Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

i3o L’EXPOSITION DE BRUXELLES d’expositions se formant dans un pays non encore représenté dans la Fédération, n’y pourra être admis qu’à l’unanimité des voix du Conseil supérieur. Visite des travaux par les Élèves de l’Institut Montefiore Art. 20. — Dès qu’un nouveau comité est admis, son président devient de droit vice-prési- dent de la Fédération. RÈGLEMENTS INTÉRIEURS Art. 21. — Des règlements intérieurs pourront être établis par le Conseil supérieur pour les détails de fonctionnement des conférences, du Conseil supérieur et du Bureau permanent. Modifications aux statuts Art. 22. — Toute modification aux statuts pour pouvoir être discutée dans une conférence, doit être présentée au Conseil supérieur au moins trois mois avant la réunion de la Conférence. Dispositions transitoires a) Pour rendre hommage à l’initiative prise par le Comité français des expositions à l’étranger, et en raison de son ancienneté, les fonctions de pré- sident de la Fédération sont exceptionnellement dévolues, pour la première fois, au président du Comité français. b) La troisième Conférence internationale des Comités permanents d’Expositions se réunira à Berlin au printemps de l’année 1910. Le Comité international M. Dupont, sénateur, président du Comité français, a été élu président de cette Fédération ; les vice-présidents sont : M. Francotte pour la Belgique; M. Goldberger pour l’Allemagne ; M. Martin pour la Suisse; M. Silvestri pour l’Italie; M. Ruben pour le Danemark ; M. van Bennekom pour la Hollande; M. Zsolnay pour la Hongrie. A l’unanimité aussi, le comte Adrien van der Burch a été nommé secrétaire général de la Fédé- ration. Le Bureau permanent On a procédé ensuite à l’élection des membres du bureau permanent de la Fédération, composé de MM. Dupont, Francotte et van der Burch, et l’assemblée a choisi Bruxelles pour siège du bureau permanent. Les vœux Le Congrès, au cours de ses séances, a pris les décisions que nous résumons ci-dessous : Les Expositions internationales Y a-t-il lieu de laisser à l’Etat l’organisation des expositions internationales ou de la réserver à l’initiative privée, avec intervention et patronage officiels ? DÉCISION La Conférence, tout en classant par rang d’importance les expositions en : a) Expositions universelles et internationales; b) Expositions internationales spéciales; c) Expositions nationales ou régionales, émet le vœu suivant : « Lorsque les gouvernements n’organiseront pas eux-mêmes les expositions internationales et universelles, ils en confieront l’organisation, soit à des sociétés créées à cet effet sous le contrôle de l’Etat, soit aux comités généraux permanents qui fonctionnent actuellement dans les principaux pays.» Classification-type Y a-t-il lieu d’admettre une classification-type pour toutes les expositions internationales et uni- verselles ? DÉCISION Qu’en principe, les expositions internationales universelles suivent une classification uniforme; Que tout projet de classification nouvelle soit communiqué à la Fédération par les soins du Comité général du pays où se tiendrait l’Expo- sition; Que la Fédération examine s’il y a lieu de lui donner son appui. La franchise de droits Dans quelles conditions la franchise de droits doit-elle être accordée aux marchandises destinées à figurer dans une exposition ? Quelles sont les formalités à préconiser à cet effet tant pour l’aller que pour le retour ? DÉCISION « Que toute marchandise, tant à l’aller qu’au retour, soit dirigée directement sur l’exposition, comme cela se fait actuellement, sans donner lieu, soit à des passavants descriptifs, soit à des acquits à caution, sauf pour les marchandises à con- sommer, sans aucune formalité de douane, l’expo- sition devant être considérée comme entrepôt réel des douanes. » Jurys et récompenses Y a-t-il lieu de recourir à des lois spéciales pour protéger les récompenses décernées dans les expo- sitions ? DÉCISION La Conférence, confirmant les principes établis par la Conférence de Paris, émet le vœu : 1° Que les gouvernements mettent immédia- tement à l’étude ou activent la solution des questions concernant les récompenses décernées à l’occasion des expositions et l’usage qui est fait de ces récom- penses ; 2° Que les gouvernements exercent un contrôle sur la distribution et l’usage de ces récompenses ; 3° Que les gouvernements, en vue d’assurer ce contrôle, exigent, pour l’usage de ces récompenses, l’enregistrement global des palmarès, cet enregis- trement n’étant accordé qu’aux expositions offrant toutes les garanties désirables ; 4° Que la protection légale soit accordée aux récompenses ainsi enregistrées. Une Commission spéciale Sur rapport de MM. Halot et Capitaine, la Con1 férence a admis les décisions de la quatrième section : 1° Une commission spéciale purement tempo- raire chargée d’élaborer des dispositions destinées à figurer dans la convention d’union des expositions qui parait devoir être le résultat de la Conférence diplomatique que le gouvernement impérial allemand envisage la possibilité de réunir à Berlin prochainement. » Nous vous proposons, Messieurs de nommer tout de suite les membres de cette commission provisoire dont le travail a une certaine urgence. » 20 Une commission permanente destinée à éclairer les difficultés sur la nature et les mérites de chaque exposition nouvelle qui pourrait se présenter. La nomination de cette commission permanente n’a pas le même caractère que celle de la première et sans doute pourriez-vous remettre aux soins du bureau de votre Fédération sa nomination. » M. Capitaine donne lecture des résolutions prises par le deuxième groupe comme suite de son rapport. Membres de la Commission spéciale temporaire indiquée au i° : Pour la France : l’Allemagne : le Danemark : l’Ltalie : la Hollande : la Suisse : la Belgique : la Hongrie : Président : Vice-président : MM. Couhin-Maillard ; Osterrieth-Heiman ; Berg ; Agrati ; Rudgers ; Boss-Jaeger ; Capitaine, de Borch- grave et Hallot ; Gyorgyi Coloman. MM. Couhin ; Osterrieth.