Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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dernière actualité, un « fait nouveau » de science
coloniale.
Discutant le programme du congrès, le gé-
néral Donny fait alors remarquer qu’il y aura
bientôt au Katanga une importante émigration,
que des villes et villages vont sortir de terre,
qu’il faudra nourrir tout ce monde-là. Et
comment ? Pas de bétail. Comment nourrir aussi
le bétail qu’il faudra donc introduire ? Par la
création de prairies artificielles. C’est là, semble-
t-il, une question à discuter par le congrès. A
quoi M. De Wildeman répond qu’au question-
naire général il est fait mention de l’influence
du facteur alimentation.
M. Tibbaut propose la publication du ques-
tionnaire que recevraient tous les adhérents.
L’honorable député de Termonde a dit aussi que
cette question se rapporte à la « main-d’œuvre
des blancs » ; il fait remarquer qu’en Rhodésie
il y avait 200 blancs en 1890, et qu’il y en
a 14,886 en 1909 ; que la « vague humaine
qui vient du Sud va se jeter sur le Katanga, et
il ne faut pas laisser aux étrangers seuls le soin
de coloniser ; il est extrêmement urgent de créer
des fermes d’expérience
employés et mi-colons
teurs discutent encore
les questions d’acclima-
tement et de main-
d’œuvre, et, sur la pro-
position de M.De Wil-
deman, il est décidé
de nommer une com-
mission pour mettre de
l’ordre dans ces ques-
tions, après que M.
Arnold eut encore sug-
géré, notamment, de
faire appel à l’expé-
rience de M. Buttgen-
bach, qui s’occupe de
colonisation au Katan-
ga, où des fermes exis-
tent déjà.
Après l’observation
de M. Dryepondt que
les méthodes de récolte
des plantes caoutchou-
tifères devraient égale-
ment être discutées au
prochain congrès, et la
remarque que fait M.
De Wildeman qu’en
France des monogra-
phies s’élaborent sur
à l’aide de blancs, mi-
libres ». D’autres ora-
chaque plante à caout-
chouc, M. Lonay cri-
tique la division en sections, que défend le
secrétaire général, vivement appuyé par M. van
Overbergh, qui fait remarquer que, si l’on en
vient à discuter le système de sections, peut-
être mauvais en théorie, mais bon en pratique,
chacun en présentera un. Or, il importe d’agir
vite.
Après quelques échanges de vues autour du
questionnaire, la réunion prend fin vers midi.
Le retour du Prince Albert
Anvers et Bruxelles ont fêté le lundi 16 août
le retour du prince Albert. L’absence de l’hé-
ritier présomptif a duré près de quatre mois et
demi ; le prince Albert s’était en effet embarqué
à bord de YArmadale Castle le 3 avril, à
Southampton, pour le Cap. Du Cap il a gagné
Broken-Hill et de là le Congo, qu’il a traversé
entièrement en suivant le cours du fleuve.
Le prince Albert a effectué un voyage de
34,940 kilomètres ; ce chiffre se décompose
comme suit: 29,114 kilom. en bateau ou en
pirogue, 4,634 par voie ferrée et 1,192 par
marches.
La princesse Albert avait été attendre son
mari à Ténériffe.
Désireux, dans l’intérêt même du pays et pour
sa propre documentation, de se rendre compte
de l’importance de notre colonie, le prince Albert
l’a parcourue de part en part, visitant la région
minière, les chantiers de construction des voies
ferrées, les stations, les fermes modèles, les
camps militaires, les missions, les factoreries,
les centres administratifs. Il a vu ce que ses
compatriotes ont réalisé en trente ans pour la
prospérité de l’œuvre africaine créée par le Roi
et ce qui reste à faire.
Le prince Albert a accompli un véritable
voyage d’apprentissage royal et le pays lui a
montré par son enthousiaste réception qu’il lui
en savait gré.
L’Exposition du travail à domicile
à
Le comité central de l’exposition du travail
domicile, constitué en vue de la world’s fair
de 1910, vient de se réunir.
