Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1
Forfatter: E. Rossel
År: 1910
Sted: Bruxelles
Sider: 452
UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel
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L’EXPOSITION DE BRUXELLES
COMMENT ON VA A L’EXPOSITION
Quelles sont les lignes qui conduisent a
l’Exposition ? Voici :
Le service circulaire actuel Nord-Midi sera
renforcé.
Un service direct sera établi de la gare du
Nord à l’Exposition par la rue de la Loi.
Un service direct sera établi de même de la
gare du Midi par l’avenue de la Porte de Hal
et l’avenue Louise.
De la gare du Luxembourg les trams amène-
ront le public à l’Exposition par la rue d’Idalie,
la rue du Trône, le boulevard de la Couronne
ou la rue Malibran.
De Schaerbeek et de Laeken, les n°s 49 et 57
actuels — par les boulevards du Centre, Saint-
Gilles et les avenues Albert et du Longchamp
—■ iront jusqu'à l’entrée du Bois.
Des trams partiront également :
De la rue de Louvain et du rond-point de la
rue de la Loi; la ligne Nord-Cinquantenaire,
n° 59, ira à l’Exposition par l’avenue de Ter-
vueren et la ligne vers Boitsfort.
Ces divers services vers la gare de l’Expo-
sition donneront un mouvement de 78 voitures
à l’heure sur la ligne de l’avenue Louise, par
exemple, ce qui mettra les voitures à 65 mètres
de distance l’une de l’autre.
Nous disons vers la gare de l’Exposition, car
nos lecteurs savent que les tramways entreront
dans l’Exposition et déposeront les voyageurs
au pied d’un escalier qu’il suffira de gravir
pour se trouver dans l’Exposition et d’en des-
cendre pour reprendre le tram, les lignes étant
établies « en peigne », aucun voyageur ne devra
«M®««*.
VUE D’ENSEMBLE DE LA SALLE DES MACHINES DES TRAMWAYS BRUXELLOIS.
traverser un rail, tout le monde passera en
« pont » au-dessus des voies.
Enfin, par suite d’une entente, on a prolongé
la ligne Bourse-Place Stéphanie jusqu’à l’Expo-
sition, en passant par l’avenue Louise.
*
* *
Toutes les voitures desservant ces lignes sont
munies des deux systèmes d’appareils de prise
de courant, le « trolley » pour les parties de
ligne à conducteur aérien et la « charrue » pour
les lignes à conducteurs souterrains.
Dans le premier cas, la charrue sera relevée
au-dessus du niveau des rails ; dans le second,
la flèche du trolley sera couchée sur le toit
de la voiture.
Il n’est pas sans intérêt d’expliquer la façon
dont le courant sera amené de l'infé-
rieur du caniveau jusqu’aux moteurs
de la voiture.
Dans le conduit se trouvent dispo-
sés parallèlement et à une distance
d’environ 20 centimètres d’axe en
axe le conducteur d’aller et le con-
ducteur de retour du courant.
Chacun de ces. conducteurs est
supporté tous les cinq mètres par
des isolateurs en métal garni d’un
isolant.
Les sections sont de dix mètres et
sont réunies bout à bout par con-
nexions de cuivre.
L’appareil qui sert à emprunter le
courant est situé sur le côté de la
voiture, entre les deux trains de
roues.
Il se compose de deux cadres plats,
rigides, situés dans le même plan de
part et d’autre de l’axe transversal de la caisse
de la voiture ; chaque cadre se termine par
une ailette de contact dont l’inclinaison normale
vers le bas est maintenue à 45 degrés au moyen
de ressorts en spirale.
L’ailette de l’un des cadres s’appuie en glis-
sant sur l’un des conducteurs, de même que
celle du second cadre sur l’autre conducteur.
Le courant emprunté par les moteurs y est
donc amené par l’un des cadres et retourne par
l’autre cadre.
Quand on relève la charrue, les cadres s’en-
gagent dans la rainure du caniveau, les ailettes
se replient vers le bas, puis, sollicitées par les
ressorts, reprennent leur position normale dès
qu’elles sont sorties de la rainure.
Au contraire, quand on baisse la charrue, les
ailettes se replient vers le haut et retombent sur
le conducteur dès qu’elles ont quitté la partie
inférieure de la rainure.
La charrue qui vient d’être décrite succinc-
tement ne doit jamais être relevée qu'aux extré-
mités des voies à caniveau et pendant un court
arrêt de la voiture ; cette opération de relevage
met automatiquement la tige du trolley en com-
LE RÉSEAU.
munication avec les moteurs de la voiture dont
elle était isolée auparavant.
Le trolley, quand on ne s’en sert pas, est
replié sur le toit de la voiture.
L’appareillage souterrain est entouré d’une
enveloppe de tôle qui le protège surtout contre
la boue.
** ’J.
L’usine actuelle des tramways est située à
Anderlecht, entre la rue Birmingham et le quai
du Halage, le long du canal de Charleroi à
Bruxelles.
La salle des machines comprenait, lors de son
installation (juin 1903), quatre groupes élec-
trogènes de 1,500 kilovolts-ampères, mais ses
proportions permettent l’installation de trois
groupes supplémentaires semblables.
Les machines à vapeur sont du type compound
en tandem à distribution par pistons-valves.
Chaque groupe se compose de deux machines
de 900 à 1,400 HP. effectifs, jumelées et atta-
quant le même arbre qui porte le rotor des
alternateurs triphasés.
Le rotor de la dynamo, dont le mouvement
de giration atteint 700,000 kilogrammes-mètres
a une masse Suffisante pour assurer la régula-
rité cyclique de la dynamo, sans volant spécial.
Dynamos. — Les quatre alternateurs ont une
capacité normale de 1,500 kilovolts-ampères à
6,600 volts. Les pôles sont au nombre de 32.
A la vitesse normale, la périodicité est de
25 alternances par seconde.