ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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-4 O L’EXPOSITION DE PARIS Andreas ; la porte en marqueterie de M. Oxelberg; le bureau Renaissance de MM. Topp, Nilh et Ghr. La collection de spécimens de cuir d’or imité d’après d’anciens cuirs d’or originaux, de la maison Schroder, Nielsen et Hansen, représen- tent très élégamment l’industrie du papier peint. Dans l’orfèvrerie, les ouvrages graphiques, ciselures d’art, ouvrages d’or et d’argent, notamment le pot à vin, le bracelet d’or et l’écusson d'argent de M. Christesen, sont d’un intéressant travail. A noter aussi les bracelets, broches et médaillons de style ancien norois, de M. Hertz Bernhard; le surtout de table et la coupe d’ar- gent de M. Hertz. Les bronzes et la ferronnerie d’art sont repré- sentés par une fort belle lanterne en fer battu de M. Doberck et fils et par une grille en fer battu de M. Schaebel, qui est d’une élégance incontestable. Un paravent verni à quatre châssis, dont la décoration représente des vues de Venise, de Rome, d’Athènes et d’Alexandrie, de M. Meyer, est très décoratif; les dessins, dus au pinceau de M. Hausen, sont remarquables d’exactitude et de coloris. Les 20 broderies d’après nature de Mme Hau- sen; les broderies sur blanc de Mme Nielsen; la nappe d’autel de Mme Petersen; les broderies en soie de Mlle Hing; les quatre tapisseries artisti- ques de Mlle Sasse ; la belle tapisserie d’art de Mme Vallentin, nous font espérer que cet art gracieux se maintiendra en Danemark. L’importante fabrique de gants de Larsen fils expose de très beaux produits. Fort appréciés, les vêtements, bonnets et chapeaux en peau de la maison Weimann, ainsi que les chaussures de M. Dahl et les coiffures de M. Petitgas, les fourrures de M. Trolle, les pavillons de M. Weilbach. L'Association danoise pour le travail manuel à l’école expose une série de modèles à l’usage des écoles du travail manuel : trois jeux d’outils et d’établis, un volume de dessins, des modèles et des illustrations d’école du travail manuel, qui sont du système Mikkelsen, fort apprécié en Danemark, pour les heureux résultats obtenus par cette méthode. Nous remarquons aussi dans cette classe les livres classiques, modèles de dessins, cahiers d’écriture, cartes géographiques et le loxo- cosme de M. Rom. L’École de dessin pour femmes, sous la direc- tion deMm" Klein, nous présente des dessins, des tableaux, des broderies et des tapisseries, des ouvrages en bois, en métal et en majolique, œuvres très remarquables de ses jeunes élèves, qui démontrent l'excellente direction donnée à cet établissement. La distribution géographique des Gnétacées, des Conifères et des Cycadées sur le globe, que nous montre la carte de M. Hansen, ainsi que les illustrations de la faune du Danemark exposées par M. Il -J. Hansen, sont des recher- ches scientifiques du plus haut intérêt. Dans l’imprimerie et la librairie, l’Association danoise de touristes nous montre, au moyen d’une colonne à plaque mobile, une succession de tableaux nous donnant les vues principales du Danemark : c’est une œuvre des plus inté- ressantes. Nous voyons ensuite la collection de livres, d’illustrations, de gravures et de zincographie de M. Bagge; les ouvrages lithographiques de M. Cato, les planches lithographiques d’histoire naturelle de M. Cordts, les gravures sur bois et tyPogravures de M. Hendriksen, les diverses publications dans toutes les langues de la li- brairie Host, les lithographies des tableaux du peintre danois M. Kittendorf, les portraits lithographiés de N. Tegner, les livres et spéci- mens de typolithographie en noir et en couleur de la librairie Thiele, qui date de 1770. Dans la reliure, la maison Petersen nous présente une belle collection de livres reliés. Fort remarquables, les mosaïques imitées de M. Elkjaer, ainsi que le panneau sculpté de style Renaissance qui est l’œuvre d’un ouvrier, M. E.-M.-A. Hansen, et la colonne en marbre imité de M. Oigaard. D’excellente construction les instruments de précision : Théodolites, niveau universel, spectroscope de MM. Falck-Rasmussen et Mol- ler; appareils enregistreurs et appareil spectro- télégraphique de M. Neergaard; instrument pour rapporter des échantillons d’eau de di- verses profondeurs et en observant la tempéra- ture simultanément, du capitaine Rung. N’oublions pas l’huile pour montres et chro- nomètres de M. Borck, non plus que les pro- duits pharmaceutiques et chimiques de la mai- son Jensen et Langebek-Petersen, notamment la pepsine. Si nous quittons la section industrielle pour passer dans la Galerie des Machines, nous y trouvons la machine à diviser la pAte et le moulin à café de la maison Schroder; la cour- roie sans fin deM. Evald; l’admoniteur du sys- tème Agerskov de M. Hildebrandt; les