ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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228 L’EXPOSITION DE PARIS et à ménager le plus possible d’espace libre pour la tension des feutres. Ces presses, de même que la presse montante, pour la construction desquelles on a conseillé tantôt le bronze, tantôt la fonte trempée en coquille, tantôt le caoutchouc, sont en fonte fine ordinaire, seul métal qui se prête bien au rodage voulu. Elles sont toutes munies de dé- brayages à friction ot d’appareils tendeurs de feutre à mouvement parallèle, ou in- dépendant, avec volant à la portée du conducteur. La sècherie a été étudiée en vue d’une fabrication de4,000 à 6,000 kilogrammes par 24 heures, de papier, variant du poids de 40 à 65 grammes le mètre carré. C’est la force moyenne des papiers do consom- mation courante en France. La manœuvre pour faire passer la feuille de papier d’un cylindre à l’autre, notamment entre les cylindres du bas et ceux du haut, est commode et exempte do danger pour l’ouvrier conducteur. Lo diamètre des sécheurs du bas né, dépasse pas lm,20, de telle façon que lo papier soit toujours à portée de la main de l’ouvrier, sans qu’on soit obligé de placer la machine en contre-bas. On a porté à lra,40 le diamètre des cylindres du haut, afin d’augmenter la puissance delà sècherie sans la compliquer. Le changement des feutres est facilité par la disposition des bâtis, qui laissent complètement libre au-dessus du palier toute la surface occupée parles sécheurs de feutre. Los rouleaux sont en fer creux, aussi légers que possible. Une série de comprimeurs permet de. La Parfumerie. donner au papier tout l’apprêt qu’on peut avoir sur la machine avant la calandre. Le cylindre refroidisseur est muni d’un feutre, qui sc trempe d’une façon continue au contact d’un cylindro de cuivre plongé dans l’eau. Le degré de mouillage de ce feutre, et par conséquent celui du papier, est réglé au moyen d’un cône à plusieurs vitesses. Le papier ainsi assoupli passe dans une calandre, composée de 3 rouleaux de fonte dure. La feuille de papier s’enroule alors sur les envidoirs, commandés par des freins, dont le volant de serrage est fixe; ce qui permet de régler avec la plus grande facilité la tension de la feuille. L’enroulement du papier se fait sans danger. Le papier tombe naturellement entre la bobine et le premier rouleau, tandis qu’un frein mobile règle la tension do la feuille qui sc déroule. Les transmissions de mouvement, qui sont d’un système mixte, avec poulies coniques et mouvement de réglage des courroies, permettent d’allonger la' ma- chine autant qu’on le veut, tout en n’ayant qu un petit nombre d’engrenages d’angle. Les engrenages, les arbres et les pou- lies sont complètement entourés par des enveloppes ou des rampes, qui garantis- sent l’ouvrier contre tous les accidents qu’on peut prévoir. En résumes la machine Darblay pré- sente les avantages suivants : 1° Facilité de mise en route et de pas- sage de chacun des organes à l’organe suivant ; 2° Rapidité des manœuvres de chan- gement des toiles et feutres ; 3° Minimum possible de réparations ; 4° Maximum de sécurité pour les ou- vriers. Nous terminerons par quelques détails sur l’usine de MM. Darblay, lune des plus importantes de la Franco, ainsi qu’on va le voir par les chiffres suivants. Deux mille ouvriers, représentant un