ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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3io L’EXPOSITION DE BRUXELLES Les fédérations et sociétés mutualistes à l’Exposition Le comité de la classe 108 vient d’adresser la circulaire suivante aux présidents de ces groupements : « Par suite du grand succès que rencontre, en Belgique et à l’étranger, la participation à l’Exposition de Bruxelles en 1910, les services compétents ont dû retarder et modifier à plu- sieurs reprises la détermination de l’étendue et la répartition des locaux destinés aux différents groupes, notamment à celui de l’Economie so- ciale, qui comprend la classe des Institutions de prévoyance. » Aujourd’hui que ces difficultés sont apla- nies et qu’un emplacement plus vaste qu’à l’Exposition de Liége nous est assuré, il est devenu possible au comité de la classe 108 de donner aux mutualités les indications nécessaires à leur participation. » L’organisation fédérative favorise de plus en plus la multiplication et la consolidation des services de la mutualité ; c’est donc aux fédéra- tions nationales et régionales, ainsi qu’aux caisses de réassurance et d’invalidité que s’adresse, en premier lieu, la présente invitation. » Les sociétés qui leur sont affiliées ont le plus grand intérêt à former avec elles des expo- sitions collectives qui montreront aux visiteurs, sous la forme la plus compréhensive, l’impor- tance et les développements du service public qu’assume la mutualité. Les sociétés ainsi grou- pées pourront obtenir, en tant que collabora- trices, des récompenses individuelles, tout en bénéficiant aussi, au point de vue honorifique, des distinctions d’un degré plus élevé accor- dées éventuellement aux collectivités dont elles font partie. » Quant aux sociétés non fédérées, elles sont invitées à constituer entre elles, en vue de l’Exposition, des collectivités du même genre. Les sociétés qui demeureront isolées peuvent, si elles comptent cinq cents membres au moins, ou, au cas où elles ont cinq années d’existence, cent membres seulement, obtenir, dans la mesure où cela sera possible et par ordre d’importance, des emplacements à la cimaise pour les tableaux relatifs à l’organisation et à l’activité de leurs services. » Il ne peut être garanti aux mutualités ne répondant à aucune de ces conditions, que des emplacements soit sur tables en tourniquets, soit dans des vitrines ou armoires. » Les associations sont priées d’exposer leur situation arrêtée au 31 décembre 1909, afin d’établir l’état actuel de la mutualité en ce qui les concerne. Des renseignements trop anciens ou dont il a déjà été fait état antérieurement pourront être écartés. Il est essentiel, dans une matière qui comporte une exposition de chiffres et de diagrammes, d’éviter la monotonie, et de solliciter l’attention du public non initié par des tableaux dressés sous une forme nouvelle et intéressante pour tous les visiteurs. » L’emplacement est offert à titre gratuit aux institutions qui n’ont pas un but commercial ou lucratif ; celles-ci n’auront pas à intervenir non plus dans les frais d’installation, de décoration générale, ni de gardiennat. Elles n’auront donc à leur charge que ceux relatifs à la confection des documents qu’elles désirent exposer. » Toutes ces dispositions concernent les mu- tualités reconnues et non reconnues. » Si votre association désire prendre part à l’Exposition, elle est priée de remplir en double la formule d’adhésion ci-jointe et d’envoyer le plus tôt possible les deux exemplaires à M. le commissaire général du gouvernement, 12, rue de Berlaimont, à Bruxelles. » Des instructions détaillées seront envoyées ultérieurement aux fédérations et sociétés qui auront adhéré.» Les lettres belges Comment donner au public qui visitera l’Expo- sition de 1910 un aperçu synthétique de l’évo- lution et des progrès de la littérature belge de 1880 à nos jours ? Telle est la question qui vient d’être examinée par la commission des lettres à l’exposition de l’an prochain. Un projet a été préconisé par M. Rouvez. Il a été accueilli