ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES I8<) Tervueren — L’étang et le village nègre (Exposition de 1897) TERVUEREN - LE MUSEE DU CONG<) Le gouvernement, nous l’avons dit, a décidé de ne pas construire de pavillon spécial congolais dans l’enceinte de l’Exposition. En revanche, rien ne sera négligé pour donner un éclat particulier à l’inauguration des locaux du nouveau musée de Tervueren. Ces locaux seront remis prochainement au service du musée. L’architecte du Palais du musée du Congo est, on le sait, M. Girault, membre de l’Institut de France et architecte en chef du Palais de Fon- tainebleau. M. Girault, artiste au goût sûr et averti, a tenu à créer une œuvre parfaite comme ensemble architectural, et y a réussi. Le moindre détail de cet immense bâtiment a été étudié et mis au point avec le souci de l’harmonie générale du style adopté. Le défunt Etat du Congo aura légué là à la Belgique un monument superbe. La façade principale du palais, qu’on a dénommé dans le public le « Palais Colonial », mais dont le titre officiel est « Musée du Congo » donne vers le parc. Au milieu de la façade s’avance et s’élève un dôme de proportions considérables, à droite et à gauche duquel courent deux galeries terminées chacune par un pavillon-rotonde. Galeries, pa- villon et dôme sont revêtus intérieurement, de haut en bas, de marbres précieux. L’architecte a obtenu ici un effet prestigieux par les moyens les plus simples. Les lignes générales se marient si harmonieusement, les tons colorés et riches des marbres s’apparientavectantde justesse, quel’on est saisi malgré soi par la tranquille majesté de cette suite de galeries de plus de 100 mètres de lon- gueur. Même pour ceux qui ne sont pas férus du style français, il est impossible de n’être pas impres- M. JULES RENKIN Ministre des Colonies sionné par la beauté majestueuse de cette partie de l’œuvre de M. Girault. Ces galeries seront consacrées à l’exhibition des riches collections ethnographiques du Ministère des Colonies. Celles-ci seront exposées dans des vitrines, tout en glace, avec un minimum d’ar- mature, conçues de façon à ne pas attirer l’œil au détriment de la vision d’ensemble. Quand ces galeries seront garnies des objets ethnographiques congolais, elles « donneront » mieux encore et constitueront à elles seules une attraction de pre- mier ordre pour les visiteurs étrangers de notre World’s Fair. Du côté cour les galeries s’ouvrent, par de larges baies et par d’énormes portes de bronze ouvragé à jour, sur un vaste atrium flanqué sur trois côtés d'une colonnade superbe. Il y aura là un jardin dont les roses et les fleurs réjouiront agréablement l’œil ébloui par les somptuosités marmoréennes du palais. A gauche et à droite de l’atrium s’étendent, de chaque côté, trois salles flanquées elles-mêmes sur l’un de leurs côtés d’un grand vestibule, tout de marbre revêtu également. Faisons le tour du palais en tournant le dos au parc et en sortant des galeries de marbre par la droite (côté de Tervueren). Du pavillon-rotonde de la galerie de marbre on descend dans un vesti- bule qui a plus de 40 mètres de longueur et donne sur un péristyle ouvrant sur le parc. Ce dernier semble prédestiné à remplir le rôle que joue le modeste salon d’honneur de l’actuel musée. Il longe les trois salles dont nous venons de parler et qui s’étendent sur toute la partie occidentale de l’atrium. Ces trois salles sont destinées à abriter les collections d’histoire naturelle, et l’on est occupé dès maintenant à les meubler de vitrines sobres