ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 37 INSTALLATION OFFICIELLE de la Commission Supérieure de Patronage de la Section Belge La séance d’installation a eu lieu le mercredi 20 mai dernier, dans la grande salle du Palais des Académies, sous la présidence de S. A. R. Mon- seigneur le Prince Albert de Belgique, président d’honneur de la Commission. Au bureau avaient pris place : MM. Cooreman, président de la Chambre; Hubert, ministre de l’Industrie et du Travail; Renkin, ministre de la Justice; le baron Descamps, ministre des Sciences et des Arts; Liebaert, ministre des Finances; Helleputte, ministre des Chemins de 1er, Postes et Télégraphes, et ministre de l’Agri- culture ad interim; Beernaert, ministre d’État, président de la Commission; le lieutenant général Hellebaut, ministre de la Guerre; Emile De Mot, bourgmestre, prési- dent du Comité exé- cutif; le lieutenant général Jungbluth, aide de camp de S. A. R. le Prince Albert; le duc d’Ur- sel, commissaire général du gouver- nement; Beco, gou- verneur de la pro- vince du Brabant; Gody, commissaire général adjoint du gouvernement ; Amelin et Storms, secrétaires généraux de la Commission. Derrière le bureau on notait : MM.Du- pret ; Lemonnier ; Carton de Wiart; Hertogs, bourg- mestre d’Anvers; Emile Digneffe; les généraux Theunis et de Bonhomme; le colonel de Moor, etc. Dans la salle du Palais des Acadé- mies, absolument comble, à côté de nombreuses dames, se trouvaient toutes les nota- bilités du monde des arts, des sciences, de l’armée, de la finance, de l’industrie et du commerce. Discours du Prince Albert S. A. R. Monseigneur le Prince Albert de Bel- gique, salué par les applaudissements de rassem- blée, prononce l’allocution suivante : « Mesdames, Messieurs, » Je tiens tout d’abord à vous remercier de ce que vous ayez bien voulu m’inviter à présider cette séance d’inauguration. J’ajouterai que je lorme des vœux chaleureux pour que vos travaux soient féconds et heureux et que l’Exposition Uni- verselle de 1910 soit une nouvelle et grandiose manifestation de la prospérité et du progrès de la Belgique. » Je déclare constituée la Commission supé- rieure de patronage. » (Applaudissements .) Palais des Académies — M. Beeknaekt lisant- son discours Discours de M. Hubert Le Prince Albert donne ensuite la parole à M. Hubert, ministre de l’Industrie et du Travail, qui prononce le discours suivant : « Monseigneur, » Mesdames, Messieurs, » L’Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles en 1910 viendra à son heure; non pas qu’elle doive, comme celle de Liege, coïncider avec la célébration d’un anniversaire de l’indé- pendance nationale, mais parce qu’elle suivra de près un événement d’une importance capitale pour l’avenir du pays. ■ » En 1905, il s’agissait d’étaler, aux yeux des Nations les plus lointaines, la prospérité à laquelle la Belgique avait atteint après trois quarts de siècle de paix et d’autonomie. Ce fut, je puis le dire, une année inoubliable tant par la grandeur de l’effort accompli que par l’enthousiasme patrio- tique des populations. » En 1910, l’Exposition de Bruxelles aura une tout autre signification. La Belgique aura enfin pris possession du vaste empire africain, dont elle est redevable au persévérant effort et au génie de son Roi. Ses destinées se seront élargies. Elle sera entrée dans la voie de la colonisation, qui conduit les nations jeunes et industrieuses à plus de richesse, plus de puissance et plus de gloire. » A l’heure où tous les regards sont tournés vers elle, il est naturel que nous songions à mettre en relief les ressources matérielles et morales dont elle dispose. Vous ne l’ignorez pas, Messieurs, il s’agit de pourvoir à la mise en valeur d’un terri- toire immense, de civiliser des millions d’indi- gènes. La Belgique voudra, par une manifestation grandiose, prouver qu’elle est en mesure de pour- suivre et de mener à bonne fin cette tâche gigan- tesque. (Longs applaudissements.) » Ai-je besoin de le dire, le patronage du Roi a été obtenu sans peine. Nos souverains n’ont-ils pas constamment eu à cœur d’encourager et de promouvoir tout ce qui peut contribuer à la gran- deur de la Patrie? L’Exposition de Bruxelles, d’ailleurs, sera en quelque sorte l’illustration de la reprise du Congo, acte solennel, qui marquera comme le point culminant d’un règne noble et glorieux. (Applaudissements prolongés.) » Je remercie la Comtesse de Flandre d’avoir bien voulu accepter la présidence d’honneur du Groupe des Beaux-Arts; le goût artistique de Son Altesse Royale jettera, autant que son caractère si res- pecté, un lustre par- ticulier sur cette intéressante partie de l’Exposition. » Monseigneur, la sollicitude du Président d’hon- neur de la Commis- sion supérieure de patronage s’étend à tout ce qui paraît devoir procurer la réussite de l’entre- prise. En assumant cette mission, vous donnez un exemple qui assurera le con- cours de bien de bonnes volontés. Le gouvernement vous en est vivement re- connaissant. » S. A. R. Ma- dame la Princesse Elisabeth, dont la bonne grâce a de- puis longtemps conquis tous les cœurs, daignera présider le groupe où se trouvent réunies les œuvres les plus touchantes, celles qui intéressent la femme et l’enfant. » Enfin, la section des Arts décoratifs aura une fois de plus la bonne fortune de remplir sa tâche sous l’aimable direction de la Princesse Clé- mentine. » A côté de ces hautes et précieuses collabora- tions, le gouvernement s’est appliqué à grouper, au sein de la Commission supérieure de patro- nage, les représentants autorisés des diverses branches de l’activité nationale; l’Industrie et le Commerce, par lesquels la Belgiqueoccupe, malgré l’exiguïté de son territoire, une place d’honneur parmi les nations ; l’agriculture, longtemps menacée de décadence, aujourd’hui florissante et rajeunie; la science, ce levier prestigieux du progrès; l’art, auquel fut de tout temps voué le culte le plus fervent et qui inspira tant d’œuvres admirables écloses sur notre sol. » On me pardonnera de ne pas poursuivre cette