ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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270 L’EXPOSITION DE BRUXELLES le buste de la princesse Elisabeth, très noble, celui de Mme Samuel - Kleeberg, qui orne le Musée de sculpture de Bruxelles, ceux de MM. Mesdach de Ter Kiele, Paul Hymans, du peintre Khnopf, la Mélancolie, une jeune Ophélie sans doute tenant dans les plis de sa robe délica- tement relevée en un geste gracieux quelques fleurs éparses, la Méditation, une belle figure tombale, Lassitude, une femme assise sur un banc, l’attitude abandonnée, la tête doucement pen- chée, les bras étendus dans un grand geste de fatigue et de renoncement ; puis des médaillons, des médailles. Sous un globe de verre, légère et délicate en sa miniature, une petite statuette de bronze sur un socle de marbre vert mordoré que ceint une guirlande antique dorée : c’est la Joueuse de flûte, une œuvrette exquise, inspirée des plus purs Tanagra. Mais, entre toutes, une œuvre nous retient, nous captive. L’artiste vient de détacher les bandelettes qui entourent, telle une momie, une statue de terre glaise, qui nous apparaît dans sa beauté, subitement offerte au visiteur et au maître lui-même. C’est la figure de l’Adolescent, du Monument du navire-école, dont la maquette attira tantôt notre attention. Maintenant c’est un des personnages, le principal, qui se détache dans la clarté de l’atelier. M. Samuel ne l’a pas vu depuis deux mois, depuis le moment où la statue, sortie de ses mains, fut enfermée dans sa gaine d’étoffes. Elle en sort splendide. La matière a pris corps. Et c’est comme une révé- lation. L’adolescent apparaît triomphant. Sa poitrine encore frêle semble déjà aspirer l’air du large, dans l’espoir du départ prochain. Tout son corps se tend vers les terres, vierges pour lui, qu’il se dispose à parcourir. Et nous savons que dans le groupe définitif une femme au geste noble, la Belgique, semble le retenir un peu pour lui donner un dernier conseil, pour guider sa confiance imprudente. Il y a tant de beauté juvénile dans ce regard, tant de viril courage sur ce visage, tant de mouvement, d’élan en l’attitude de ce jeune corps porté en avant dans un sublime enthousiasme, que le maître, devant cette œuvre très belle, revue après une longue absence, semble étreint tout à coup d’une poignante émotion... Arthur De Rudder. INFORMATIONS DIVERSES Les sympathies allemandes Sous le titre « L’Exposition universelle de Bruxelles en 1910, par M. le conseiller intime de gouvernement Albert, commissaire impé- rial », le Berliner Tageblatt publie l’article que nous reproduisons et qu’il fait précéder des lignes suivantes : Lorsque' l’administration impériale décida, l’an dernier, de participer offi- ciellement à l’Exposition universelle de Bruxelles en 1910, on discuta dans le public le « pour et le contre » de cette participation, attendu que l’industrie allemande s’était prononcée formelle- ment contre le projet d’exposition. De- puis lors, on a peu publié sur cette exposition. C’est pourquoi nous avons pris l’initiative d’interroger le commis- saire impérial chargé de l’organisation de la Section allemande. M. Albert a bien voulu nous faire les déclarations suivantes : « La marche des travaux préliminai- res de la Section allemande a donné un résultat qui a étonné jusqu’à l’adminis- tration impériale, qui cependant avait attiré l’attention des groupes industriels allemands sur l’importance de l’Expo- sition de Bruxelles. Déjà, dès le début des travaux, on acquit la certitude que la participation serait plus grande que ne pouvait le faire prévoir d’abord l’at- titude des industriels. Dans l’intervalle, le projet original de la Section alle- mande, pour lequel la coopération des administrations de l’Etat devait être si importante, fut de nouveau modifié, et un accroissement considérable a été prévu. D’après le plan définitivement adopté, la Section allemande compren- dra plus de 30,000 mètres carrés et, par conséquent, elle ne sera pas sensi- blement inférieure à l’étendue des sections alle- mandes des précédentes expositions universelles. Et, malgré cela, la place ne suffit plus et, comme le projet définitif a été agrandi jusqu’à ses dernières limites, la direction du comité allemand se trouve dans la désagréable situation de refuser constamment les offres qui lui sont faites par l’industrie. » La coopération du comité allemand de l’Ex- position de Bruxelles en 1910, qui a été fondé par la Commission permanente pour l’industrie alle- mande, en connaissance de cause et d’accord avec l’administration impériale, ainsi que la coopération de son directeur et président, le conseiller intime de commerce M. Ravené, sont naturellement très importants pour la bonne Pavillon de la Ville de Bruxelles. marche des travaux. Par conséquent, la com- préhension que l’on a maintenant de l’impor- tance de l’Exposition de Bruxelles et l’utilité d’une participation allemande considérable est dirigée dans de bonnes voies, et ceci indépen- damment du fait que par l’adhésion d’une série de membres, particulièrement de M. Schiess, de Dusseldorf ; de M. Lanz, de Mannheim ; de M. Lehmann, de Dresde; de M. Pétri, de Nuremberg; de M. Castell, de Mayence, et d’autres, l’intérêt que prennent les grandes firmes à l’Exposition de Bruxelles s’est révélée d’une manière non équivoque. » Le terrain de l’Exposition s’étend entre le bois de la Cambre et le parc du Solbosch. Tout contre Walter, » De le parc s’appuie la Section allemande, et celle-ci est établie dans les halls qui lui sont propres et qui forment un tout. Le groupement et les plans des cons- tructions allemandes ont été exécutés par l’architecte munichois professeur Emmanuel von Seidl, qui précisément dispose d’une grande expérience en ma- tière d’exposition et qui unit les con- naissances des principes du modernisme avec des talents pratiques très sûrs. Cet artiste a, de plus, une habileté spéciale à disposer le bâtiment dans le paysage qui l’entoure et à combiner l’un et l’autre dans un ensemble harmonique. » Au début il s’était agi simplement de placer un bâtiment représentatif en- cadré par des constructions plus basses, destinées aux beaux - arts, tandis que l’industrie aurait été reléguée dans les halls de la Belgique. Les discussions qui ont eu lieu sur place nous ont con- duit à cette idée qu’il fallait placer toutes les constructions se rapportant aux objets énumérés plus haut dans le parc, où il y a encore de l’espace pour édifier un petit restaurant de luxe et un bâtiment prévu pour les brasseries allemandes. L’Allemagne peut ainsi créer un grand ensemble de construc- tions s’harmonisant avec le parc voisin, d’une allure imposante et formant fond aux galeries internationales. » A l’aménagement intérieur pratique et artistique des halls ont concouru des artistes tels que Peter Behrens, de Berlin ; Martin Dülfer, de Dresde; Bruno Paul, de Berlin ; l’architecte Otto de Berlin. plus, on a pensé de distinguer les diffé- rents halls par diverses colorations et ainsi, par le coude à coude de tous les artistes qui prendront part à l’œuvre, de résoudre un grand problème de la couleur.» Le Berliner Tageblatt donne ensuite un aperçu des participations étrangères, et l’article se ter- mine par ces mots : « D’après tout ce qui précède, on pourra se