ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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38 L’EXPOSITION DE BRUXELLES énumération : il faudrait citer tout ce qui, à un titre quelconque, a trait à la vie de la nation. » Je remercie ces hommes éclairés et dévoués de l’empressement avec lequel ils ont répondu à l’appel du gouvernement; je remercie surtout l’éminent Ministre d’Etat, le grand citoyen qui (Photo Wagener-Geraert) S. A. R. Madame la Comtesse de Flandre Présidente du Groupe II (Œuvres d’art) a consenti à présider nos travaux, l’honorable M. Beernaert. (Applaudissements J » Qui n’a l’assurance qu’ainsi protégée et com- posée, la Commission supérieure de patronage saura s’acquitter pleinement de l'importante mis- sion qui lui est dévolue? » Vous aurez, Messieurs, à organiser la parti- cipation de la Belgique et vous vous souviendrez qu’ici la seule place digne d’elle est la première. » Le Comité exécutif, dont je me plais à recon- naître l’activité et l’intelligente initiative, veillera à ce que l’organisation générale de l’entreprise ne laisse rien à désirer. » Je ne doute pas que l’appel adressé par lui aux nations étrangères ne soit entendu. La Belgique tend à toutes une main amie. Elles hésiteront sans doute d’autant moins à prêter leur concours que nous avons largement participé aux Expositions qui ont eu lieu sur leur territoire. » Bruxelles tiendra à honneur de fournir une contribution éclatante. Elle y réussira sans peine, grâce aux trésors de ses collections d’art, à l’élé- gante production de ses industries de luxe, à la multiplicité de ses institutions bienfaisantes. » Et que dire du cadre offert à l’Exposition ? Peu decapitales possèdent des édifices publics empreints de plus de magnificence. Aux nobles monuments légués par le passé, chaque lustre, peut-on dire, vient en ajouter de nouveaux. L’étranger admirera sans doute aussi la coquette ordonnance de plus d’un quartier, les vastes proportions et l’opulence des avenues extérieures. » Le pays tout entier secondera la capitale, chaque région voulant faire ressortir l’étendue et la variété de ses ressources propres. Ainsi verrons-nous, dans les .halls, l’appareil formidable de la métallurgie voisiner avec les merveilles de grâce et de finesse ouvrées par les doigts de fées de nos dentellières. » Enfin, noustous, Belges, nous aurons un rôle à remplir : à l’étranger qui viendra visiter l’Expo- sition nous montrerons un peuplejibre, attaché à ses souverains et respectueux de l’autorité, un peuple énergique, adonné avec ardeur aux œuvres fécondes de la paix. » Monseigneur, sous la sage impulsion de ses rois, la Belgique a connu des jours heureux et pros- pères. Moins d’un siècle s’est écoulé depuis qu’elle a conquis son indépendance et déjà elle occupe une place respectée et enviée parmi les Nations. » Le spectacle auquel j’assiste aujourd’hui, cette assemblée d’hommes appartenant à tous les partis unis dans un. même, dévouement à la chose publique, m’assure que nous pouvons envisager l’avenir avec confiance. » Je forme le vœu que l’Exposition de Bruxelles réponde à notre attente et que son succès soit comme le présage des glorieuses destinées réservées à la patrie. » (Applaudissements.) Allocution de M. Beernaert. M. BEERNAERT, président de la Commission, s’exprime ainsi : « Victime des saints de glace qui, cette année, nous ont si mal traités, je ne suis pas en état de faire un discours, mais je le regrette peu, car M. le Ministre de l’industrie et du Travail a dit, excellemment dit, tout ce qui devait l’être. » Je tiens cependant comme un devoir de remer- cier S. A. R. le Prince de Belgique de sa présence ici et des paroles de si patriotique encouragement qu’il vient d’adresser à notre industrie et à la Bel- gique elle-même. Croyez-lc bien, Monseigneur, ces paroles retentiront jusqu’aux extrémités du PaYs- » Je veux aussi remercier M. le Ministre de l’Industrie et du Travail des termes dont il s’est servi en parlant de moi et dont il me permettra de mettre