Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
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LA VISITE DU ROI A L’EXPOSITION
A TRAVERS LES CHANTIERS.
Lorsqu’en janvier dernier, le roi Albert reçut
les membres du comité exécutif de l’Exposition,
il déclara à son président qu’il visiterait inces-
samment les halls du Solbosch.
Depuis, le Roi, absorbé par lés affaires de
l’Etat et par des réceptions quotidiennes, n’avait
pu tenir sa promesse.
Le Souverain constata le lundi 14 mars cou-
rant qu’il serait libre de toute occupation le
lendemain. Aussitôt il décida de consacrer à
l’Exposition ses quelques heures disponibles. Au
dernier instant le baron Janssen fut prévenu de
la visite royale.
Le mardi 15, il n’était pas 9 h. 30 qu’une
auto amenait au Solbosch le Roi accompagné du
commandant Tombeur.
Le baron Léon Janssen, président du comité
exécutif ; MM. Dupret et Lemonnier, vice-prési-
dents ; MM. Nérincx et Francotte, membres du
comité exécutif ; les directeurs généraux Eugène
Keym et le comte Ad. van der Burch ; l’archi-
tecte Acker et l’ingénieur Masion, attendaient
le Souverain.
L.e baron Janssen remercia le Roi d’avoir
' ^ulu si aimablement tenir sa promesse et donner
à l’entreprise bruxelloise le témoignage de sa
haute sympathie. Puis il présenta au Souverain
les (personnalités précitées.
Le Roi eut d’aimables paroles pour tous, et,
guidé par M. Janssen et les directeurs généraux
Eugène Keym et le comte Adrien van der Burch
- qu’à diverses reprises il complimenta de leur
dévouement à l’œuvre, — il commença une
longue promenade, salué partout par les nom-
breux ouvriers accourus sur son passage.
Par les jardins, dont il remarqua la belle
ordonnance, le Souverain entra dans la section
belge, où lui furent présentés les excellents
entrepreneurs, M. Fichefet et son collaborateur
M. Chartrain, qu’il félicita de la rapidité avec
laquelle ils ont construit cent superbes galeries,
les plus belles qui, sauf la galerie des machines
de 1900 à Paris, aient jamais été construites
dans une exposition ; il traversa la section an-
glaise, dont la décoration en staff est complè-
tement achevée et dont les installations particu-
lières sont très avancées, la section française,
la section italienne, la galerie des machines, où
l’éminent ingénieur en chef, M. de Lonneux,
et ses collaborateurs, -MM. Barnard et Wurth,
le pilotèrent.
Plusieurs machines sont en montage ; l’une
d’elles, la machine des Ateliers de la Meuse,
était déjà tout à fait montée, prête à fonction-
ner. Le Roi fit appeler le chef monteur et lui
dit sa vive satisfaction, exprimant le vœu de voir
les autres groupements industriels suivre cet
Le Roi salue M. Albert.
excellent exemple, en ajoutant qu’à son avis la
salle des machines semble être légèrement en
retard.
Puis, par la salle des chemins de fer, le cor-
tège arriva à la section allemande, où le hasard
avait précisément amené MM. Albert et Ravené,
respectivement commissaire-général et président
de la commission allemande.
Le Roi s’entretint aimablement avec ces mes-
sieurs en allemand et rappela à M. Albert qu’il
avait eu le plaisir de le rencontrer à Saint-Louis,
lors de l’exposition de 1904.
Il s’étonna de l’ampleur particulière des halls
de l’Allemagne et exprima ses félicitations à
M. Walter, l’architecte, et à M. Fritscher, ingé-
nieur en chef de la section. Un jeune ingénieur
belge, attaché à la firme Bergman, de Berlin,
le comte Louis van der Burch, cousin d’un des
directeurs-généraux, se trouvait là, dirigeant le
montage d’une turbine. Le Roi se le fit pré-
senter.
Le Roi parcourut le jardin allemand, le jardin
hollandais, pénétra dans le grand pavillon néer-
landais et passa dans le jardin des colonies, où
il a beaucoup admiré les pavillons français de
l’Indo-Chine, de l’Afrique occidentale, de l’Al-
gérie et de la Tunisie, presque terminés, ainsi
que le pavillon métropolitain. Il entra dans le
pavillon espagnol, où la merveilleuse reconstitu-
tion de la Cour des Lions de l’Alhambra de
Grenade attira particulièrement son attention ;
il passa devant le pavillon de la ville de Gand,
dont on termine la peinture extérieure, les pavil-
lons de la ville de Bruxelles, de la ville d’Anvers,
et, comme il arrivait devant la façade d’honneur,
dont on peint les colonnes, dont on dore les
ornements, il appela et félicita M. Acker, l’ar-
chitecte de grand talent qui s’est consacré corps
et âme aux travaux de l’Exposition, et dont il
admira beaucoup l’œuvre principale, cette façade
de noble allure, qui a l’aspect d’une œuvre
définitive. Il félicita aussi l’ingénieur Masion,