ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 397 LA VISITE DU ROI A L’EXPOSITION A TRAVERS LES CHANTIERS. Lorsqu’en janvier dernier, le roi Albert reçut les membres du comité exécutif de l’Exposition, il déclara à son président qu’il visiterait inces- samment les halls du Solbosch. Depuis, le Roi, absorbé par lés affaires de l’Etat et par des réceptions quotidiennes, n’avait pu tenir sa promesse. Le Souverain constata le lundi 14 mars cou- rant qu’il serait libre de toute occupation le lendemain. Aussitôt il décida de consacrer à l’Exposition ses quelques heures disponibles. Au dernier instant le baron Janssen fut prévenu de la visite royale. Le mardi 15, il n’était pas 9 h. 30 qu’une auto amenait au Solbosch le Roi accompagné du commandant Tombeur. Le baron Léon Janssen, président du comité exécutif ; MM. Dupret et Lemonnier, vice-prési- dents ; MM. Nérincx et Francotte, membres du comité exécutif ; les directeurs généraux Eugène Keym et le comte Ad. van der Burch ; l’archi- tecte Acker et l’ingénieur Masion, attendaient le Souverain. L.e baron Janssen remercia le Roi d’avoir ' ^ulu si aimablement tenir sa promesse et donner à l’entreprise bruxelloise le témoignage de sa haute sympathie. Puis il présenta au Souverain les (personnalités précitées. Le Roi eut d’aimables paroles pour tous, et, guidé par M. Janssen et les directeurs généraux Eugène Keym et le comte Adrien van der Burch - qu’à diverses reprises il complimenta de leur dévouement à l’œuvre, — il commença une longue promenade, salué partout par les nom- breux ouvriers accourus sur son passage. Par les jardins, dont il remarqua la belle ordonnance, le Souverain entra dans la section belge, où lui furent présentés les excellents entrepreneurs, M. Fichefet et son collaborateur M. Chartrain, qu’il félicita de la rapidité avec laquelle ils ont construit cent superbes galeries, les plus belles qui, sauf la galerie des machines de 1900 à Paris, aient jamais été construites dans une exposition ; il traversa la section an- glaise, dont la décoration en staff est complè- tement achevée et dont les installations particu- lières sont très avancées, la section française, la section italienne, la galerie des machines, où l’éminent ingénieur en chef, M. de Lonneux, et ses collaborateurs, -MM. Barnard et Wurth, le pilotèrent. Plusieurs machines sont en montage ; l’une d’elles, la machine des Ateliers de la Meuse, était déjà tout à fait montée, prête à fonction- ner. Le Roi fit appeler le chef monteur et lui dit sa vive satisfaction, exprimant le vœu de voir les autres groupements industriels suivre cet Le Roi salue M. Albert. excellent exemple, en ajoutant qu’à son avis la salle des machines semble être légèrement en retard. Puis, par la salle des chemins de fer, le cor- tège arriva à la section allemande, où le hasard avait précisément amené MM. Albert et Ravené, respectivement commissaire-général et président de la commission allemande. Le Roi s’entretint aimablement avec ces mes- sieurs en allemand et rappela à M. Albert qu’il avait eu le plaisir de le rencontrer à Saint-Louis, lors de l’exposition de 1904. Il s’étonna de l’ampleur particulière des halls de l’Allemagne et exprima ses félicitations à M. Walter, l’architecte, et à M. Fritscher, ingé- nieur en chef de la section. Un jeune ingénieur belge, attaché à la firme Bergman, de Berlin, le comte Louis van der Burch, cousin d’un des directeurs-généraux, se trouvait là, dirigeant le montage d’une turbine. Le Roi se le fit pré- senter. Le Roi parcourut le jardin allemand, le jardin hollandais, pénétra dans le grand pavillon néer- landais et passa dans le jardin des colonies, où il a beaucoup admiré les pavillons français de l’Indo-Chine, de l’Afrique occidentale, de l’Al- gérie et de la Tunisie, presque terminés, ainsi que le pavillon métropolitain. Il entra dans le pavillon espagnol, où la merveilleuse reconstitu- tion de la Cour des Lions de l’Alhambra de Grenade attira particulièrement son attention ; il passa devant le pavillon de la ville de Gand, dont on termine la peinture extérieure, les pavil- lons de la ville de Bruxelles, de la ville d’Anvers, et, comme il arrivait devant la façade d’honneur, dont on peint les colonnes, dont on dore les ornements, il appela et félicita M. Acker, l’ar- chitecte de grand talent qui s’est consacré corps et âme aux travaux de l’Exposition, et dont il admira beaucoup l’œuvre principale, cette façade de noble allure, qui a l’aspect d’une œuvre définitive. Il félicita aussi l’ingénieur Masion,