LeS GALERIES DES SECTIONS ÉTRANGÈRES
M. l’échevin Max présidait la séance.
M. C. Huysmans, secrétaire, a rendu compte
des divers travaux et des démarches faites jus-
qu’à ce jour, et il a fait rapport sur la question
financière. Bruxelles a voté 20,000 francs ; le
comité de l’Exposition 10,000 francs, plus la
disposition gratuite du terrain ; la province de
Brabant 12,500 francs et le Hainaut, comme
premier subside, 2,500 francs. Plusieurs con-
seils communaux et provinciaux ont accueilli
favorablement les demandes de subside et les
renseignements reçus font bien augurer de la
rentrée des fonds.
Sur le conseil de M. le comte van der Burch,
le comité a décidé de demander comme empla-
cement les terrains situés à côté de la section
allemande et près de l’exposition des habitations
ouvrières modernes de M.l’architecte Hellemans.
Ce rapprochement des deux contrastes, habi-
tations ouvrières telles qu’elles devraient être,
à côté de nos maisons urbaines et rurales telles
qu’elles sont, suscitera le plus vif intérêt.
La partie bibliographique et statistique a été
confiée à M. Julin, qui a bien voulu se charger
de faire dresser les cartes et diagrammes, et de
diriger le compartiment photographique.
M. Bergé a suggéré l’idée de créer pour tous
les ouvriers à domicile, qui ne pourront pas
travailler dans l’exposition, des films cinéma-
tographiques, qui reproduiront l’exécution du
travail dans toutes les manipulations successives.
C’est une nouveauté qui rendra vraiment ins-
tructives les conférences qui seront données par
les sociologues et hommes d’œuvre. M. Solau
a été chargé d’étudier cette question.
Les sous-comités techniques seront constitués
provisoirement par MM. Max, Julin, C. Huys-
mans et A. Neuckens et la liste en sera pré-
sentée à la première réunion du comité central.
M. le R. P. Rutten a exprimé le désir de
voir un comité spécial collaborer à l’œuvre
pour l’étude des maladies professionnelles et de
l’hygiène spéciale des travailleurs à domicile.
Le secrétariat a décidé de s’adresser à M. le
docteur Capart fils pour la constitution de ce
groupement.
Le comité a choisi comme architecte M. Helle-
mans, qui a été délégué pour visiter l’exposition
similaire d’Amsterdam.
Bref, tout marche à
souhait et la réussite
de l’exposition du tra-
vail à domicile, cette
œuvre de pédagogie
ouvrière, est d’ores et
déjà assurée.
La Salle des
fêtes
L’adjudication
la construction
pour
de la
salle des fêtes a eu lieu.
C’est M. V. Bertaux
qui a été déclaré adju-
dicataire.
Les Jardins
Ceux-ci, ainsi que
nous le disions d’autre
part, promettent d’être
d’une réussite parfaite.
En effet, outre les
nombreuses expositions
florales étrangères, le
comité exécutif s’appli-
que à donner aux jar-
dins tout le charme et
la variété qu’il est possible d’en tirer.
Et, à cet égard, il vient d’obtenir une parti-
cipation des plus heureuses: MM. Maricx,
Laburiaux et Colaux, les concessionnaires de
l’entreprise générale des jardins, lui ont offert
d’établir, à gauche de l’entrée principale — le
long des terrasses de Bruxelles-Kermesse, —•
un jardin pittoresque alpin. Avec le concours
de M. Dumilieu, le rocailleur bien connu, ils
arrangeront dans toute la longueur de l’escar-
pement un jardin coupé de sentiers accidentés
qui sera un émerveillement pour les yeux et,
empressons-nous de le dire, à travers lequel
le public aura libre accès.
Le Palais des fêtes
A côté de la Royale belge, au cœur même
de la cité nouvelle, entre le Treurenberg, la rue
du Gentilhomme et la rue des Colonies, s’élè-
vera le Palais des fêtes.