Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
Le Danemark
Le délégué du Comité danois des expositions à
l’étranger, que le gouvernement du roi Christian
a chargé de la participation du Danemark à l’Ex-
position. est venu récemment à Bruxelles. Il a
retenu ferme 1,000 mètres carrés dans les halls.
Le Pavillon Espagnol
résolus à faire tous les efforts en vue de la réali-
sation de leur projet.
Plusieurs objets concernant cet ancien parle-
ment se trouvent à Vienne et à Madrid, mais une
quantité d’autres n’ont pas quitté le pays.
On assure que quelques portraits de présidents
et de conseillers sont en possession de familles
de l’aristocratie belge : de Fierlant, de Baillet,
de Man, de Robiano, de Waepenaert, de Burlet,
van Ertborn, Snoy, etc.
L’Espagne, qui avait pris option sur deux ou
trois emplacements dans les halls et les jardins,
vient de décider d’édifier un pavillon spécial, et son
Commissaire général vient de lever, dans ce but,
une option sur 1,000 mètres carrés dans les jardins.
Le gouvernement espagnol a alloué, à cet effet,
un crédit de 100,000 pesetas à son Commissariat
général.
Une Exposition du Grand Conseil »
Le Cercle archéologique de Malines a résolu,
en principe, d’organiser en 1910 une exposition
concernant le « Grand Con-
seil », à l’instar de celle de
la « Toison d’Or» qui attira
à Bruges des milliers de
visiteurs.
Le « Grand Conseil » fut
établi à Malines en 1473
par Charles le Téméraire; il
tint ses séances, jusqu’en
1616, à l’ancienne maison
échevinale, encore appelée
aujourd’hui « Le Vieux Pa-
lais ».
Mais lorsque, sous le
gouvernement de Margue-
rite d’Autriche, la ville de
Malines fut devenue la rési-
dence de la cour, on com-
prit que ce bâtiment ne
répondait plus aux exigences
de l’art somptueux de cette
époque et la ville résolut
de faire bâtir un nouveau
palais pour le parlement,
par son illustre fils Rom-
baut Keldermans.
Ce bâtiment, superbe
échantillon de la dernière
époque du style ogival, fut
commencé en 1526, à côté
de l’ancienne Halle-aux-Draps. La galerie et le
rez-de-chaussée étaient achevés neuf ans plus
tard, mais les finances étant épuisées, le bâtiment
resta inachevé et inoccupé.
Après la mort de Marguerite d’Autriche on
songea à installer dans le palais le « Grand
Conseil », mais ce projet ne fut réalisé qu’en 1609.
Dans les siècles qui suivirent, des boutiques furent
installées entre les colonnes de la galerie, puis la
colonnade disparut en grande partie, de manière
que peu de vestiges étaient encore apparents
lorsque, en 1898, le ministre M.Vandenpeereboom,
un archéologue passionné, proposa à la ville d’ache-
ter les ruines du palais, de les restaurer, de les
achever et d’y établir l’Hôtel des Postes. L’Admi-
nistration communale comprit le beau geste et y
consentit de suite. Le palais reconstruit d'après
le plan original de Keldermans sera l’un des beaux
monuments du pays.
L exposition du « Grand Conseil » aura donc
un cadre splendide. Pour en assurer le succès il
faudra du temps, de l’argent et de la bonne
volonté, mais on assure que les organisateurs sont
L’éclairage de l’Exposition
De plus en plus, dans les expositions, la question
de l’éclairage constitue un des éléments importants
de succès. Aussi le Comité exécutif s’en préoccupe-
t-il vivement.
Il est entendu que l’Exposition fabriquera elle-
même son courant, sans tenir compte de celui que
lui fourniront et les usines de la ville de Bruxelles
et celles des Tramways.
Pour l’installation de son usine, le Comité exé-
cutif a ouvert une adjudication, qui a eu lieu le
il février dernier.
Moyaerts, De Rycker, chevalier I. de Spir-
let, etc.
