Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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Le plafonnage du grand vestibule d’honneur est
déjà fort avancé et le -placement du staff à la
façade principale a commencé le ier juillet écoulé.
L’entrepreneur des travaux de la ville de Bru-
xelles, M. Montoisy, a entamé ses travaux le
1er juillet.
Incessamment les travaux de l’usine électrique
de la ville, qui sera établie en face de la façade
principale dans les taillis voisins du Bois, seront
entrepris.
On s’occupe activement de l’aménagement des
jardins de la plaine des sports et de ceux sis vers
la façade principale et le Bois.
On sait que les jardins établis sur le territoire
d’Ixelles seront aménagés par les sections étran-
gères — la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le
Grand-Duché notamment—
qui y feront leur exposition
florale.
Le concours
d’horticulture
■ Les programmes définitifs
du concours d’horticulture
seront prochainement pu-
bliés. Ils comporteront cer-
tainement plus de mille con-
cours divers!
M. De Mot
à Londres
Au cours du récent séjour
qu’il vient de faire à Lon-
dres, M. De Mot, président
du Comité exécutif, a été
l’objet de nombreuses mani-
festations de sympathie.
Le lord-maire a donné
en son honneur un élégant
lunch au Mansion-House. Le ministre de Bel-
gique et la comtesse de Lalaing, le comte de
Liedekerke, M. Edouard Sève, consul général;
M. Windart, vice-consul ; M. Ch. Godchaux, pré-
sident de la Chambre anglo-belge de commerce;
M. Fabry, président du Club belge; M. Mussche
de Vérymont, président de la Société belge de bien-
faisance ; sir Marcus Samuel, ancien lord-maire,
dont on se rappelle la visite à Bruxelles et dont
M. De Mot était l’invité à Londres; M. H. Law-
son et les échevins de la Corporation assistaient à
ce déjeuner.
Le lord-maire, M. George Truscott, a porté en
termes éloquents la santé de M. De Mot. Il a
rappelé les relations de bonne confraternité muni-
cipale qui existent depuis longtemps entre Londres
et Bruxelles, et exprimé l’espoir que ces relations
seraient développées et affermies par l’Exposition
internationale qui doit avoir lieu à Bruxelles l’an
prochain, à laquelle le lord-maire a souhaité le
plus grand succès.
M. De Mot dans une improvisation charmante
a remercié le lord maire des termes gracieux dans
lesquels le premier magistrat de la cité avait porté
sa santé, et il a dit combien il était heureux de la
décision du gouvernement britannique d’être
représenté officiellement à l’Exposition de Bru-
xelles et de lui donner ainsi son patronage. Il a
ajouté que les habitants de Bruxelles envoyaient
à ceux de Londres leur salut dans un esprit
d’affection, de fraternité et de respect.
Le comte de Lalaing, ministre de Belgique, a
ensuite porté la santé du lord-maire et de
la lady mairesse, déclarant que l’on appren-
Jour de paye
drait en Belgique avec satisfaction l’accueil fait à
Londres à un des plus distingués citoyens de Bru-
xelles. Il a ajouté que cette manifestation de sym-
pathie pour un éminent compatriote ne pourrait
que fortifier et rendre plus étroits les liens ami-
caux qui existent heureusement entre la Grande-
Bretagne et la Belgique.
Une visite du Ministre
de l’industrie et du Travail
Le jeudi 17 juin écoulé, le Comité exécutif rece-
vait M. Hubert, ministre de l’Industrie et du Tra-
vail, qu’accompagnaient MM. les directeurs géné-
raux Amelin et Jean Dubois, et Mavaut, chef du
cabinet du Ministre.
Celui-ci fut reçu par MM. De Mot, Dupret,
Lepreux, Delocht, De Lannoy, Keym et van der
Burch; MM. Acker, de Lonneux, Masion et Ha-
maide, chefs de service; auxquels s’étaient joints
M. le duc d’Ursel, commissaire général; MM.
Storms et Paul Scheyven, du Commissariat général.
Le Ministre a visité les travaux et il a vivement
complimenté les membres du Comité exécutif et
les directeurs généraux sur l’état d’avancement
des travaux.
« Vous avez, a-t-il dit à M. De Mot, la foi et la
bonne humeur. Vous les avez communiquées à
tous, et, par là même, vous avez assuré le succès
de l’Exposition. »
Et le Ministre a eu des mots aimables pour
chacun.
Un déjeuner, auquel a assisté le Ministre, a suivi
et on y a bu au succès de
’ notre World's Fair.
La salle des fêtes
M. Acker, architecte en
chef de l’Exposition, a sou-
mis au Comité exécutif le
plan de la salle des fêtes, qui
a été approuvé.
Le plan, très heureuse-
ment conçu, permettra d’in-
staller quatre à cinq mille
personnes dans la salle, lors
des concerts, et douze cents
convives en cas de banquet.
La scène pourra contenir
environ cinq cents exécu-
tants.
A l’étage, quatre salles
seront installées qui donne-
ront asile aux congrès nom-
breux qui auront lieu l’an
prochain.
De nombreux bureaux
sont prévus qui permettront
aux congressistes de tenir
des séances de section.
Les halls
Le Comité exécutif a décidé l’extension des
halls des chemins de fer et des machines; celle
des chemins de fer aura 11,000 mètres carrés et
celle des machines 3o,ooo mètres carrés.
Chaises et fauteuils
L’adjudication pour la fourniture et l’exploi-
tation du service des chaises dans les locaux et
jardins de l’Exposition a eu lieu.
MM. Joseph De Praeter et Henri Depré, de
Bruxelles, ont été déclarés adjudicataires.
LES COURS D’AMOUR AU MOYEN AGE
1
Des différences considérables séparent l’œuvre
comme le parler des troubadours, poètes du Midi
et de langue d’oc, et les trouvères, poètesdu Nord et
de langue â’o'il, bien qu’ils soient de la même famille
littéraire primitive et que leurs productions réu-
nies forment l’ensemble cohérent de la poésie
romane.
Des nuances rattachent la langue des trouvères
au picard, au champenois, au lorrain, à nos patois
wallons; d’autres nuances rattachent celle des
troubadours au provençal, au limousin, au céve-
nal, au gascon et, enfin, à l’idiome imagé, libre,
savoureux des Maures. Et l’esprit de ces deux
catégories de poètes n’est pas moins différent que
leur langage.
Mais il est tels points sur quoi troubadours et
trouvères sont d’accord : les uns comme les
autres sont lyriques; les uns comme les autres —
qu’ils soient grands seigneurs ou vilains, clercs ou
guerriers — ont adopté les préceptes de la cheva-
lerie.
Leur apparition date de la féodalité : c’était
une époque rude et belliqueuse, n’estimant guère
que la force brutale. Or, les troubadours, puis les
trouvères, à l’exemple de ceux-ci, admirent