avec faveur et la commission a décidé d’étudier les moyens de le réaliser en insistant particulièrement sur le caractère natio- nal de notre littérature. Il a été question également d’un cycle de con- férences ayant pour objet notre mouvement litté- raire d’expression française, d'expression fla- mande et d’expression wallonne. Ce projet a été également renvoyé à une commission. Il est dès aujourd’hui entendu que les conférenciers seront tous Belges. Les aviateurs français M. Millerand, ministre des travaux publics, a entretenu le conseil des ministres de la parti- cipation du ministère des travaux publics à l’Exposition de Bruxelles. Un crédit de 75,000 francs sera ouvert au projet de budget de 1910 et permettra notamment aux aviateurs français d’être représentés comme il convient à Bruxelles. L’HABITATION POPULAIRE A L’EXPOSITION Troisième Article (1). Trois rapports d’enquêtes sur les habitations ouvrières présentés au Comité du Patronage de la ville de Bruxelles, par M. Emile HELLEMANS, au nom du Conseil supérieur d’hygiène. — Ce qu’elles ont révélé. — Le problème. - La seule possibilité de solution. I La statistique, science honnête, est aussi une science ingrate : on reconnaît ses mérites d’exac- titude et d’utilité, mais c’est toute la justice qu’on lui accorde. Outre ses qualités solides, elle en possède d’autres cependant. Et n’est-ce pas une qualité brillante que cette « éloquence des chiffres », spécialité habituelle de la statis- tique ? Grâce à elle, j’ai pu vous dire déjà que la Caisse d’épargne et de retraite avait, à elle seule, avancé, successivement, pour la construc- tion et l’acquisition des habitations ouvrières en Belgique, la somme de 80,629,580 fr. à la date de décembre 1908. Mes chiffres, pour notre pays tout entier, ne vont que de 1889 à 1905, soit seize années, mais qui nous donnent 190 millions de francs attribués à l’amélioration de l’hygiène, de la salubrité générales de la popu- lation belge. Les moyens employés pour cela comportent surtout la réforme et l’assainisse- ment des habitations ouvrières. Durant ces seize années, l’Etat, soutenu dans son œuvre bienfaisante par la Caisse d’épargne, qui, sur ce capital de 190 millions, lui en a (1) Voir les n°s 19 et 20 de l’Exposition de Bruxelles. avancé 65, a construit ou aidé à construire, dans le pays, 53,000 maisons destinées à la classe populaire. Par une ingénieuse combinaison d’hy- pothèques et d’assurances, la plupart de celles-ci, je le répète, sont devenues, moyennant un loyer régulièrement payé, la propriété de l’habitant. Arrière-bâtiment DE LA RUE DU CHEMIN-DE-TERRE. On serait donc mal venu de prétendre que la Belgique reste indifférente à l’idée d’améliorer le bien-être du peuple. Un grand effort a été tenté de ce côté, cela est indiscutable, cela est certain. Et, pourtant, que de choses il y aurait encore à faire! II Il suffit pour s’en convaincre de lire les Rapports de l’enquête sur les habitations ou- vrières présentés au comité de patronage de la ville de Bruxelles par M. l’architecte Emile Hellemans, membre et de ce comité et du conseil supérieur d’hygiène. Cette étude consacrée aux quartiers pauvres de notre capitale, tels que l’auteur put les voir de 1903 à 1909, intéresse les logements de presque tout le territoire bruxellois ; c’est d’abord le tome Ier, où il est parlé de la 6e section de la ville, soit la partie comprise entre la rue Haute et la rue des Fleuristes, la place du Jeu-de-Balle et le bou- levard du Midi. Les détails navrants qu’il ré- véla ont été commentés en leur temps et je n’y reviendrai pas, puisque l’on a remédié aux mi- sères découvertes là et que des constructions nouvelles remplacent aujourd’hui bon nombre de celles signalées alors comme insalubres. Le tome II du Rapport de M. Emile Hellemans rendait compte de l’enquête entreprise sur l’état hygiénique de celle des sections de la ville com- prise entre le boulevard Botanique, les rues Royale, du Treurenberg, Sainte-Gudule, de la Montagne, le Marché-aux-Herbes, le Marché- aux-Poulets, le boulevard Anspach ; enfin, le