L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
et à ménager le plus possible d’espace
libre pour la tension des feutres.
Ces presses, de même que la presse
montante, pour la construction desquelles
on a conseillé tantôt le bronze, tantôt la
fonte trempée en coquille, tantôt le
caoutchouc, sont en fonte fine ordinaire,
seul métal qui se prête bien au rodage
voulu. Elles sont toutes munies de dé-
brayages à friction ot d’appareils tendeurs
de feutre à mouvement parallèle, ou in-
dépendant, avec volant à la portée du
conducteur.
La sècherie a été étudiée en vue d’une
fabrication de4,000 à 6,000 kilogrammes
par 24 heures, de papier, variant du poids
de 40 à 65 grammes le mètre carré. C’est
la force moyenne des papiers do consom-
mation courante en France.
La manœuvre pour faire passer la
feuille de papier d’un cylindre à l’autre,
notamment entre les cylindres du bas et
ceux du haut, est commode et exempte
do danger pour l’ouvrier conducteur.
Lo diamètre des sécheurs du bas né,
dépasse pas lm,20, de telle façon que lo
papier soit toujours à portée de la main
de l’ouvrier, sans qu’on soit obligé de
placer la machine en contre-bas. On a
porté à lra,40 le diamètre des cylindres
du haut, afin d’augmenter la puissance
delà sècherie sans la compliquer.
Le changement des feutres est facilité
par la disposition des bâtis, qui laissent
complètement libre au-dessus du palier
toute la surface occupée parles sécheurs
de feutre. Los rouleaux sont en fer creux,
aussi légers que possible.
Une série de comprimeurs permet de.
La Parfumerie.
donner au papier tout l’apprêt qu’on peut
avoir sur la machine avant la calandre.
Le cylindre refroidisseur est muni
d’un feutre, qui sc trempe d’une façon
continue au contact d’un cylindro de
cuivre plongé dans l’eau.
Le degré de mouillage de ce feutre, et
par conséquent celui du papier, est réglé
au moyen d’un cône à plusieurs vitesses.
Le papier ainsi assoupli passe dans une
calandre, composée de 3 rouleaux de
fonte dure. La feuille de papier s’enroule
alors sur les envidoirs, commandés par
des freins, dont le volant de serrage est
fixe; ce qui permet de régler avec la plus
grande facilité la tension de la feuille.
L’enroulement du papier se fait sans
danger. Le papier tombe naturellement
entre la bobine et le premier rouleau,
tandis qu’un frein mobile règle la tension
do la feuille qui sc déroule.
Les transmissions de mouvement, qui
sont d’un système mixte, avec poulies
coniques et mouvement de réglage des
courroies, permettent d’allonger la' ma-
chine autant qu’on le veut, tout en n’ayant
qu un petit nombre d’engrenages d’angle.
Les engrenages, les arbres et les pou-
lies sont complètement entourés par des
enveloppes ou des rampes, qui garantis-
sent l’ouvrier contre tous les accidents
qu’on peut prévoir.
En résumes la machine Darblay pré-
sente les avantages suivants :
1° Facilité de mise en route et de pas-
sage de chacun des organes à l’organe
suivant ;
2° Rapidité des manœuvres de chan-
gement des toiles et feutres ;
3° Minimum possible de réparations ;
4° Maximum de sécurité pour les ou-
vriers.
Nous terminerons par quelques détails
sur l’usine de MM. Darblay, lune des plus
importantes de la Franco, ainsi qu’on va
le voir par les chiffres suivants.
Deux mille ouvriers, représentant un