Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

12b L’EXPOSITION DE BRUXELLES la bienvenue, vous a exprimé la joie que nous éprouvons à vous recevoir à notre tour. » C’est au Comité belge qu’incombait le soin de préparer le programme de la deuxième Conférence. » Nous avons fait appel au dévouement de nos collègues les plus compétents; et nous avons adressé aussi et non en vain un chaleureux appel à des personnalités que nous n’avons pas encore l’honneur de compter parmi nos membres, mais auxquelles leur grande expérience des choses d’exposition imposaient en quelque sorte le devoir de siéger parmi nous. Vous me permettrez, Mes- sieurs, d’exprimer notre gratitude à ces collabora- teurs intelligents et dévoués. » Nous nous sommes tout d’abord répartis en lègues des autres pays marque un acquiescement tacite sur l’ensemble de nos propositions. » La première section avait à s’occuper de ces questions fort intéressantes qui se rapportent aux détails d’organisation des expositions. » La note très intéressante que nous rend M.Gody, comme rapporteur de la première section du Comité belge, définit d’abord nettement les diffé- rents genres d’expositions; classification très judi- cieuse à notre avis et sur laquelle il est utile d’attirer l’attention de la Conférence : » i° Ce sont d’abord les expositions universelles et internationales que M. Gody dénomme « expo- sitions mondiales »; » 20 Les expositions universelles internationales rapports qui nous sont parvenus se dégage l’im- pression que les expositions se renouvellent trop fréquemment. II importe que des mesures soient prises pour réglementer les dates auxquelles ces manifestations auraient lieu, et cela dans l’intérêt supérieur même de l’industrie et du commerce, pour le progrès desquels ces entreprises ont été primitivement créées. » Nous trouvons d’ailleurs dans une note que le Comité central hongrois pour les expositions nous a fait tenir son adhésion à ce principe. » Les différents rapports effleurent ensuite les questions se rapportant à la classification, à la vente des produits dans les halls, aux décorations et à l’aspect artistique à donner aux expositions,. I Les COLLABORATEURS ANONYMES cinq sections ayant chacune pour mission l’étude d’un objet spécial se rapportant à l’organisation des expositions. Chacune de ces sections avait à proposer au bureau central, composé des présidents et secrétaires des sections, les questions qui seraient portées au programme de la Confé- rence. » Après avoir soumis ces propositions à nos col- lègues des comités étrangers, nous avons arrêté le programme définitif. 1 ) Les sections se sont réunies à nouveau ensuite pour discuter les questions soumises à vos discus- sions et ont déposé sur le bureau les rapports qui vous ont été distribués. » En dehors des rapports présentés par les sections ou par les membres du Comité belge des exposi- tions à l’étranger, seuls le Comité permanent de l’industrie allemande pour les questions d’exposi- tion, le Comité français et le Comité central pour les expositions, ont déposé, envoyé des rapports où étaient exprimés des vœux sur les questions portées à l’ordre du jour. » Nous aimons croire que le silence de nos col- secondaires, que le rapporteur range dans cette catégorie, en tenant compte de l’importance des villes ou des pays dans lesquels elles ont été orga- nisées, ainsi que de l’amplitude de ces expositions elles-mêmes; » 3° Les expositions spéciales se rapportant à une branche seulement de l’activité humaine; » 4° Enfin, les expositions qui ne groupent que les produits de certaines contrées et que le rappor- teur dénomme « expositions régionales ». » La première section, qui reflète l’opinion du Comité belge, basée sur les recherches concluantes des expositions officielles organisées en Belgique, préconise les expositions qui sont organisées par l’initiative privée, à condition qu’elles soient patronnées et surveillées par les pouvoirs publics. » Le Comité permanent allemand, dans la note qu’il nous a remise, prend au contraire nettement position pour les expositions organisées directe- ment par l’Etat, et tout au plus admet-il que celui-ci délègue occasionnellement ses pouvoirs aux comités permanents d’expositions. » Il est intéressant de noter que des différents et nous trouvons là des idées extrêmement intéres- santes et dont ceux qui s’occupent de l’organisa- tion de ces grandes entreprises peuvent retirer utilement profit. Seul, le Comité belge des exposi- tions, par l’organe de M. Lambin, inspecteur général au ministère des Chemins de fer et rap- porteur de la deuxième section, et de M. Ivan de Spirlet, nous donne son avis sur l’organisation de transports de marchandises vers les expositions et les moyens à préconiser pour faciliter aux classes populaires les occasions de suivre ces grandes leçons de choses. » Succinctement, mais d’une façon nette et pré- cise, M. Lambin nous expose les modes d’organi- sation de transports dont ont pu disposer, jusqu’à ce jour, les organisateurs d’expositions, et nous montre en même temps quelles sont les mesures qu’il serait désirable de faire prendre par les diffé- rents pays en un congrès international, afin de faciliter encore cette partie si importante de l’expé- dition des marchandises. » A notre Conférence de l’année dernière, des jurisconsultes dont la réputation est universelle