Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
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L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. 29 formant tirant et placé å 6 metres au-dessus du niveau du sol. Chacune des fermes reposait sur deux piliers en tole et corniéres, et était boulonnée aux. consoles qui se trouvaient å la partie supérieure des piliers. Les fermes étaient reliées entre elles par des sabliéres et des pannes en fer J auxquelles étaient attachés les chevrons en fer corniére qui recevaient eux-mémes directement les tuiles de la toiture, en sorte que les combles étaient entiérement construits en matériaux incombustibles. En avant de chaque båtiment et du coté de la Seine régnait un auvent vitré dans certaines parties et convert en zinc dans d’autres. L’éclairage était assuré au moyen d’un lanterneau vitré placé au fatte de chaque galerie et d’une cloison vitrée, ménagée au-dessus de 1’auvent. Chaque pignon présentait en outre un rideau vitré. Les parois verticales étaient constitutes par des cloisons en bois reposant sur des soubassements en maconnerie de briques. Les trois båtiments d’amont étaient reliés entre eux et suivant leur axe longitudinal au moyen de marquises vitrées. GALERIES DE L’HORTICULTURE Les galeries destinées å l’exposition de l’horticulture, au nombre de quatre, étaient placées dans l’espace compris entre le parapet du quai d’Orsay et la tranchée basse. Elles étaient disposées symétriquement, comme il est indiqué sur le plan général. Chacune d’elles avait 90 metres de longueur sur 6 metres de largeur. On avait adopté, pour ces constructions, un syslerne de charpentes en bois avec remplissage en briques de couleurs variées. On a rencontré, pour leur établissement, des sujétions semblables å celles des galeries du génie civil, résultant des différences de niveau que présentait le terrain, dans le sens de la longueur. Ces différences ont été rachetées au moyen de degrés placés å l’intérieur des galeries. GALERIES DES PORTS DE COMMERCE, DE LA NAVIGATION ET DES POMPES. AQUARIUM MARIN. L’Administration, obligée de créer å tout prix, des emplacements en rapport avec les demandes qui lui étaient adressées, songea å utiliser la basse berge du quai d’Orsay. Mais comme on ne pouvait admettre que les constructions qui y seraient élevées ne pussent étre envahies par les eaux da fleuve, il fallut relever le niveau de cette berge de maniére å le placer au-dessus du niveau des crues. On adopta pour le terre- plein la cote (31.00) qui le mettait complétement å l’abri des inondations. La nouvelle plate-forme, deslinée å l’exposition des ports de commerce, de la navigation et des pompes, avait été limitée d’abord å une longueur de 216m,60 å l’aval du pont d’Iéna et de 292m,70 å I’amont de ce pont. Elle avait nne largeur de 24 metres. Elleétaitdéfendue du coté de la riviere par des perrés d’une construction tres soignée, dont le pied était soutenu par une ligne de pieux et palplanches et dans lesquels on avait ménagé des rampes d’accés dont les dispositions sont indiquées sur le plan. Du coté d’aval, il a été construit sur cette plate-forme un hangar de 155 metres de longueur sur 18m,50 de largeur destiné å l’exposition des ports de commerce. La charpente de ce hangar ne présente aucune particularité digne d’etre signalée. La fondation des poteaux montants des fermes demandait seule quelques précautions spéciales; ces poteaux ont du étre encastrés dans des massifs de béton descendus jusqu’å l’ancien sol de la berge. Du coté d’amont, le hangar de la navigation, semblable au précédent, avait 150 metres de longueur. En outre il avait été construit, å la suite, un autre hangar de 85 metres de longueur et de 13m, 50 de largeur seulement, pour y exposer les pompes qui n’avaient pu trouver place dans les galeries du palais. 8