Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
sion des expositions universelles pour affirmer
son existence par le moyen du plus grand nom-
bre et de la plus grande variété possibles des
congrès qui en sont l’expression ?
Une fois encore nous voyons la Belgique à la
tête de ce mouvement d’idées et de labeur. C’est
en Belgique en effet que sont installés les co-
mités permanents de la majeure partie de ces
congrès internationaux: plus de quarante s’y
peuvent compter déjà.
Or, 1910 verra se réunir un congrès de toutes
ces associations internationales, congrès, ayant
pour but d’examiner toutes les questions res-
réunis pendant les quatre mois précédents vin-
rent déverser leurs vœux dans les débats de
Mons. Le Congrès mondial de 1910 se propose
au contraire de rechercher tous les vœux qu’il
sera utile de proposer aux réunions spéciales des
quatre mois suivants d’étudier en commun.
*
* *
Ce congrès a mis à son programme six
questions d’intérêt général qui reprennent les
grandes traditions d’idées universelles :
1° La coopération entre les Associations inter-
nationales ;
Le Groupe XXII a eu l’idée originale de pré-
coniser un groupement des congrès en dates par
catégories. Nous aurions de la sorte la quinzaine
artistique, la quinzaine médicale, la quinzaine
du sport, la quinzaine de Renseignement, etc.
Ceci permettrait aux étrangers venus pour tel
congrès particulier, mais qu’intéresseraient évi-
demment les travaux de celui qui le précède et
de celui qui le suit, d’avancer et de prolonger
leur voyage. D’où profit pour Bruxelles et son
exposition...
Il faut, en effet, que tout le monde consente
à admettre qu’il y a lieu de considérer le côté
I. — PÉRIODES.
1840-1860 28
1861-1870 1871-1880 1881-1890 1891-1900 1901-1910 69
150 295 645 790
L
11. — ANNÉES.
1901 48
1902
oy 54
1903
1904 1905
12b
1906
yy 105
1907
1908 Oß
yo 0)54
1909
(’) Chiffres connus à ce jour.
1910 052
sortissant à l’organisation du vaste mouvement
d’ensemble. Serait-il exagéré de l’appeler le
« congrès des congrès » ?
Il figure en tête de la liste des assises patron-
nées par le gouvernement, dont nous avons
parlé, sous le titre : Congrès mondial des Asso-
ciations internationales.
Une soixantaine de personnalités, sous la pré-
sidence de M. le ministre d’Etat Beernaert,
président du Conseil interparlementaire, compo-
sent sa commission organisatrice.
Il sera le premier en date, dès la deuxième
semaine de mai. Il veut, en effet, constituer
un congrès d’orientation, de façon que ceux qui
viendront après lui puissent appliquer les idées
qu’il aura fixées, les amender, les discuter, de
façon surtout qu’ils s’inspirent de sa méthode
de travail et de son économie.
En 1905 le Congrès de Mons, avec lequel
aura plus d’une analogie le Congrès mondial de
Bruxelles de 1910, se tint à la fin de l’été,
après toutes les. autres assemblées. Ce fut une
erreur: les organisateurs furent vite débordés
par trop de précipitation devenue fatale à cause
de la surprise d’un succès et d’une affluence
inattendus. Tous les autres congrès qui s’étaient
20 Le régime juridique des Associations inter-
nationales (reconnaissance légale, personnifica-
tion civile, etc.) ;
3° Les systèmes internationaux d’unités dans
les sciences et dans les services techniques
(unification et coordination des systèmes, le
système métrique, le système des C. G. S.,
les types et la « standardisation ») ;
4° Les types d’organismes internationaux
(examen comparé, avantages et inconvénients
des systèmes en présence) ;
5° Les Associations internationales et l’orga-
nisation de la bibliographie et de la documen-
tation ;
6° La terminologie scientifique et les langages
internationaux (terminologie systématique des
sciences, notation, signaux, langue internatio-
nale, traductions scientifiques).
On voit que dans l’une ou l’autre ou dans
plusieurs de ces questions les différents con-
grès, ceux qui se préoccupent d’économie poli-
tique, ceux que la science intéresse, ceux qui
pénètrent dans le domaine littéraire, ceux attelés
à la solution des captieux problèmes de la
politique ou du droit, trouveront matière à des
études et des discussions profitables.
pratique — égoïste et terre-à-terre peut-être,
mais non à dédaigner — des congrès. Que de
gens entreprennent un lointain voyage qui ne
s’y résoudraient pas si le but des assises n’était
là ! Combien d’autres sont obligés à ces dépla-
cements, parce que des comités, des fédérations,
des sociétés dont ils font partie les ont délégués
pour les représenter ! Enfin, n’est-il pas évident
que, réunis, passant des journées, des soirées
entières en commun, banquetant, visitant, excur-
sionnant, les congressistes sont entraînés à des
dépenses qu’isolés ils ne feraient point ?
Les commissaires généraux rempliront donc
exactement leur devoir en se faisant de véri-
tables agents de propagande et de patronage
des congrès. Il leur appartient d’assurer le
succès de l'« Exposition parlée » autant qu’ils
ont déjà à cœur de faire réussir l’Exposition
en tant qu’exhibition de produits de tous genres.
Un jour viendra où dans tout visiteur il y
aura un congressiste, dans tout « stand » une
dépendance de quelque réunion technique ora-
toire, de quelque assemblée démonstrative ou
délibérante.
Paul André.