Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
L’EXPOSITION DE BRUXELLES
273
800 mètres carrés que le Brésil avait retenue
à 1,800 mètres, et finalement il devra se con-
tenter de 1,200 mètres carrés. Ce sera beaucoup
déjà, mais le gouvernement brésilien voulait da-
vantage, parce qu’il veut faire beau, grand et
bien : le pavillon brésilien sera luxueux et mettra
bien en relief les nombreuses richesses de ce
pays avec lequel la Belgique a noué déjà de
nombreuses affaires lucratives, qui iront en s’af-
firmant et en s’accroissant.
*
* *
L’Etat de Saint-Paul a l’intention d’ériger,. en
dehors de la commission officielle brésilienne,
un petit pavillon dans les jardins, dans lequel
seront distribués les produits de cet Etat si
prospère, et tout particulièrement les cafés dont
un salon de dégustation gratuite sera aménagé
dans l’intérieur de la construction de cet Etat.
République argentine
Le gouvernement de la République Argentine
a nommé le baron Hubert Beyens commissaire
général de la section argentine à l’Exposition
de 1910.
Le baron Beyens a séjourné durant plusieurs
années à La Plata ; sa connaissance particulière
des grandes industries et des rapports financiers
et commerciaux de l’Argentine avec la Bel-
gique le désignaient tout naturellement.
Sa nomination est le gage d’une coopération
importante de la grande république sud-améri-
caine au tournoi pacifique de 1910.
Guatémala
A propos de la participation du Guatémala
à l’Exposition de Bruxelles de 1910, disons que
par ordre du président de la république le
commissariat général du gouvernement près
l'Exposition est placé sous la dependance
et la direction de M. FI.-E. van der Cruycen,
consul général du Guatémala à Bruxelles.
Pérou
Le comité exécutif vient d’être avisé de la
participation officielle du Pérou.
Exposition de Liège 1905. — Concours d’habitations ouvrières.
L’HABITATION POPULAIRE A L’EXPOSITION
(Premier Article.)
La question sociale et le projet de M.Emile Hellemans.
— Efforts plus ou moins heureux dans les divers pays
d’Europe pour l’amélioration des logis du peuple.
La question économique.
I
L’amélioration de l’habitation urbaine, et no-
tamment de l’habitation populaire est une des
questions qui s’imposent partout à 1 étude de
ceux qui savent voir et prévoir les besoins de la
société contemporaine ; elle a, au point de vue
de la prospérité commune, une grande impor-
tance, puisqu’elle doit être un bienfait pour 1 exis-
tence humaine, capital précieux des nations ; elle
intéresse à la fois l’hygiène et les mœurs. Aussi
peut-on dire : avec le souci de l’air pur, de la
lumière et du confort dans la construction du
logement à bon marché, c’est de la santé phy-
sique et morale qui a pénétré dans les quartiers
pauvres des principales villes européennes.
Mais ces choses ne sont pas suffisamment
reconnues, ni même connues ; l’élan qui a dirigé
notre siècle vers cette belle conquête pacifique,
aux conséquences incalculables, n’a pas encore
toute l’ampleur qu’il faudrait ; il n’est ni assez
unanime ni assez soutenu.
Voilà pourquoi il est juste que l’on applaudisse
à l’initiative de M. Emile Hellemans, 1 architecte
des maisons ouvrières de la ville de Bruxelles,
proposant d’installer dans les jardins de l’Expo-
sition, avec la participation non seulement de
notre pays, mais des pays étrangers, une véri-
table colonie des types de maisons populaires
les plus parfaits qui aient été utilisés jusqu à
présent.
Les administrations compétentes se sont inté-
ressées à ce projet, dont la réalisation effective
constituera une des plus remarquables entre les
œuvres sociales représentées à la prochaine
Exposition, et déjà son propagateur est assuré
du concours de nombreuses villes et communes :
Bruxelles, Ixelles, Anderlecht, Gand, Liège,
Chênée, Tournay et Waremme pour la Bel-
gique; Essen et Brême pour l’Allemagne;
Luxembourg pour le Grand-Duché; plusieurs
des cités industrielles de France et d’Angleterre
ont répondu à l’appel de M. Hellemans et se-
conderont sa généreuse tentative en y coopérant.
Certes, l’Exposition de Liége, en 1905, avait,
elle aussi, sa colonie ouvrière, mais les construc-
tions qu’on y voyait étaient exécutées en maté-
riaux durables, car elles étaient destinées à
subsister, et ceci les avait exclues forcément
de l’enceinte de l’Exposition même; c’est a
Cointe qu’elles se trouvaient, et leur éloigne-
ment sur ce plateau a nui à leur succès, qui
méritait d’être très vif.
Les maisons populaires de l’Exposition de
Bruxelles seront réunies dans la partie des jar-
dins empruntée à la propriété Scheyven, louée
à cet effet ; ce seront des modèles en staff, ce
qui n’empêchera pas de les construire à la gran-
deur d’exécution définitive ni de les meubler
d’un mobilier en rapport avec leur destination.
Le but qu’on se propose en mettant ainsi sous
les yeux du public ces gabarits d’architecture,
c’est de fournir à tous, mais spécialement aux
ouvriers et aux administrateurs de sociétés de
construction, le moyen de les apprécier, de les
comparer entre eux et, en somme, de juger,