ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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LE VILLAGE SÉNÉGALAIS A L’ESPLANADE DES INVALIDES Le village sénégalais, dont l’installation a coûte des peines infinies à M. lecommandantNoi- rot, chargé de trouver et do réunir les éléments nécessaires, se compose de constructions repro- duisant les différents typas des habitations indi- gènes. 11 est partiellement entouré de fortifica- tions en usage chez les noirs et est dominé par la tour de'Sald 's construite aux deux tiers de sa grandeur réelle. Ce blockhaus, — élevé en 1859 au village de Tébékout, sur les bords du Sénégal, — est un des plus remarquables modèles des pos- tes militaires semés un peu partout parle géné- ral Faidherbe, pour tenir en respectifs naturels qui auraient des velléités de révolte. Groupées dans un pittoresque imprévu, on trouve : la grande case dite Coumpan, qui coûte, là-bas, de 500 à 600 francs etqui est habitée par les indigènes aisés de Saint-Louis; la mosquée, construite en terre sèche et ornée de bas-reliefs d'une bizarre naïveté; la case Toucouleur sem- blable à celle du village de Dagana, et celle du Toro, la cahute desOuolofs, àla porte de laquelle sèchent les filets de pêche du maître; la case Foula Djallon, dont la véranda circulaire offre une certaine recherche de confortable; l’habita- tion Bambara, occupée autrefois par Damas, l’an- cien roi de Kaarta, habitation qui présente la plus mystérieuse similitude avec les construc- tions de la Hau te-Égypte, sous les Pharaons. Puis, au hasard de la visite, voici le parc à bestiaux, le gourbi des pasteurs, le grenier à mil, la fontaine-lavoir, le poulailler, le haut fourneau primitif des forgerons du Fouta-Djallon, le bar, espèce de banc en terre sèche, abrité par unau- vent de paille, sur lequel s’assoient les notables pour traiter les affaires du pays. Voilà l'ingé- nieuse installation des gardiens des récoltes, véritable observatoire perché sur quatre piquets, et du haut duquel le nègre, chargé de cette be- sogne, agi te \etourleul, afin d'éloigner les oiseaux. L’intérieur des cases, où la vie intime, comme je le disais plus haut, est saisie sur le vif, offre encore un bien curieux spectacle. Rien d’amu- sant comme de regarder, lavant le linge ou préparant la cuisine, les négresses qui vaquent aux soins du ménage ou le tisseur qui travaille consciencieusement, assis à son métier, pendant que la fenimo, avoc son petit sur le dos, rêve au pays quitt; à regret.