Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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nements : i° à tous les fonctionnaires et em-
ployés de l’Etat, de toutes les provinces et de
toutes les communes ; 2° aux militaires de tous
grades, tant en activité que ceux à la retraite ;
3° aux membres du personnel enseignant tant
de l’Etat que des communes et que des écoles
adoptées ; 4° aux enfants au-dessous de 1 5 ans.
Les personnes appelées à bénéficier de la ré-
duction présenteront des pièces justificatives de
leur qualité en même temps qu’elles remettront
leur photographie à la direction du service des
entrées.
La femme et les enfants non mariés habitant
sous le même toit que l’intéressé et qui sont
appelés, en vertu des dispositions prises par le
comité exécutif, à jouir de la même réduction
devront produire un certificat délivré par le
bureau de la population de leur commune.
Des ouvriers ont demandé s’il ne serait pas
possible qu’on leur accordât des diminutions
sur le prix d’entrée à l’Exposition.
Le comité exécutif, s’il adhérait à toutes les
demandes de ce genre qui lui parviennent de-
vrait accorder 75 p. c. de diminution à tous les
Belges.
Mais il n’est pas sans intérêt de rappeler qu’il
sera distribué pendant l’Exposition plus de
100,000 entrées gratuites aux ouvriers.
D’après l’accord qui a été conclu entre la
Compagnie de l’exposition et le gouvernement,
75,000 entrées doivent être remises au commis-
sariat général du gouvernement, et, en échange
des avantages faits par la ville de Bruxelles,
le comité exécutif a également promis à celle-
ci de lui délivrer 20,000 entrées gratuites en
faveur des ouvriers de l’agglomération. Enfin,
le comité s’est engagé vis-à-vis de la Ville à
laisser pénétrer trois fois gratuitement les élèves
de toutes les écoles non payantes de Bruxelles.
UNE SEMAINE FRANCO=BELGE A NANCY
NANCY ET SON EXPOSITION
Du 25 au 28 septembre se sont déroulées dans
la coquette ville de Nancy des fêtes franco-
belges dont nos compatriotes garderont long-
temps le souvenir.
L’est de la France — et tout particulièrement
le département de Meurthe-et-Moselle et le pla-
teau de Briey — est devenu depuis quelques
années le centre d’un mouvement industriel in-
tense, grâce aux découvertes de gisements de
avec l’aide de capitalistes belges, et nous rele-
vons, dans les conseils d’administration de plu-
sieurs d’entre elles, ainsi que parmi les ingé-
nieurs qui prennent part à leur direction, de
nombreux compatriotes.
Si la Nature a si richement doté cette partie de
la France de minerai de fer, les gisements de
houille, par contre, y sont extrêmement rares, et
leur exploitation est, en tout cas, rendue fort
maine franco-belge à laquelle ils avaient invité
les bourgmestres des villes de Liége et de Bru-
xelles, une délégation du comité exécutif de
l’Exposition de Bruxelles en 1910, ainsi que des
délégués du comité belge des expositions à
l’étranger.
Cette invitation a reçu aussitôt le plus vif et
le plus enthousiaste accueil en Belgique.
Le bourgmestre de la ville de Bruxelles, les
Cliché de la maison des Magasins Réunis, Nancy.
La FOULE ATTENDANT L’ARRIVÉE DE M. De MoT.
Cliché de la maison des Magasins Réunis, Nancy.
Entrée de la délégation belge a l’Exposition.
minerai de fer dont la richesse dépasse dans
des proportions formidables les gisements les
plus riches que l’on connaisse dans l’Univers.
Il semble que la Nature prévoyante ait voulu
cacher dans son sein, jusqu’en ces dernières
années, les richesses admirables qu’il renfermait
pour donner à cette région, si cruellement
éprouvée il y a 39 ans, une compensation aux
trésors que l’Allemagne victorieuse lui avait
enlevés en annexant la partie de la Lorraine
connue pour la richesse de ses dépôts miniers.
Depuis un quart de siècle, des prospections
savamment menées ont révélé la présence de
dépôts de minerai de fer qui semblent devoir
être inépuisables. Les concessions accordées par
le gouvernement français ont fait éclore dans
toute cette région une industrie puissante qui
exporte déjà dans les pays voisins des millions
de tonnes de fer et d’acier qui sortent des hauts
fourneaux disséminés sur le plateau de Briey
et dans les régions avoisinant immédiatement la
ville de Nancy.
Plusieurs de ces industries ont été fondées
difficile, sinon impossible et peu rémunératrice
pour les capitaux qui y seraient engagés, en
raison des profondeurs des gisements.
Ces industriels sont donc tributaires, pour leur
charbon, des contrées avoisinantes et l’industrie
charbonnière belge exporte annuellement plus
de 700,000 tonnes de charbon destiné à ali-
menter les hauts fourneaux dans cette partie
de la France.
Un échange important de fonte, de fer et
d’acier français contre de la houille belge s’est
établi depuis quelques années et la Belgique fut
ainsi appelée à bénéficier des trésors que ren-
ferme la terre lorraine.
La ville de Nancy, capitale de l’est de la
France, a jugé opportun de donner aux Lorrains
et aux Belges, que tant d’intérêts commerciaux
et industriels rapprochent, l’occasion de se ren-
contrer, afin de se connaître davantage.
La municipalité de Nancy et les dirigeants de
l’exposition régionale, qui a attiré dans ses murs
une foule énorme de visiteurs depuis plusieurs
mois, avaient décidé l’organisation d’une se-
échevins Fraigneux et Falloise représentant le
bourgmestre de la ville de Liége, retenu dans
sa ville pour cause de santé; M. Lepreux,
membre du comité exécutif de l’Exposition de
Bruxelles ; MM. Keym et le comte Adrien van
der Burch, ses directeurs généraux ; M. Gody,
commissaire général adjoint du gouvernement
belge à l’Exposition de Bruxelles en 1910;
M. Canon-Legrand, président de la Société coo-
pérative des expositions ; MM. De Backer et
Flagey, délégués par le Comité belge des expo-
sitions à l’étranger, débarquaient à Nancy, le
vendredi 24 septembre au soir.
Plusieurs membres du comité belge avaient
tenu à se joindre à ces délégations officielles
et nous avons relevé parmi eux MM. Ropsy-
Chaudron, Henin, Monnoyer et Demoulin,
administrateur-délégué de Sambre-et-Moselle.
Le samedi 25, au matin, un train spécial em-
menait les délégués belges, ainsi que M. Vilgrain,
président de la Chambre de commerce de Nancy,
M. Laffitte, directeur général de l’Exposition
de Nancy, M. Lebrun, député de l’arrondisse-