Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
254
L’EXPOSITION DE BRUXELLES
Service de police. — La Ville prendra à sa
charge les frais du service de police dans la
partie de l’Exposition située sur le territoire de
Bruxelles.
Le poste de police sera édifié aux frais de la
Société de l’Exposition, suivant les indications
de notre administration.
Service d’incendie. — La Ville assumera la
charge du service d’incendie dans la partie de
l’Exposition située sur le territoire de la Ville.
Les locaux nécessaires seront fournis par la
Société de l’Exposition et seront installés con-
formément aux instructions de la Ville.
Subside. — Le subside de la Ville sera de
500,000 francs, payable par moitié le Ier sep-
tembre 1909 et le solde en deux fois, par
1 25,000 francs, les Ier avril et Ier septem-
bre 1910.
Entrées gratuites. — Vingt mille ouvriers dé-
signés par l’Administration communale seront
admis à visiter gratuitement l’Exposition à des
jours à convenir.
Les enfants des écoles gratuites seront admis
à visiter l’Exposition, savoir : trois visites par
école normale et primaire ; deux visites par école
moyenne ; deux visites par école professionnelle
ou technique.
Ces visites se feront en dehors des dimanches
et jours fériés. — Les enfants devront être
accompagnés de leur professeur et un accord
interviendra pour régler les jours de visite et
les moyens de contrôle.
Participation de la Ville. — Le terrain sur
lequel s’édifie le pavillon de la ville de Bruxelles
est fourni gratuitement par la Société de l’Expo-
sition.
Un rapport spécial sera présenté au Conseil
pour le renseigner sur l’état d'avancement des
travaux d’édification du pavillon et sur l’orga-
nisation de l’Exposition de la Ville.
Un rapport spécial sera également présenté au
Conseil pour lui faire des propositions en vue
des fêtes et réjouissances à organiser en Ville à
l’occasion de la grande œuvre de l’Exposition
de 1910.
*
* *
Ajoutons, en parlant de la participation de la
Ville de Bruxelles, que l’organisation de l’expo-
sition du travail à domicile, due à la diligente
activité de M. Camille Huysmans, est en excel-
lente voie.
Comme la ville de Bruxelles a pris l’initiative
de l’entreprise, la présidence a été confiée à
M.De Mot ou au représentant de la Ville, M. A.
Max. On lui a adjoint comme vice-présidents :
le président de la classe 303, à laquelle se
rattache le travail à domicile (M. Brants, pro-
fesseur à l’Université de Louvain), le repré-
sentant du département du travail (M. le secré-
taire général Dubois) et quelques délégués des
provinces et communes importantes, adhérant à
l’œuvre.
Comme membres, il y aura trois conseillers
communaux de la ville de Bruxelles, choisis
dans chaque groupe politique ; un délégué de la
direction générale de l’Exposition ; un délégué
scientifique, qui sera M. Julin, et un secrétaire,
M. Camille Huysmans.
Enfin, comme l’exposition du travail à domi-
cile doit avoir et garder un caractère rigoureux
d’objectivité, il a été jugé indispensable d’ad-
mettre au comité central un nombre égal de
représentants du patronat et de la classe
ouvrière.
M. Wauthoz, conseiller communal suppléant
à Bruxelles, s’est chargé 'de recueillir les adhé-
sions nécessaires du côté patronal.
Les délégués ouvriers seront les fonction-
naires ou les hommes de confiance des organi-
sations syndicales à tendances diverses : M. J.
Bergmans, secrétaire de la commission syndicale
du parti ouvrier et des syndicats indépendants ;
le Rév. P. Rutten, secrétaire des unions pro-
fessionnelles chrétiennes, et M. Augusteyns, dé-
puté, délégué des organisations libérales.
INFORMATIONS DIVERSES
Le premier Congrès international
d’Agriculture tropicale
Sous la présidence du comte H.d’Ursel, ancien
sénateur, président de la Société d’études d’agri-
culture tropicale, s’est tenue, le 14 juillet, dans
la grande salle des conférences d’un hôtel mi-
nistériel de la rue de
la Loi, une importante
assemblée du comité
belge d’organisation du
premier congrès inter-
national d’agriculture
tropicale, qui aura lieu
l’an prochain, à Bru-
xelles, du 22 au 25
mai.
Remarqués notam-
ment dans la salle : le
général Donny ; Tib-
baut, député ; Arnold,
directeur général au
ministère des colonies ;
C. van Overbergh, di-
recteur général au mi-
nistère des sciences et
des arts ; P. De Vuyst,
inspecteur principal de
l’agriculture ; le doc-
teur Dryepondt, de la
Compagnie du Kasaï ;
Vanderkam, directeur
de l’Ecole d’horticul-
ture de Vilvorde ; M.
Lonay, directeur de
l’Ecole provinciale de
mécanique agricole du
Hainaut ; Meuleman,
vétérinaire au Ier guides ; M. Pynaert, directeur
du jardin botanique d’Eala, etc.
M. De Wildeman, conservateur au Jardin
botanique de Bruxelles et dirigeant le secré-
tariat général du congrès avec M. De Vuyst,
rend d’abord compte de la réunion tenue ré-
cemment à Paris par l’Association internationale
d’agronomie coloniale, et à laquelle s’étaient fait
Façade principale. — Le placement du staff
représenter l’Allemagne, la France, l’Angleterre,
le Honduras, le Japon, le Chili, le Brésil, la
Chine, la Colombie, le Costa-Rica, l’Equateur,
l’Espagne, le Nicaragua, les Pays-Bas, le Por-
tugal, le Pérou, le Siam, etc. Au cours de cette
réunion furent discutées les questions à mettre
à l’ordre du jour du congrès : main-d’œuvre aux
colonies, acclimatement du bétail, plantes caout-
choutifères des divers
pays tropicaux, mala-
die des cacaoyers, en-
seignement de l’agri-
culture tropicale aux
colonies et dans la
mère - patrie, spéciali-
satiot ides jardins bo-
taniques dans les re-
cherches d’agriculture
tropicale, propagation
des insectes et crypto-
games nuisibles, l’al-
cool aux colonies. En
terminant l’exposé de
son intéressant rapport
très applaudi, M. De
Wildeman fait remar-
quer que, sur la sug-
gestion des Anglais, il
sera loisible à chaque
membre du congrès de
présenter une question
de toute dernière ac-
tualité, un « fait nou-
veau » de science co-
loniale.
Parlant du program-
me du congrès, le gé-
néral Donny fait alors
remarquer qu’il y aura,