ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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396 L’EXPOSITION DE BRUXELLES sion des expositions universelles pour affirmer son existence par le moyen du plus grand nom- bre et de la plus grande variété possibles des congrès qui en sont l’expression ? Une fois encore nous voyons la Belgique à la tête de ce mouvement d’idées et de labeur. C’est en Belgique en effet que sont installés les co- mités permanents de la majeure partie de ces congrès internationaux: plus de quarante s’y peuvent compter déjà. Or, 1910 verra se réunir un congrès de toutes ces associations internationales, congrès, ayant pour but d’examiner toutes les questions res- réunis pendant les quatre mois précédents vin- rent déverser leurs vœux dans les débats de Mons. Le Congrès mondial de 1910 se propose au contraire de rechercher tous les vœux qu’il sera utile de proposer aux réunions spéciales des quatre mois suivants d’étudier en commun. * * * Ce congrès a mis à son programme six questions d’intérêt général qui reprennent les grandes traditions d’idées universelles : 1° La coopération entre les Associations inter- nationales ; Le Groupe XXII a eu l’idée originale de pré- coniser un groupement des congrès en dates par catégories. Nous aurions de la sorte la quinzaine artistique, la quinzaine médicale, la quinzaine du sport, la quinzaine de Renseignement, etc. Ceci permettrait aux étrangers venus pour tel congrès particulier, mais qu’intéresseraient évi- demment les travaux de celui qui le précède et de celui qui le suit, d’avancer et de prolonger leur voyage. D’où profit pour Bruxelles et son exposition... Il faut, en effet, que tout le monde consente à admettre qu’il y a lieu de considérer le côté I. — PÉRIODES. 1840-1860 28 1861-1870 1871-1880 1881-1890 1891-1900 1901-1910 69 150 295 645 790 L 11. — ANNÉES. 1901 48 1902 oy 54 1903 1904 1905 12b 1906 yy 105 1907 1908 Oß yo 0)54 1909 (’) Chiffres connus à ce jour. 1910 052 sortissant à l’organisation du vaste mouvement d’ensemble. Serait-il exagéré de l’appeler le « congrès des congrès » ? Il figure en tête de la liste des assises patron- nées par le gouvernement, dont nous avons parlé, sous le titre : Congrès mondial des Asso- ciations internationales. Une soixantaine de personnalités, sous la pré- sidence de M. le ministre d’Etat Beernaert, président du Conseil interparlementaire, compo- sent sa commission organisatrice. Il sera le premier en date, dès la deuxième semaine de mai. Il veut, en effet, constituer un congrès d’orientation, de façon que ceux qui viendront après lui puissent appliquer les idées qu’il aura fixées, les amender, les discuter, de façon surtout qu’ils s’inspirent de sa méthode de travail et de son économie. En 1905 le Congrès de Mons, avec lequel aura plus d’une analogie le Congrès mondial de Bruxelles de 1910, se tint à la fin de l’été, après toutes les. autres assemblées. Ce fut une erreur: les organisateurs furent vite débordés par trop de précipitation devenue fatale à cause de la surprise d’un succès et d’une affluence inattendus. Tous les autres congrès qui s’étaient 20 Le régime juridique des Associations inter- nationales (reconnaissance légale, personnifica- tion civile, etc.) ; 3° Les systèmes internationaux d’unités dans les sciences et dans les services techniques (unification et coordination des systèmes, le système métrique, le système des C. G. S., les types et la « standardisation ») ; 4° Les types d’organismes internationaux (examen comparé, avantages et inconvénients des systèmes en présence) ; 5° Les Associations internationales et l’orga- nisation de la bibliographie et de la documen- tation ; 6° La terminologie scientifique et les langages internationaux (terminologie systématique des sciences, notation, signaux, langue internatio- nale, traductions scientifiques). On voit que dans l’une ou l’autre ou dans plusieurs de ces questions les différents con- grès, ceux qui se préoccupent d’économie poli- tique, ceux que la science intéresse, ceux qui pénètrent dans le domaine littéraire, ceux attelés à la solution des captieux problèmes de la politique ou du droit, trouveront matière à des études et des discussions profitables. pratique — égoïste et terre-à-terre peut-être, mais non à dédaigner — des congrès. Que de gens entreprennent un lointain voyage qui ne s’y résoudraient pas si le but des assises n’était là ! Combien d’autres sont obligés à ces dépla- cements, parce que des comités, des fédérations, des sociétés dont ils font partie les ont délégués pour les représenter ! Enfin, n’est-il pas évident que, réunis, passant des journées, des soirées entières en commun, banquetant, visitant, excur- sionnant, les congressistes sont entraînés à des dépenses qu’isolés ils ne feraient point ? Les commissaires généraux rempliront donc exactement leur devoir en se faisant de véri- tables agents de propagande et de patronage des congrès. Il leur appartient d’assurer le succès de l'« Exposition parlée » autant qu’ils ont déjà à cœur de faire réussir l’Exposition en tant qu’exhibition de produits de tous genres. Un jour viendra où dans tout visiteur il y aura un congressiste, dans tout « stand » une dépendance de quelque réunion technique ora- toire, de quelque assemblée démonstrative ou délibérante. Paul André.