ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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200 L'EXPOSITION DE PARTS puis Tessié du Moltay faisait de l’incandescence avec du gaz de houille et de l’oxygène, puis avec du gaz carburé. En 1884, M. de Kotewsky, ingénieur russe, installait, avenue de l’Opéra, un système d’incandescence d’une corbeille de platine par un mélange de gaz d’éclairage et d’air comprimé fourni par les tubes des hor- loges pneumatiques. Vers la même époque, M. Clamond, inventeur de la pile métallique qui porte son nom, fit paraître un véritable bec à gaz basé sur l’incandescence d’une corbeille de magnésie élevée à une très haute température par l’emploi de l’air forcé. Ce système fut modifié par M. Golfier, qui supprima 1 air forcé et les inconvénients qu’il entraînait, niais les formes, poids et prix d’entretien de ces appa- reils ne répondirent pas aux résultats photomé- triques obtenus, et leur application fut res- treinte. Un nouveau bec à incandescence inventé par le docteur autrichien Auer von Welsbach, et exploité en France par M. de Franco, est très supérieur à ses devanciers r comme légèreté, commodité, élégance de forme et peut se mettre très facilement à la place de n’importe quel bec de gaz. Il se prête merveilleusement aux appa- reils décoratifs qui existent actuellement, tout en répondant un peu à la faveur présente de la lumière électrique dont il rappelle la teinte. Les becs Auer sont formés par une simple chandelle à gaz, dite de Bunsen, qui dépense 70 litres de gaz à l’heure et suffit pour porter à l’incandescence une légère enveloppe de tulle imprégnée de produits réfractaires (zircone, lanthane, etc.). Il est vraiment très curieux de voir cette légère enveloppe, qu’un souffle pour- rait détruire, résister pendant 600 à 700 heures à la température de l’incandescence Ce bec de pouvoir éclairant équivalant à 2 carcels, de Pavillon de la faible consommation de gaz, convient surtout pour les appartements et fait réaliser aux petits consommateurs une très notable économie. 11 nous reste bien peu de place pour nous occuper de la ventilation. Un des grands incon- vénients que les partisans de l’électricité re- prochent au gaz, c’est sa puissance calorifique et sa production de vapeurs délétères viciant l’atmosphère des grandes salles. Nous savons tous que dans un tel local éclairé au gaz la température s’élève et s’élève trop, mais nous savons également que dans bien des endroits éclairés à l’électricité, cette tempé- rature ne s’élève pas assez et que l’air se vicie plus rapidement. Un directeur de théâtre qui, pour s’éclairer République de l’Equateur au à l’électricité, dépense déjà 20 à 30 0/0 de plus que pour s’éclairer au gaz, hésite à dépenser encore pour chauffer les calorifères. Il pourrait cependant concilier ses deux intérêts. Si le gaz est désagréable quand il donne trop de chaleur, il faut tâcher de transformer ce surcroît de chaleur en air frais par des moyens habilement combinés de ventilation. Les becs à récupération, dont nous venons de parler, ne sont pas seulement un progrès au point de vue de la somme de lumière fournie, ils le sont encore au point de vue de la ventila- tion, à laquelle se prêtent particulièrement leur forme et leur mode de fonctionnement. Dans le Pavillon du Gaz à l’Exposition Universelle, qui a. été pour nous le point de départ de celte Champ de Mars. élude, nous avons remarqué les dispositions ingénieuses et variées prises par les ingénieurs spéciaux pour faire évacuer au dehors les pro- duits de la combustion et, en même temps, profiter de la chaleur produite pour déterminer un courant d’air qui entraîne avec lui tous les produits de la respiration et de l’habitation humaines. L’étude de ces procédés de ventilation nous a mis sur la trace de diverses applications réalisées avec succès à l’école Monge, au théâtre Beaumarchais, à la salie Pleyel-Wolff, etc , ap- plications fort intéressantes qui répondent vic- torieusement aux objections faites à l’éclairage par le gaz. E. F.