ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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 132 L’EXPOSITION DE PARIS elle est encore la plus instruc- tive. Cette, démocratisation du luxe est en effet un signe de notre temps. Elle imprime à notre mobilier sa curieuse es- tampille. 11 me reste, pour en terminer avec les tissus d’ameublement, à dire quelques mots des tapis de pied en moquette et en ta- pisserie de haute lisse, qu’Au- busson et Tourcoing fabriquent avec une indiscutable supério- rité. Ces tapis sont devenus au- jourd’hui d’un usage presque universel, et cela grâce à un certain nombre d’industriels français et étrangers, qui se sont appliqués à répondre an double desideratum de notre société contemporaine. Tous ces tissus, en effet, offrent une beauté suffisante, pour un prix abordable aux fortunes moyennes, qui constituent la grosse clientèle des arts de l'Ameublement. Dans la Creuse, MM. Sal- landrouze, Veyson, Louillat, Croc et Jorrand continuent de produire des œuvres de ce genre extrêmement satisfai- DE LA TAILLERIE DE DIAMANTS DE LA MAISON Boas frères au Champ de Mars. santés, et MM. Rombeau et ,, . „ Pavii Mounier, Parent et Moulin- Pipart se chargent de démon- trer que le Nord n’est pas inférieur dans sa production à Aubusson et Felletin. pirent si bien des tissus si- milaires de l'Orient, que leur but semble être de simuler une provenance exotique et d’offrir la contrefaçon des tapis de Smyrne ou du Caire. Celte même observation peut s’appliquer, du reste, aux spé- cimens envoyés par les ma- nufactures étrangères. En Hol- lande, la célèbre fabrique de Deventer ; en Angleterre, celle de Frosley and Sons à Halifax, aussi bien, du reste, que celle de Guiskey à Moiï‘ersdorff(Au- triche), rééditent perpétuelle- ment des copies orientales. Mais cette constatation n’est pas spéciale aux fabricants de moquette, c’est la plus sévère critique qu’on puisse adresser à nos différentes spécialités de l’ameublement. La main- d'œuvre y est parfaite ; mal- heureusement notre génie créa- teur semble s’être assoupi. Henry Havard. LES PRIX MONÉGASQUES Le Jury n’a pas accordé moins de quarante-six ré- Le seul reproche qu’on pourrait adres- ser à ces beaux tapis, c’est qu’ils s’ins- compenses (dont deux Grands Prix, neuf Médailles d’or et quatorze d'argent) aux expo- sants industriels de la Principauté de Monaco, le plus petit État exposant. La Taillerie de diamants de la maison Coetermans Henrichs. d’Anvers.