M. Mabille remercie les membres présents; il
fait ressortir la crise dont souffre le commerce et
préconise l’union de tous les commerçants, petits
et grands, en vue de grouper tous les efforts épars
et de constituer une ligue forte et bien organisée
afin d’attirer chez nous les touristes étrangers. Il
cite la Suisse, qui retire 200 millions par an des
touristes, et l’Italie, qui en reçoit 400 millions; il ne
Au Solbosch — La maçonnerie
Quatre sociétés se sont présentées, à savoir :
Les usines Bollinckx et Cie;
Les ateliers Timmerman, Hanrez et Cie;
Les ateliers de Thiriau;
MM. Van Coppenolle frères, d’Audenaerde.
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Pour attirer l’étrangeren Belgique
L’assemblée générale statutaire de la Ligue
belge de propagande pour attirer les visiteurs étran-
gers a eu lieu le lundi 22 février écoulé, au local
de la rue de Berlaimont.
La séance était présidée par M. Alfred Mabille,
directeur général de l’instruction publique et des
beaux-arts à l’administration communale de
Bruxelles, vice-président, remplaçant M. le comte
Adrien van der Burch, président, retenu par
un deuil de famille. Avaient pris place au bu-
reau : MM. Campioni, Gevers, Hansez, Smedt,
Leën, de Smet. Parmi les membres présents :
Mne Jenny Minne, MM. le commandant Pontus,
Antognoli, Cavenaille, Ludig, Kettle, Allen,
tient donc qu’à nous de nous organiser aussi dans
ce but. Il termine en faisant un vibrant appel à
la bonne volonté de tous.
M. Gevers, secrétaire général, prend ensuite la
parole pour rapporter tout ce qui a été fait jusqu’à
ce jour; il rend un hommage spécial aux admi-
nistrations communales de Bruxelles, Anvers,
Ostende, Namur et Watermael-Boitsfort, qui ont
été les premières à se rendre à l’appel de la ligue
en lui accordant de généreux subsides. Il fait part
à l’assemblée d’arrangements conclus pour la repré-
sentation de la ligue en vue de la publicité en
Grande-Bretagne et en Amérique; une réclame
groupant les efforts de l’administration des chemins
de fer, de certaines administrations communales, de
quelques grands hôtels pa-
raissait déjà dans de grands
quotidiens américains. La
ligue a voulu contribuer à
cette excellente initiative et
son intervention aura le très
grand avantage de rendre
cette publicité beaucoup
plus efficace.
Des articles de fond
accompagnés d’illustrations
paraîtront dans les journaux
américains de façon à faire
naître dans l’esprit des
lecteurs le désir de visiter
notre pays.
La ligue possède à l’heure
actuelle deux bureaux offi-
ciels, l’un à New-York, 5me
avenue, et l’autre à Londres,
Regent Street; ces deux bu-
reaux donneront à tous leurs
visiteurs des renseignements
précis et détaillés sur la Bel-
gique et tiendront à leur
disposition journaux, guides
illustrés et vues de toute la
Belgique.
La création d’un guide
anglais est imminente; il
sera adressé à notre bureau de New-York. Un
autre guide est à l’étude; il sera édité en trois lan-
gues : allemand, français et hollandais.
Le comité exécutif de la ligue va étudier des
projets d’albums vraiment artistiques qui seraient
déposés dans tous les endroits fréquentés par les
touristes.
Dans une péroraison fort applaudie, M. Gevers
fait ressortir la nécessité de l’union entre les com-
merçants, qui tous, directement ou indirectement,
sont intéressés à la venue des étrangers chez nous.
M. Smedt donne connaissance de la situation
financière; les cotisations recueillies jusqu’à ce jour
donnent un total de 20,800 francs et il fait remar-
quer que ce chiffre s’élève tous les jours.
Une assemblée générale extraordinaire a lieu
immédiatement après ; elle procède à la révision des
statuts en ce qui concerne la date de l’assemblée
générale, qui est fixée en novembre, et le nombre
des membres du comité est porté à vingt-cinq.
Puisse cet appel aux commerçants et aux bonnes
volontés de tous être entendu et compris pour la
prospérité de notre pays.