ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 459 Forrige Næste
L’EXPOSITION DE PARIS O- nom de M. Poilpot, est dignement complétée par les dioramas, peints par notre collaborateur M Holïbauer, qui, au rez-de-chaussée du pano- rama, nous montrent l'installation luxueuse d’un grand transatlantique, les principaux purts de la Compagnie. Et l’Exposition maritime se continue encore dans le pavillon de la Société de sauvetage, et au delà du pont d’Iéna par l’annexe de la classe 52 où sont exposées les machines motrices des appareils de navigation. Puis viennent les deux pavillons de l’industrie du pétrole, les machines élévatoires, que sais-je? la Seine prend là, de l'animation inusitée de ses bords, l’aspect d’un bras de mer, chargé de barques, de remorqueurs ; les quais où manœu- vrent incessamment les grues énormes et les machines les plus diverses, semblent desservir un gigantesque dock maritime, et l’illusion est encore complétée par les hurlements déchirants d’une sirène, épouvantable instrument qui n’a d’ailleurs l’autorisation de pousser son sinistre cri qu’à certaines heures de la journée. Des tickets ! des tickets! prenez vos tickets... el les marchands vous entourent, s’accrochent à votre voiture, sautønt sur le marchepied des tapissières, tendant les petits papiers bleuâtres marqués d’un cachet rouge que tout le monde connaît; c’est tout un petit monde spécial et pittoresque que ces commerçants au petit pied, que ces boursiers de ha- sard qu’a fait naître l’Exposi- tion. Parmi les palais aux formes étranges, devant les villages ja- vanais ou annamite, dans l’om- bre des pieds colossaux de la Tour Eiffel, partout, on aper- çoit les petits kiosques aux couleurs bariolées où s’offrent aux visiteurs les objets les plus variés : guides, tickets, sau- cissons, fromages, brochures, journaux, cigares, vins de Su- resnes ou d’ailleurs, et surtout des tours Eiffel en miniature... Les gains ne sont pas à dé- daigner . certains marchands font, dit-on, par jour, des recettes cent ein [uante francs qui donnent un bénéfice de quinze à vingt pour cent; combien d’entre eux voudraient que l’Exposition durât toujours; et pourtant que de mal pour réaliser cette petite somme! être dès huit heures aux portes les plus fréquentées ; aller soûvent relancer le client dans les avenues avoisinantes, aux bureaux des lignes d’omnibus et aux stations du chemin de fer Decauville; savoir distinguer le Parisien impassible arrivant au guichet muni d’avance de son ticket, de l’étranger novice qui se laisse allumer et qui ignore la plupart du temps le cours du ticket. Car ces peti ts papiers à vignettes sont soumis à toutes les fluctuations des valeurs cotées à la Bourse; on les a vus à un franc, à 90, à 75, à G0, à 50, à 40 centimes; puis ils remontaient quand l’affluence des visiteurs devenait plus grande, pour redescendre quand Je temps se mettait à )a pluie. Par une combi- naison financière des plus ingénieuses, les bons émis au nombre de 1,200,000 et au prix de 25 francs .. Mais que vais-je vous expliquer là que vous ne sachiez déjà? N'avons-nous pas tous un de ces bienheureux billets de loterie qui, jusqu au premier novembre, valent chacun 500,000 francs... en expectative ! G. Lenôthe. tickets se brutes de de LA MÉTALLURGIE DU FER* Les propriétés mécaniques de l’acier ..sont trop séduisantes pour qu’on n’ait pas essayé nonseulement, commenous venons de le dire, de substituer, partout où on le pouvait économiquement, son emploi à celui du fer, ihais encore de le couler comme on coule la fonte, non pour obtenir de grandes pièces, mais certains organes de machine, sujets encore à travailler mécaniquement. On s’est buté à une diffi- culté considérable, provenant de la rapi- dité de refroidissement du métal, surtout en petite masse, dès que sa teneur en carbone diminue assez pour que ses pro- priétés deviennent bien celles de l’acier et non plus celles de la fonte (on sait qu’il est presque impossible, sauf au conver- tisseur Bessemer, c’est-à-dire à une tem- Mouligné.) Au BORD de l’eau : Les moulins a vent. — (Dessin de M. pérature très élevée, d’obtenir le 1er en fusion). Cette rapidité de refroidissement, en emprisonnant dans le métal des bulles d’air dont la tension n’était pas suffisante pour percer la couche superficielle déjà refroidie et par conséquent solidifiée, était cause de soufflures dans la pièce; soufflures qui, en réduisant la section pleine, diminuent sa solidité. C’est dans l’obtention de l’acier sans soufflures que s’est exercée l’ingéniosité de beaucoup d’usines métallurgiques dans ces dernières années, et l’acier coulé peu à peu, dans certains cas, a conquis ses droits de cité. Est-ce à dire que le pro- blème soit complètement résolu et qu ou n’ait pas encore de ce côté beaucoup de mécomptes? Non, à coup sur, mais enfin certaines pièces do machines à vapeur et de gros matériel, qui i’aliguentpliis particu- lièrement dansle fonctionnement desappa- reils. sont maintenant couramment laites avec ce nouveau procédé, et voilàpourquoi 1. Voir le n0 62. nous avons cru intéressant de le signaler. Ces explications préliminaires données, nous allons rapidement passer en revue l’admirablo exposition de la classe 41, en signalant les objets qui, plus particulière- ment, viennent comme exemples aux prin- cipes que nous avons indiqués sommaire- ment plus haut. Dans les expositions des quatre prin- cipales sociétés du groupe de la Loire, qui sont admirablement représentées au Champ de MM. Marrel frères, les Forges et Aciéries de la Marine, la So- ciété des Forges et Aciéries de Firminy, enfin la Société de Chàtillon-Commentry, le lecteur trouvera groupés les produits les plus remarquables de fonte, fer et aciers employés actuellement dans l’in- dustrie. C’est d’abord, chez MM. Marrel frères, une plaque de blindage de 27,000 kiloscomplètement enfer, pourlo cuirassé le Magenta, des séries de tubes, corps et frottes de canons en acier Martin Sié- mens; puis des obus de toutes sortes en acier ex- tra-dur ; de l’acier chromé (parce qu’on obtient ce dé- gré de dureté particulier en ajoutant un peu de chrome à l’acier) ; enfin le fac-similé d’un lingot d’a- cier de 86,000 kilos, coulé le 23 février 1889. Les Forges et Aciéries do la Marine exposent de même des fac-similé de lingots d’acier de 100,000 kilos pour tubes de canôns de 35 centimètres destines à la marine, de blindages en fer de toute espèce ; de tourelles cuirassées dont elle s’est fait une spécialité; d’un arbre coudé en fer de 14,500 kilos, semblable à tous ceux des grands paquebots de la Com- pagnie transatlantique; des canonsetdes obus de toutes sortes ; enfin une série d’échantillons, indiquant nettement les innombrables yariétés de fontes, fers et aciers que cette puissante maison a créées pour répondre aux exigences de l’indus- trie ou du génie militaire. Les Aciéries de Firminy ont été des premières à propager l’emploi de l’acier Martin, elles l’ont appliqué d’une façon presque générale et la plupart des objets exposés, tels que bandages, essieux, fils d’acier, cordes à piano, etc., qui repré- sentent l’ensemble d'une très importante fabrication, sont fabriqués avec ce métal. Le lecteur trouvera enfin à la Société de Châtillon-Cominentry une exposition très complète de pièces en acier moulé, telles que boites à graisses pour locomo-