ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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35o L’EXPOSITION DE BRUXELLES et les chefs d’Etats d’Europe et quelle haute et respectueuse estime s’attache à Son nom dans les nations qui se sont donné rendez-vous à Bruxelles. » C’est là, Sire, un primordial élément de puissance pour la nation. » Ce sera aussi et surtout le grand facteur du succès que peut escompter l’Exposition de Bruxelles, pour la gloire, de notre chère patrie. » Le Roi, remerciant le Comité exécutif des sen- timents exprimés par son président; l’a assure de tout l’intérêt qu’il porte à l'Exposition, émet- tant l’espoir qu’elle aurait le succès grandiose que méritent les efforts de ceux qui s’y con- sacrent. Le souverain s’est entretenu ensuite longue- ment avec les délégués, les questionnant sur l’état d’avancement, des travaux, leur promettant sa visite prochaine et attestant une connais- sance approfondie de tout ce qui se rapporte à notre world’s fair. Il a en outre déclaré aux délégués qu’il avait fait connaître au ministre de l’industrie et du travail son acquiescement à la date du 23 .avril proposée par le Comité exécutif pour l’ouverture officielle de l’Exposition, ajoutant qu’il aurait le grand plaisir d’y assister avec S. M. la Reine. Connaissant l’état d’avancement extraordi- naire des travaux dont le soin incombait à la Compagnie de l’Exposition, il a exprimé le désir de voir les exposants — n’ayant plus aucune excuse à donner en ce qui concerne les retards - prendre leurs dispositions pour s’installer ra- pidement .et présenter ainsi aux visiteurs une exposition complètement prête au jour de l’ou- verture. Le Roi a été d’une amabilité charmante avec les membres de la délégation et il s’est entre- tenu tour à tour avec chacun d’eux, leur prodi- guant les marques d’une particulière bienveil- lance. L’EXPOSITION DU TRAVAIL A DOMICILE Une réunion qui avait pour but d’installer les comités techniques et d’hygiène de l’exposition du travail à domicile a eu lieu le dimanche 16 janvier, à 10 heures du matin, en la salle de Milice de l’Hôtel de Ville. M. Max, bourgmestre, préside. A ses côtés ont Les affiches. — Le travail a domicile. pris place M. Beco, gouverneur du Brabant ; M. Julin, directeur de l’Office du travail ; M. Charles Gheude, député permanent ; MM. Léon Troclet, Camille Huysmans, l’abbé Rutten, M. Dubois, M, Brants, professeur à l’Université de Louvain ; M. le docteur De Rechter, M. P. Verhaegen, M. Robert Vermant, M. Chateau, patron gantier ; M. Neuckens, etc. Dans la salle se trouvent les membres des comités techniques et d’hygiène et, parmi eux, M. Hector Denis. M. Max ouvre la séance par un discours d’ins- tallation. Il rappelle les différentes expositions du travail à domicile qui furent organisées dans plusieurs grandes villes de l’étranger et dit le grand succès qu’elles obtinrent. Notre maïeur rend hommage aux dévoués membres du comité : M. Julin et M. Neuckens, et loue particulièrement l’initiative- de M. C. Huysmans, qui le premier lança l’idée de cette exposition du travail à domicile. Il fit partager d’ailleurs son enthousiasme par feu notre bourgmestre M. De Mot, qui fit bientôt siens les projets de M. C. Huysmans. M. Max termine sa harangue en émettant le vœu de voir cette exposition constituer une première étape vers une vie nouvelle pour les travailleurs.• La parole est donnée ensuite à M. Brants. L’orateur commence par définir le travail à domicile ; il en signale l’origine et il montre les souffrances infligées à Ceux qui le pratiquent. Comme remèdés il dit qu’il faudrait d’abord grouper les intéressés pour défendre- leurs inté- rêts. C’est difficile ; ils sont isolés, ont peu de temps et tant besoin de leur travail 1 Cependant il y a des succès. Signalons les syndicats de l’aiguille à Paris. Les ligues d’acheteurs font appel à la géné- rosité, à la réflexion des consommateurs ; on leur demande d’exiger que ce qu’ils comman- dent soit fabriqué en des conditions convena- bles. Qu’ils n’exigent donc pas cet extrême « bon marché » si cruel à l’ouvrier ! Qu’ils soient moins pressés I La loi aussi doit intervenir, l’autorité sociale ; d’abord en matière d’hygiène, non seulement pour assainir l’habitation, mais préserver des contagions ; l’hygiène est horriblement négligée dans ces pauvres taudis où tout s’entasse ! Récemment on a proposé d’aller droit à une source générale des misères : le bas salaire, et de créer des comités de taxation professionnelle (loi de 1909 en Angleterre et projet de loi du comte de Mun en France). Enfin on veut