ForsideBøgerExposition Universelle In… De L'exposition, Vo.l 1

Exposition Universelle Internationale De Bruxelles 1910
Organe Officiel De L'exposition, Vo.l 1

Forfatter: E. Rossel

År: 1910

Sted: Bruxelles

Sider: 452

UDK: St.f. 061.4(100)Bryssel

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L’EXPOSITION DE BRUXELLES 41 Traînage mécanique vers le triage central a Mariemont Atelier de triage central a Bascoup société civile sous le nom de Société Charbonnière de Bascoup, par acte passé devant le notaire Van Bevere, de Bruxelles. Par actes passés les 4janvier et i5 mai 1896, devant le notaire S. Barbé, de Bruxelles, la société civile a été transformée en société anonyme et elle a pris la dénomination de Société anonyme des Charbonnages de Bascoup. La concession de la Société de Bascoup — i,g5o hectares — située à l’est de celle de la Société de Mariemont, n’est pas encore mise en exploitation sur la totalité de son développement est-ouest. Les veines exploitées sont au nombre de dix-huit. * ** LE siege N0 6 a Piéton Points communs aux deux Sociétés. — L’administration centrale des deux Sociétés et la comptabilité particulière de la Société de Marie- mont ont leur siège à Mariemont même, où sont également installés divers services mixtes, tels que les Bureaux d’études, la Bibliothèque, etc. La comptabilité de la Société de Bascoup a ses bureaux à Bascoup. Les divers sièges de travail, les bureaux, les gares, les magasins et les habitations du personnel supérieur des deux sociétés sont reliés par un réseau téléphonique qui comprend soixante-sept postes et des lignes aériennes d'un développement de 124 1/2 kilomètres de fil. Le bureau central est combiné pour cent postes, et il est disposé pour permettre d’établir les communications entre celui-ci, les habi- tations du personnel supérieur et les comptabilités centrales. Il est raccordé au bureau des télégraphes de l’Etat, ce qui assure la rapidité de la transmission des télégrammes. Une usine d’énergie électrique, récemment établie au milieu des concessions, permettra aux deux sociétés de profiter des nombreux avantages de la distribution d’énergie par station centrale. Dans des entreprises houillères aussi vastes que celles de Mariemont et de Bascoup,-la multi- plicité des sièges d’extraction élève beaucoup, généralement, le coût de la manutention des charbons; elle rend.en même temps la surveil- lance difficile, le contrôle peu efficace et la responsabilité presque illusoire. Elle ne permet guère non plus de faire économiquement les mélanges de charbons, qui sont souvent néces- saires, pour répondre aux besoins, aux exigences de certaines consomma- tions. Les sociétés ont résolu la difficulté en réunissant en un même point, centre de triage, de chargement et d’expédition, l’extrac- tion de tous les sièges de chacune d'elles au moyen d’un traînage mécanique, appelé aussi chaîne sans fin. Au même point de concentration des pro- duits, qui a pris nom triage central, sont, en outre, reliés les ateliers de réparations, les maga- sins d’approvisionne- m ents, les chantiers aux bois, les magasins de briques, de mortier, de fourrage, d’avoine, etc. Au triage central, des appareils multiples opèrent mécaniquement le culbutage, le classement des charbons et leur chargement sur wagons, tout en permettant un nettoyage parfait. Plusieurs de ces appareils ont servi de type, en quelque sorte, pour de nombreux ateliers de triage établis depuis dans les charbonnages du pays et même à l’étran- ger. * * * Les institutions ouvrières de Mariemont et de Bascoup méritent une mention spéciale. Sous le titre Les institutions ouvrières de Marie- mont et de TSascoup, M. Henri Rolin, professeur à l’Université de Bruxelles, a publié en igo5 « l’histoire d’un siècle d’efforts pour améliorer la condition des travailleurs ». L’auteur a passé en revue « les œuvres et les fondations au développement desquelles lés-char- bonnages ont simplement coopéré, ainsi que plusieurs œuvres dues à la générosité, à l’esprit de bienfaisance de la famille Warocqué ». L’ouvrage est divisé en deux parties : la période ancienne et la période récente. Dans chacune de ces parties M. Rolin étudie les institutions ayant pour but de satisfaire les besoins matériels de l’ou- vrier (organisation du travail et rapports avec le patron, logement, sociétés coopératives, hygiène, vieillesse, accidents et maladies), puis les institu- tions répondant à des besoins intellectuels et moraux. Dans la période récente il faut signaler les sociétés de consommation et les sociétés d’épargne, les mesures d’hygiène, la crèche Mary, la Caisse des pensions, la Société des retraites ouvrières de Mor- lanwelz et des communes voisines, l’école indus- trielle, les cours professionnels, la Société d’har- monie, la Société d’instruction populaire. Tout cela constitue un ensemble cohérent d’institutions bien assises et d’un avenir assuré. Une commission du Conseil de conciliation veille à l’application de la convention des salaires; La DESCENTE les délégués des ouvriers à la Caisse de prévoyance font partie des commissions de la Caisse de secours et du Service sanitaire; la Caisse de suppléments de pension vient compléter le rôle de la Caisse de