ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES >77 LES PARTICIPATIONS ÉTRANGÈRES L’ALLEMAGNE Une Exposition universelle comme celle de Bruxelles en 1910, organisée dans la capitale d’un pays neutre qui entretient d’excellentes relations avec tous ses voisins indistinctement, offre un terrain essentiellement pacifique, où les nations peuvent concourir à leur gré, en utilisant libre- M. HEINRICH ALBERT Commissaire général ment les ressources de leur génie particulier. Dès à présent l’émulation est telle qu’il serait préma- turé de décerner la palme à l’une ou à l’autre des grandes puissances qui participeront à notre World’s Fair. Les renseignements qui nous sont parvenus au sujet de la participation allemande font prévoir que celle-ci sera d’une importance primordiale. Non seulement elle occupera une superficie consi- dérable, mais elle présentera en outre un caractère tout spécial par ce fait qu’elle ne s’installera pas dans les halls internationaux, mais bien dans un bâtiment à part, à la construction duquel le Comité allemand consacrera une somme très élevée et qui sera édifié sur les plans d’un architecte munichois des plus réputés, M. Emmanuel von Seidl. Le gouvernement allemand, un des premiers, a adhéré à l’Exposition de Bruxelles. On sait qu’il n’accorde qu’exceptionnellement son patronage officiel aux participations de ce genre. La décision qu’il a prise en notre faveur n’en est que plus flatteuse et plus significative. Nous y voyons une preuve nouvelle des sentiments amicaux de nos puissants voisins de l’Est, et ce témoignage est infiniment précieux pour la Belgique, dont les bons rapports avec l’Allemagne ont une si grande part dans les intérêts politiques et économiques de notre pays. Ainsi que nous l’avons déjà publié, c’est M. Heinrich Albert, de Berlin, conseiller intime du gouvernement, dont nous reproduisons la pho- tographie, qui a été nommé commissaire général de 1 Empire allemand à l’Exposition universelle de Bruxelles 1910. M. Albert est magistrat de carrière. En 1901 il fut d’abord appelé comme collaborateur juridique à l’Office impérial de l’Intérieur, à la tête duquel -se trouvait alors M. le comte de Posadowsky. En 1903 M. Albert fut adjoint comme commissaire à M. le conseiller intime supérieur de gouverne- ment Lewald, commissaire de l’Empire allemand à l’Exposition universelle de Saint-Louis 1904. C’est en cette qualité que M. Albert a collaboré, dès la première heure, aux travaux préliminaires de cette exposition et, en même temps, à la prépa- ration et à l’organisation de la Section allemande à Saint-Louis. Ces fonctions l’amenèrent à séjour- ner près d’un an aux Etats-Unis. A son retour, M. Albert reçut mission, à l’Office impérial de l’Intérieur, d’étudier la question des cartels et syndicats qui, à cette époque, occupait particu- lièrement l’opinion publique en Allemagne. Quand l’Empire allemand se fut décidé à parti- ciper officiellement à l’Exposition universelle de Bruxelles 1910 et qu’on eut nommer un com- missaire de l’Empire, c’est sur M. Albert que se porta le choix. Entretemps, M. Albert a été nommé conseiller intime de gouvernement et attaché, à demeure, à l’Office impérial de l’Intérieur. C’est M. Bobrik, conseiller de légation et consul impérial à Bruxelles, qui fait fonctions de commis- saire adjoint à l’Exposition de Bruxelles. A côté du commissaire général se trouve le Comité allemand pour l’Exposition universelle de Bruxelles 1901, fondé par la « Ständige Ausstel- lungskommission für die Deutsche Industrie » (Commission permanente de l’Industrie alle- mande pour les questions d’Expositions) avec le concours du gouvernement impérial allemand. La présidence de ce Comité a été donnée, avec le consentement du gouvernement, à M. Louis Ravené (conseiller intime royal de Commerce et capitaine de cavalerie de la landwehr). M. Ravené est depuis vingt et un ans le chef de la maison de commerce bien connue Jacob Ravené Söhne, à Berlin,' fondée par son bisaïeul en 1775. Il y a onze ans qu’il est membre de la Représenta- tion commerciale à Berlin et trois ans qu’il remplit les fonctions de président adjoint de la Chambre de commerce à Berlin, qualité en laquelle il figure en même temps parmi les membres de la Direction du Congrès des Chambres internationales decommerce. M. Ravené est membre du Comité général de la Banque de l’Empire et membre du Conseil d’admi- nistration des sociétés suivantes : Direction de la « Disconto-Gesellschaft, Berlin » ; « Eisenhütte Silesia Oberschlesien »; « Lebensversicherungsge- sellschaft Arminia, München » ; « Heinrich August Schulte, Dortmund »; « Zoologischer Garten, Ber- lin ». En charge honorifique, il est substitut du pré- sident de la « Lagerei-Berufsgenossenschaft », membre du Comité des Impôts industriels, membre du Comité de la Bourse et de la Direction de quelques sociétés de la Croix-Rouge. Depuis longtemps M. Ravené a pris intérêt à l’organisation d’expositions et déjà en 1898 il a participé, en qualité de président, à l’Exposition de la Croix-Rouge à Berlin. En 1907 il a organisé avec un délégué du gouvernement impérial la section allemande de l’Exposition internationale pour prévenir les accidents à Budapest. L’œuvre est donc placée en mains sûres et il n’est pas douteux que, sous la haute autorité de M. le commissaire général Heinrich Albert et grâce à la compétence expérimentée de M. Louis Ravené et des membres de son comité, la partici- pation allemande à l’Exposition de Bruxelles ne soit appelée à un succès colossal, digne du grand Empire germanique. Dans tous les domaines l’Allemagne manifeste sa force et sa grandeur. Les qualités dominantes de cette nation active et laborieuse ont porté tout d’abord leurs fruits dans le domaine scientifique : à elles sont dus le grand développement de l’ins- truction primaire, l’admirable organisation de l’enseignement secondaire, professionnel et tech- nique, et la prospérité des vingt et une universités dont la plupart sont célèbres. Dans aucun autre pays les diverses sciences ne trouvent un aussi grand nombre de jeunes gens prêts à y consacrer leur vie ; aussi l’Allemagne est-elle la première nation du monde par la somme de travail scienti- fique qu’elle produit. Cette intensité de culture intellectuelle a été une des causes les plus efficaces de sa grandeur poli- tique. Non seulement les écoles et les universités ont préparé l’unité de l’Allemagne en réveillant le patriotisme germanique étouffé autrefois par les rivalités des petits Etats, mais encore elles lui ont donné la supériorité des armes, grâce au savoir de ses officiers et de ses troupes. Dans les luttes pacifiques, les qualités des Alle- mands les rendent aussi forts que sur le terrain militaire. L’agriculture, qui fait vivre environ ig millions d’habitants, est l’objet d’un travail énergique et incessant : un grand nombre de sociétés et d’écoles spéciales vulgarisent les moyens de culture perfectionnés et les principes scienti- fiques de l’amélioration du sol. La même énergie se déploie dans l’industrie et le commerce. Les industries minières, métallur- giques, textiles et manufacturières emploient et nourrissent plus de 20 millions de personnes. M. RAVENÉ Président du Comité allemand « L’activité économique de l’Allemagne est sans égale, écrivait naguère un publiciste français, M. Henri Charriaut; sur ce point, toutes les nations sont dépassées : l’Allemagne est en train de devenir une sorte de vaste, d’immense ruche industrielle. L’extension est aussi miraculeusement