ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 462 Forrige Næste
3o2 L’EXPOSITION DE BRUXELLES Je lève mon verre à ceux que je considère comme des collaborateurs et des amis I » (Longs applaudissements.) Le duc d’Ursel, commissaire général du gou- vernement, a pris la parole en ces termes : « Je serais mal avisé si j’avais la prétention de dire quelque chose de nouveau à des gens pour qui le fait du jour est déjà de l’histoire an- cienne et dont la plume alerte a esquissé un tableau au moment même où les événements se déroulent. » Je veux seulement vous deman- der votre concours. Vous voyez que je n’invente rien, et votre profession vous a depuis longtemps accoutumés à de pareilles sollicitations. » La visite que vous venez de faire sur les chantiers de l’Exposition a pu vous convaincre du colossal effort que prépare la Belgique afin de se montrer digne de sa réputation. Le comité exécutif déploie une inlassable ardeur ; le gouvernement ne lui a pas ménagé ses encouragements. » Sans entrer dans les détails, il n’est pas inutile de rappeler ici le haut patronage qu’il a accordé à la société orga- nisatrice et qui a attiré à Bruxelles la partici- pation officielle de si puissantes nations, dési- reuses de comparer leurs forces dans toutes les branches de l’activité humaine. » Mais c’est notre production nationale sur- tout que les pouvoirs publics ont tenu à mettre en relief. Par des subsides importants, par de Visite des membres de la Presse. nombreuses facilités accordées à nos exposants, le gouvernement a tenu à prouver à nos savants, à nos artistes et à nos industriels le légitime souci qu’il a de leurs intérêts et de leur répu- tation. » C’est donc de l’union du comité exécutif et du gouvernement représenté par le commissariat- général, union dont je me réjouis chaque jour davantage, que sortira le succès final. Mais dans cette tâche laborieuse que nous avons entreprise nous avons besoin d’une puissante collaboration, et c’est la vôtre, Messieurs, que je viens solliciter. C’est la Presse qui conduit et dirige les masses, elle est une formidable puissance dont au- cune entreprise ne peut se passer ; nous lui confions donc l’avenir de notre Exposition, assurés de le placer en bonnes mains.Votre bienveillance, Messieurs, je la demande sans crainte de refus et je sais qu’en levant mon verre à la Presse, c’est la Belgique tout entière que j’acclame.» Des applaudissements accueillent ce discours, et M. Rotiers, président du comité de la Presse à l’Exposi- tion, remercie en excellents termes MM. De Mot et d’Ursel de leur aimable discours. Aux acclamations de tous, il salue dans MM. Eugène Keym et le comte Adrien van der Burch, les vaillants directeurs généraux, la meilleure part des résultats atteints jusqu’à ce jour. Visite des membres de la Presse. MW Visite des membres de la Presse. LA FRANCE A L’EXPOSITION DE BRUXELLES Une interview de M. Dedet. Un confrère liégeois a rencontré M. Paul Dedet, commissaire général adjoint du commis- sariat général du gouvernement français près l’Exposition de Bruxelles, avec lequel il a causé de la grande world’s fair bruxelloise. « La participation française s’annonce gran- diose, a dit M. Dedet ; déjà plus de 30,000 mètres carrés de halls sont couverts et loués et cet espace sera certainement insuffisant. L’agri- culture exposera d’une façon péremptoire ; elle aura son pavillon spécial. De même pour les colonies françaises, qui profiteront de cette exhi- bition pour faire une démonstration importante. » Déjà l’Algérie a commandé son pavillon, qui couvrira 500 mètres carrés et groupera 1,200 exposants au moins. » La Tunisie prépare une nouveauté: elle compte organiser dans son pavillon un souk, c’est-à-dire un bazar tenu par des indigènes et dans lequel ne seraient vendus que des pro- duits tunisiens. Ce ne serait pas là le moindre attrait de l’Exposition. » Les colonies françaises auront un autre pa- villon encore et déjà M. Schwob, qui sera le commissaire spécial de cette vaste section de la participation de la grande République, s’apprête à commencer les travaux des palais de staff blanc aux tourelles joyeusement pavoisées. » La ville de Paris, a continué M. Paul Dedet, compte également faire très grand et très beau. Non seulement, comme elle le fit à Liége, elle embellira l’Exposition bruxelloise par la magni- ficence de ses jardins, mais encore occupera- t-elle dans la fameuse galerie du Solbosch, toute l’extrémité, où elle saura grouper de quoi intéresser les millions de visiteurs qu’attendent nos compatriotes et leur Manneken-Pis. » Enfin, la section française aura son propre restaurant : les maisons Duval, bouillon fameux, et Grüber, bière non moins fameuse, se sont associées pour faire là quelque chose de digne à la fois de la France, qui sait préparer les plats et remplir les futailles, et de la capitale belge, qui a la réputation de savoir les vider. » Je ne vous parlerai pas de l’Exposition française des beaux-arts, dont M. Heurteloup, une autre de nos connaissances, a la charge. » Je ne vous dirai que deux mots de l’Expo- sition... intellectuelle, qui, une fois encore, amè- nera les premiers savants de France pour confé- rencier sur les sujets d’actualité, et, enfin, je vous signalerai une innovation : un salon de l’ornementation, qui promet d’être une nouvelle merveille. »