ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 39 Le Comité central permanent Le Comité central permanent est une institution nouvelle qui fut instaurée à Liége. Il a pour mis- sion de préparer les règlements pour l’organisa- tion de la section belge, de dresser le budget des dépenses, de statuer sur les mesures urgentes, de décider en dernier ressort au sujet de l’admission des produits, d’organiser les collectivités, d’adopter les plans d’installa- tion et de décoration des salles des com- partiments belges. La réunion d’installation a eu lieu le mercredi 27 mai, dans la salle de Mar- bre du Palais des Académies. Outre les membres de ce Comité, que préside M. Beernaert, les prési- dents de groupes, les présidents adjoints et les commissaires, une centaine d’assistants, parmi lesquels MM. de Beauffort, de Sadeleer, de Moreau, Goffinet, Hubert, Jean Dubois, général Theunis. M. Beernaert préside, ayant a ses côtés MM. Nerincx, Harmignie, le duc d’Ursel, Gustave Francotte, Beco, De Mot, Gody, Amelin et Storms. Il déclare la Commission installée et pro- nonce un discours, disant notamment : « L’autre jour M. le Ministre du Travail vous disait, Messieurs, en excellents termes que 1 Exposition de Bruxelles ne doit pas être seule- ment un succès, mais un grand succès, un succès Eclatant. Nous convions le monde à venir exposer chez nous ses produits les plus perfectionnés, les mieux faits. Il faut que nous puissions lui montrer que sur tous les terrains nous sommes à même de lutter. 11 le faut pour l’honneur de notre industrie, Pour l’honneur de notre nom! » Notre pays a pris dans le monde une situation exceptionnelle. Son industrie occupe la première place relative; elle l’a conquise par les prix extrêmement bas de ses produits, tout en maintenant des salaires relativement élevés. Le goût artistique n’a cessé de se développer chez nous; nos prosateurs, nos savants, nos poètes ont ^ S. A. R. Madame la Princesse Albert de Belgique Présidente d Honneur du Groupe VII (Enseignement pratique, Institutions économiques et Travail manuel de la Femme) réussi à se faire hautement apprécier partout. » Noblesse oblige, Messieurs! 11 faut que l’Ex- position internationale de 1910 soit la preuve de nouveaux et considérables progrès de notre part, tant au point de vue de nos forces productives que de notre goût et de notre énergie. » Il ne faut pas seulement une Exposition bril- lante, mais une Exposition complète. Il nous faut pour cela le concours de tous : non seulement des industriels et des producteurs, mais aussi des comi- tés d’organisation, des commissaires. C’est pour nous tâter, dirais-je, que nous nous sommes réunis, pour voir ce qu’il y a de mieux à faire pour aboutir au grand succès que, tous, nous voulons! » Des « très bien! » accueillent ce discours, et M. Storms, secrétaire général, donne lecture du projet de règlement du Comité central permanent, qui est adopté. M. Gody signale ensuite que la section belge a obtenu du Comité de l’Exposi- tion un emplacement de 5o,ooo mètres carrés, qui pourra être étendu à 60,000 j le cas échéant. Puis le Commissaire général fournit des indications sur le système de classification adopté et qui est celui de l’Exposition de Liége. Il émet le vœu que tous les [comités de classes se transforment en collectivités; puis arrête, de concert avec les présidents de groupes, la date de réunion de ceux-ci. En ce qui concerne la section belge, le Commissariat général s’efforcera d’attribuer aux collectivités des empla- cements aux prix les plus réduits. M. Gody émet l’espoir que les Liégeois et les Anversois s’attacheront à amener à Bru- xelles une participation bril- lante de leurs industries. « Les participations étrangères s’an- noncent splendides — elles seront près de quarante — et l’on peut émettre l’espoir qu’elles seront toutes officielles! Il y a donc lieu pour nous, Belges, de faire beau et grand. » LES GRANDES INDUSTRIES BELGES La houille. — Les Charbonnages de Mariemont et de Bascoup Tout le monde sait que la houille c’est le bois Petiifié, peut-on dire, des forêts ensevelies en des tempsimmémorialement lointains. Tantôt les accu- mulations de houille sont cachées au fond de la Nh s°us des terrains morts qui les recouvrent, et d cest par hasard qu’on a mis à jour la houille; autot des bouleversements géologiques du sol ont ait lemonter à la surface ces forêts ensevelies et a houille affleure! il n’y a qu’à la récolter au Panier. C’est sous cette forme que l’exploitation de a houille a pris naissance au pays de Herve, par exemple, sur une étendue de près de 800 hectares, au commencement du XV^siècle. Là, et en d’autres endroits de la Belgique et de l’Europe où la houille b p131^ des excavations se creusèrent à mesure enlèvement des charbons par la population ses us^es domestiques. Peu à peu de véri- es puits de 3 à 5 mètres de largeur se fon- cleut, il fallait commencer à en étançonner les parais par un revêtement de bois. Tout le matériel extraction consistait en un treuil mù à bras, enroulant et déroulant un cordage à l’extrémité duquel un panier remontait les produits, et le même treuil servait à la remonte d’un tonneau qui déversait au dehors les eaux suintées des parois de la mine. Mais bientôt commençaient les difficultés. A mesure que l’on descendait dans le gîte, le suinte- ment des eaux y devenait plus abondant, l’air plus irrespirable, le grisou empêchait l’emploi des lampes à feu nu, les travaux de cuvelage ou de soutènement des parois du puits devenaient de plus en plus coûteux et d’une exécution de plus en plus difficile. Pour vaincre avec avantage et sécurité relative ces diverses difficultés il fallait l’aide de nos puis- sants moyens modernes. Pour donner un aperçu d’une exploitation houil- lère de nos jours il suffira de consulter les mono- graphies de l’une de nos plus puissantes organisa- tions industrielles : celle des charbonnages de Mariemont et Bascoup. * * Les concessions contiguës des Sociétés charbon- nières de Mariemont et de Bascoup occupent la partie centrale du bassin du Centre, dans le Hai- naut (1). Elles comportent une étendue totale de 3,6i3 hectares, dont i,663 pour la première et 1,960 pour la seconde. L’objet de leur exploitation est la belle série des couches du Comble du Nord, reposant sur la base du terrain houiller formée par les phtanites, limitée au nord par les affleurements de ces terrains et au midi par un grand dérangement qui interrompt brusquement l’allure régulière des couches. La puissance de ces couches varie entre om35 et im35. Le charbon qu’elles produisent, propre aux divers usages de l’industrie, a acquis une réputation toute spéciale comme combustible de foyers domestiques (1) Sous le nom de bassin du Centre il faut entendre ici la partie nord de la contrée minière située entre les bassins houillers de Mons et de Charleroi. Cette contrée a été depuis quelques années subdivisée en bassin houiller du Centre- Nord et en bassin houiller du Centre-Sud.