreusement son argent pour conserver un souvenir de leur voyage en leur achetant leurs oeuvres les plus remarquables. C’est avec des hommes intelligents et généreux comme M. Jacob- sen qu’un pays pent étre assuré de voir prospérer ses indu- stries d’art. Monsieur C. Michelsen, qui est å la téte de la premiere maison d’orfévrerie et de bijouterie du Danemark, est le fils de M. A. Michelsen, le fondateur de cette maison en 1841, qui, depuis plus de cinquante ans, est le fournisseur attitré de la cour de Danemark. Du reste, ce nom n’est pas nouveau pour nous, car la maison Mi- chelsen exposait dejå avec succes ä Paris, å l’Exposition univer- selle de 1855. Dans deux fort jolies vitrines, M. C. Michelsen expose des pieces de création rccénte et dans le gout moderne, avec une dé- coration empruntée å la nature; je citerai un bol et une aiguiére ornes de fleurs et de feuilles de chardon, des saladiers en vannerie d’argent, ainsi que des pieces fabriquées depuis plusieurs années, qui permettent de juger des progrés de la fabrication de cette maison. Il expose un service de toilette tres complet, exécuté d’aprés les originaux de la collection de Rosenberg et offert par le Comité des dames danoises å l’occasion du manage de la plus jeune fille du roi, la princesse Thyre, avec le duc de Cumberland. Ce service de style Régence est (Tune exécution tres précieuse. Le modele est au musée de Rosenborg, c’est vrai, mais l’orfévre a dii se con- former au désir exprimé par les dames danoises, en reproduisant une æuvre ayant appartenu autrefois å la cour de Danemark; il est juste d’en complimenter le peuple danois, qui n’a rien détruit et qui se fait un honneur de conserver depuis de longs siedes toutes les richesses qu’ont possédées ses rois. Une autre reproduction intéressante est celle d’un poignard du XVII. siécle dont l’original est au Musée et qui a été exécuté pour le roi Frédérick VIL