l’exagération sur le compte d’une amitié qui date de loin. Je ferai tout ce qui est en moi pour les justifier, et lorsque je contemple cette assemblée d’élite, qui résume en quelque sorte l’intelligence, les forces, l’activité de la Nation, comment n’ètre pas assuré d’y réussir? » Discours de M. De Mot Enfin, S. A. R. Monseigneur le Prince Albert accorde la parole à M. De Mot, président du Comité exécutif, qui s’exprime en ces termes : « Monseigneur, » Mesdames, Messieurs, » M. le Ministre de l’Industrie et du Travail, en inaugurant les travaux de la Commission supérieure de patronage, a remercié Son Altesse Rovale et les citoyens dévoués, appartenant à toutes les sphères de l’activité nationale, qui nous apportent l’inappréciable concours de leur autorité et de leur expérience. » Je tiens, au nom de la Société qui, sous la haute protection de Sa Majesté et de la Famille Royale et avec l’aide des pouvoirs publics, orga- nise l’Exposition de 1910, à leur apporter, à mon tour, l’expression de notre profonde gratitude. » Car cette Exposition, comme celles qui l’ont précédée, tant ici même qu’à Anvers et à Liège, est due à l’initiative privée. » Cette initiative, Messieurs, est toute à l’éloge de nos concitoyens; elle reçoit aujourd’hui d’écla- tants encouragements. » Depuis i85i, qui vit s’ouvrir l’ère de ces grandes assises du Travail, l’essai a été tenté sou- vent non seulement sur notre vieux continent, mais au delà des mers, et l’on annonce des Expositions à La Plata et au Japon. » Les essais ont toujours réussi et ont marquéde si incessants progrès dans l’évolution industrielle que ces grandes fêtes de la paix font partie, aujourd’hui, de la vie et de l’histoire des peuples. Elles les rapprochent et créent entre eux mieux encore que des relations économiques : des rapports chaque jour plus étroits d’affection et de fraternité. » Messieurs, notre entreprise qui entre, grâce à vous, dans une phase nouvelle, sera digne de ses devancières. » L’Exposition de 1910, placée dans la plus belle pa rtie dela capitale, sur le plateau de Solbosch, en vue du Bois de la Cambre et de la Forêt de Soignes, découvrira à nos hôtes le panorama grandiose de Bruxelles. Dans un enclos principal de 80 hectares, au milieu des jardins, commencent à s’élever les halls dont l’établissement vient d’être adjugé à deux de nos plus habiles constructeurs; ce qui nous donne la certitude que, contrairement à des précédents souvent raillés, nous serons prêts bien avant l’époque habituelle. » Les dispositions. Messieurs, seront dignes et de la Belgique et des Nations amies, auxquelles le gouvernement a fait appel. » Edifiée sur les plans de M. l’architecte Acker, le palais principal, d’une superficie de 14 hectares, présentera vers les jardins une façade monumentale de plus de cinq cents mètres, alors que sur d’autres points du parc se dresseront d’importants pavil- lons nationaux et étrangers. » Déjà la France, les Pays-Bas, la Perse, le Pérou, la Bolivie ont adhéré officiellement, et nous attendons d’autres participations non moins flat- teuses et significatives. » Nous espérons pouvoir dire que de tous les points du globe il aura été répondu à l’appel d’un pays dont une auguste sollicitude a transformé les timidités d’autrefois en audaces généreuses, et que l’Exposition Universelle et Internationale de 1910 sera une manifestation nouvelle et de notre puis- sance industrielle et de l’estime du monde. » Ce succès, Monseigneur, Messieurs, c’est vous qui consentez à l’assurer, vous les missionnaires d’une œuvre patriotique dont les promoteurs vous adressent leurs félicitations et leurs remerciements. » (Photo Boute) S. A. R. Madame la Princesse Clémentine de Belgique Présidente du Groupe XII (Arts décoratifs) Après ce discours, très applaudi, Monseigneur le Prince Albert remercie les différents orateurs et se déclare très sensible aux paroles élogieuses que MM.Hubert, Beernaert et De Mot lui ont adressées. Il lève la séance à midi, au milieu des accla- mations de l’assemblée.