Kosmos I
Udkast til en physisk Verdensbeskrivelse.

Forfatter: Alexander Von Humboldt

År: 1855

Serie: Kosmos

Forlag: Paa F. H. Eibes Forlag.

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 162

UDK: 50 Gl.

DOI: 10.48563/dtu-0000107

Første bind. Oversat af C. A. Schumacher.

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 510 Forrige Næste
119 magniflque phénoméne, on aper^oit sous le rouge de Parc intérieur, plusieurs series de vert et de pourpre formant des arcs étroits, conti- gus, bien déflnis et parfaitement concentrique s å Parc principal. De <-es arcs supplémentaires (car e’est le nom qu’on leur a donné), la théorie de Descartes iet de Newton n’en parle point; eile ne saurait meme s’y appliquer. Les arcs supplémentaires paraissent étre tin effet d'interferences Inmineuses. Ces interferences ne peuvent étre engendrées que par des gouttes d’eau d’une certaine petitesse. Il faut aussi, car sans cela le phénoméne n’aurait aucun éclat, il faut que les gouttes de pluie, outre les conditions de grossem, satisfassent, du moins pom- le plus grand nombre, a celle d’une égalité de dimensions presque mathématique. Si done les arcs-en-ciel des regions équinoxiales n’offraint jamais d’arcs supplémentaires, ce serait une preuve que les gouttes d’eau s’y détache- raient des nuages , plus grosses est plus inegales que dans nos climats. Dans Fignorance ou nous sommes des causes de la pluie , cette donnée ne serait pas sans intéret. Quand le soleil est bas , Ja portion supérieure de l’arc-en-ciel, an (•ontraire, est tre élevée. C’est vers cette region culminanté que les arcs supplémentaires se montrent dans tout leur eclat. A partir de lå, leurs cbuleurs s’affaiblissent rapiclement. Dans les regions inféricures, pres de 1’horizon et meme assez haut au-dessus de ce plan, on n’en aperfoit jamais de traces, du moins en Europe. Il faut done que pendant leur descente verticale, les gouttes d’eau aient perdu les propriétés dont elles jouissaient d’abord; il faut qu’elles soient sorties des conditions d’interférences efficaces; il faut qu’elles aient beaucoup grossi. N’est-il pas curieux . pour le dire en passant, de trouver dans un phénoméne d’optique, dans une particularity de l’arc-en-ciel, la preuve ([u’en Europe la quantile de pluie doit étre d’autant moindre, qu’on la revolt dans un recipient plus élevé! (Il exists å 1’Observatoire de Paris deux recipients dans les quels on recueille 1’eau de la. pluie. L’un est sur la terrasse, 1’autre dans la cour, 28 metres phis has que le premier: Eh bien! dans l’année, terme moyen le recipient de la cour revolt 8 cen- tienies d’eau de plus que le recipient de la terrasse.) L’augmentation de dimension des gouttes, on ne pent guere eu d outer, tient å la precipitation d’humidité qui s’opére å leur surface a inesure qu’en descendant de la region froide ou elles out pris naissance, elles traversent les couches atmosphériques de plus en plus chaudes qui avoisinent la terre. Il est dont a pen pres certain que, s’il se forme dans les regions équinoxiales des arcs-en-ciel supplémentaires, comme en Europe, ils n’atteindront jamais 1’horizon; niais la comparaison de 1’angle de hauteur sous lequel ils eesseront d’y étre aperens , aver