deux moules et l’émondeur de froment de la meule- rie de Copenhague ; la clé à vis de M. Schaebel. C’est peu, évidemment, si l’on veut bien se rap- peler que l’installation de la première machine à vapeur, en Danemark, date de 1790. Mais il faut considérer que sur les 2,776 générateurs qui existent en Danemark, plus d’un tiers est appliqué aux travaux agricoles. Avant de quitter le Champ de Mars, nous passerons à l’entrée du Palais des Arts libéraux pour jeter un coup d’œil sur la section archéologique da- noise qui nous présente de remarquables repro- ductions des hommes de l’âge de bronze qui ont été trouvés dans les fouilles récentes faites en Danemark et qui sont dans un excellent état de conservation. Au quai d’Orsay, dans le matériel de la na- vigation ou du sauvetage, nous remarquons le modèle d'un cotre pêcheur de M. Andersen; le modèle d’un bateau de M. Borch ; une collec- tion de modèles d’embarcations exposés par le comité d'organisation; le modèle d’un bâtiment de pêche à la ligne de M. Dahl ; les ceintures de sauvetage et de natation de la Fabrique d’appareils de sauvetage de Copenhague; le modèle d’un bâtiment de pèche deM. Iversen; les abat-vagues de M. Meyer; les appareils de sauvetage de M. Scbionning. Dans les produits de boulangerie et des corps gras alimentaires, nous citerons le pain contre le diabète sucré de M. Meyer; les divers fromages de la fabrique de Kragerupgaards. Dans les viandes et pois- sons, les morues sèches et les morues plates de la maison Bech, Jorgen et fils ; les extraits de viande de M. Boesen ; les sardines danoises et les écrevisses conservées de M. Brandt ; les pois- sons frais conservés à la glace et le saumon fumé de M. Frederiksen ; les morues plates de M. Gunnarsson ; les poissons fumés de MM. Kroll, Lampe, Lohmann, Nilsson ; les conserves de boulettes de poissons de M"16 Ulrichsén. Remarquons aussi les eaux-de-vie de la dis- tillerie Fortuna, les préparations de malt de la fabrique Evers; les bières et la levure pure de la célèbre brasserie de Carlsberg, fondée en 1847 par J.-C. Jacobsen père; le punch et les liqueurs de M. Luplau; le bairhum de M. Mi- chelson, des Antilles danoises. La partie la plus importante de l’exposition du quai d Orsay est celle des produits de la chasse, engins et instruments de pêche et des cueillettes. Ici, les vessies de morue de MM. Brech, Jorgen et fils; le filet dérivant pour le hareng, pour la plie, la sole, etc., de M. Brammer; les hameçons de M. Christensen; les collections d engins de pêche et les échantillons d’appât de la commission de l’exposition et de la fabri- que de filature danoise de filets. Là, les anciens et les nouveaux engins de pê- che, verveux à morue, filets à canards, à plies, à morues, à saumon; seine pour les eaux dou- ces : lignes et accessoires; verveux à brochet, à crevettes, à anguilles; haveneau et trulle, foèmes, qui sont exposés par MM. Feddersen, Fiedler, Grundt vig, Gunnarsson, Hansen, Mogens Hansen, Holm, Hans, Jorgensen, Koch jeune Kristiansen, Lerche, Low, Nielsen, Petersen, la Société de la pêche de Copenhague et des en- virons, la Société de la pêche de Kastrup. La collection de poissons d’eau douce d’Is- lande conservés à l’esprit de vin, le Journal des pêcheries, la littérature sur la pêche, de M. Arthur Feddersen, secrétaire général de la Société des pêcheries du Danemark, sont d’in- téressants documents relatifs à cette impor- tante branche de l’industrie danoise. En résumé, toute restreinte qu’elle est comme surface, l’Exposition danoise contient nombre d’objets très intéressants. Elle témoigne des progrès accomplis dans ces dernières années, et du désir très légitime, du reste, que manifeste ce vaillant peuple à conquérir son droit in- dustriel de cité, tout comme les grands pays du inonde. A. Dally. LES DESSINS A L’EXPOSITION UNIVERSELLE Un chiffon de papier, unbout de crayon ; dans un accès de prodigalité, quelques bribes de pastel ou trois ou quatre pains de couleur délayables dans un verre d’eau ; cl en voilà plus qu’il n’en faut pour raconter de son temps Ifi plus précise et la plus piquante histoire. Il n’y a nul para- doxe à soutenir qu’on peut trouver les matériaux aussi typiques, aussi décisifs, dans les quelques milliers de croquis et de dessins laissés par les maîtres, que dans les pages de peinture les plus ambitieuses et les plus longuement tra- vaillées. D’abord c’est leur propre histoire que ces maîtres racontent, presque à leur insu, avec infiniment de grâce et d’aban- don; tantôt avec un négligé significatif, trahissant le désordre fécond do la pensée, F ébullition du travail d’esprit; tantôt avec plus de talent même qu’ils n’en ont montré dans leurs œuvres les plus célèbres. Com- bien de grandes idées qui se sont arrêtées en chemin, sous la forme d’esquisse ! coin-