Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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président de la Section bruxelloise de l’Association
de la Presse belge, à Ixelles-Bruxelles; Gille,
Louis, rédacteur en chef du Journal de Bruxelles,
à Ixelles-Bruxelles ; Madoux, Alfred, directeur de
XEtoile Belge, à Bruxelles; Thomas, Auguste,
rédacteur au Courrier de Bruxelles, vice-prési-
dent de la Sectien bruxelloise de l’Association de
la Presse belge, à Uccle.
Secrétaires : MM. De Ceuster, Aloïs-François,
rédacteur en chef du Nieuws van den dag, à
Schaerbeek; Dumont, Hermann, secrétaire de
l’Association de la Presse belge, correspondant
bruxellois du Journal de
Gand, à Saint-Gilles;
Garnir, George, rédac-
teur au Petit Bleu, à
Saint-Josse-ten-Noode ;
Ooms, Alphonse, secré-
taire de la Section bruxel-
loise de l’Association de
la Presse belge, rédacteur
au Patriote, à Bruxelles.
Trésoriers : MM. De
Landsheere, Paul, du
XXe Siècle; Hoste, Ju-
lius, de Laatste Nieuivs,
trésorier de la Section
bruxelloise de l’Associa-
tion de la Presse belge.
Membres : MM. Abel,
Gustave, rédacteur en
chef de la Flandre libé-
rale, à Gand; Backe-
roodt, André, directeur
du Journal de Bruges,
à Bruges; Bamps, Jean,
directeur de la Ga^et van
Antwerpen, et de la
Presse, à Anvers; Bur-
ton, Florent, directeur de
la Nieuwe Ga^et, à An-
vers ; Cattier, Edmond,
rédacteur à la Gazette, à Bruxelles; De Betti-
gnies, Raymond, directeur de la Gazette de
Mons, à Mons; De Brouckère, Louis, directeur
du Peuple, à Bruxelles; de Cauwer, Camille,
directeur du Matin, à Anvers; Dehan, Auguste,
rédacteur en chef de la Gazette du Centre,
à La Louvière; de Laveleye, Georges, direc-
teur du Moniteur des Intérêts Matériels, à
Bruxelles; Delforge, René, directeur du Courrier
du Soir, à Verviers; Delvaux, Victor, rédacteur
en chef de l’Ami de l’Ordre, à Namur ; Demar-
teau, Joseph, rédacteur en chef de la Gazette de
Liege, à Liége; De Moor, Albert, rédacteur au
Bien Public, à Gand; Desguin, Hadelin, rédac-
teur en chef du Hainaut, à Mons; Désir,
Auguste, rédacteur au Courrier de l’Escaut, à
Tournai; Dons, Hermann, rédacteur en chef de
La Province de Namur, à Namur; Duchesne,
Auguste, attaché à la direction du National ‘Bru-
xellois, à Bruxelles.
MM. Eylenbosch, Gustave, directeur du Volk,
à Gand; Gilbart, Olympe, rédacteur à la Meuse,
à Liége; Gobbe, Henri-Joseph, directeur du
LA SECTION BELGE
Pays Wallon, à Charleroi; Hardy, rédacteur au
Petit Belge, à Bruxelles; Joset, Camille, direc-
teur de l’Avenir du Luxembourg, à Arlon ;
Lybaert, Charles, rédacteur du Fonsenblad, à
Gand; Masset, Georges, directeur de l’Express,
à Liége; Moulinasse, Jules, rédacteur au Pa-
triote, à Etterbeek-Bruxelles ; Mulpas, René,
rédacteur au Journal de Mons, à Mons; Neut,
Edouard, directeur de la Patrie, à Bruges; Pon-
cin, Jules, directeur de l’Echo du Luxembourg,
à Arlon; Quenne, Camille, rédacteur à la Der-
nière Heure, à Bruxelles; Rossel, Emile, direc-
teur de la revue : L’Exposition de Bruxelles,
à Bruxelles; Shéridan, Charles, rédacteur en chef
du Nouveau Précurseur, à Bruxelles; Somville,
Gustave, directeur de la Dépêche, à Liége; Tar-
dieu, Eugène, rédacteur en chef de la Chronique
des Travaux publics, à Ixelles-Bruxelles; Van
Menten, Jean, rédacteur en chef du Handelsblad,
à Anvers; Verdavainne, Georges, correspondant
bruxellois du Journal de Liége, à Bruxelles ;
Verhoeven, Félix, directeur de la Gabelte de Char-
leroi, à Charleroi; Verschueren, Jean, rédacteur
en chef de la Gazette van
Gent; Vinche, Désiré, ré-
dacteuren chef de V Union
libérale, à Verviers ;
Waechter, Alfred, direc-
teur de la Chronique, à
Bruxelles; Van Nylen,
Auguste, directeur de la
Métropole, à Anvers.
La marche
de l’Exposition
Les habitués des con-
certs du Parc ont été
régalés, jeudi après-midi
10 juin, d’une intéres-
sante primeur : celle de
la marche composée par
M. Lecail, l’excellent
chef de la musique des
grenadiers, pour l’Expo-
sition de 1910.
Le succès de cette pre-
mière audition a été très
vif. La marche de M. Le-
cail, écrite sur une mé-
lodie très courte, facile
à retenir, est d’un rythme spirituel, très franc et
très joyeux. Elle porte la gaîté en elle; et c’est de
bon augure pour tous ceux qu’elle entraînera vers
notre prochaine World's Fair.
Elle a mis des fourmis dans les jambes des
nombreux auditeurs qui se pressaient jeudi autour
du kiosque, où la musique des grenadiers exécutait
l’œuvre de son chef. On l’a applaudie avec tant de
chaleur, qu’il a fallu la recommencer.
Voilà une marche qui deviendra sûrement
populaire.
LA PEINTURE
BELGE
LE SALON DE PRINTEMPS
Chaque année, aux premières pousses du prin-
temps, le Salon de la Société des Beaux-Arts
ouvre ses portes, et de plus en plus se répand chez
nous la vogue de ces réunions artistiques interna-
tionales où les œuvres des maîtres les plus réputés
de France, d’Angleterre, d’Allemagne et d’Italie
voisinent avec celles des peintres de notre pays.
Nos compatriotes n’ont d’ailleurs rien à craindre
de cette confrontation. Leur caractère se précise à
ce contact; leurs qualités particulières s’affirment.
Il semble que les uns se complètent par les
autres. A l’idéalisme des Français ou des Italiens,
le réalisme des nôtres s’impose, et notre art est
assez riche en sa diversité, assez abondant dans
son inspiration, pour participer à toutes les aspi-
rations qui peuvent solliciter une àme d’artiste,
émue, vibrante et multiple.
Nos hôtes étrangers sont venus cette année en
grand nombre. Ils étaient de marque. A ceux de
France, de Hollande, d’Angleterre s’étaient joints
cette fois ceux d’Italie, des peintres de Venise qui,
renouant la tradition ancienne, vinrent vers le
Nord, comme vint jadis Antoniello de Messine,
pour interroger à Bruges l’art des Van Eyck,
comme les nôtres descendirent, les uns vers la cité
des lagunes, les autres vers Rome ou vers Florence,
la ville des lys rouges. C’était aussi le juste échange
des nouvelles relations d’art créée depuis deux ans
entre les expositions de Belgique et de Venise, qui
nous donna d’admirer ici les œuvres si profondé-