L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
1° La so,lie d'apprêt, où les diversse
sortes de papier reçoivent, si besoin est,
un façonnage, moitié manuel, moitié mé-
canique, approprié à leur emploi : bobines
journal, cahiers d’écriture, impressions,
roulettes télégraphiques, etc.
2° La salle de triage et cl’expédition,
où les feuilles de papier sont examinées,
une à une, par les trieuses, contrôlées par
les visiteuses, mises en rames par les
compteuses, et enfin livrées aux embal-
leurs qui les mettent sous ficelle et les
chargent dans la salle même, sur les wa-
gons de la Compagnie P.-L.-M.
L’âme de cette grande usine est bate-
lier de mécanique placé au centre afin
d’être à portée de tous les autres et dont
on peut remarquer, sur le plan, l’étendue
relativemen. considérable. Forges, tours,
ajustage, m luiserie, modelage, ma-
chines à vap ir, etc., n’occupent pas
moins de 180 ouvriers, qui réparent et
construisent. La machine à papier et la
machine à vapeur qui font partie de
l'exposition de MM. Darblay, ont été
construites dans ces ateliers.
La Seine, le chemin de fer, le télé-
graphe, le téléphone, assurent la rapidité
et la sûreté des communications entre
l’usine d’Essonnes et sa clientèle pari-
sienne.
La papeterie est rangée par nos lois dans
la catégorie des établissements insalubres.
La Façade de l’Exposition de la Serbie parallèle a
l’avenue de Suffren.
Désireux de démentir cette classifica-
tion, MM. Darblay ont soigné particulière-
ment tout cc qui intéresse l’hygiène.
Nous citerons entre autres progrès réalisés
dans cet ordre d’idées : la combustion
des gaz infects provenant des fours à
soude; — la réunion dans une cheminée
unique, qui s’élève à 110 mètres au-dessus
du sol de l'usine, de toutes les fumées des
fours et générateurs, représentant la
combustion de cent mille kilos de char-
bon par joui’; — l’assainissement des
ateliers de triage de chiffon par l’emploi
du ventilateur de Fouché; — le traite-
ment par la chaux et la décantation mé-
Ihodique, de toutes les eaux chargées de
résidus, avant leur retour à la rivière;
l’égouttage parfait et l’enlèvement quoti-
dien des boucs provenant do cette décan-
tation, lesquelles, conduites par chemin
de fer dans les terres du voisinage, de-
viennent ainsi un bienfait pour le pays,
au lieu d’une cause d'insalubrité; — la
distribution gratuite d’eau de source dans
la ville d’Essonnes; — la construction de
nombreuses maisons d’ouvriers ; — la
cantine, l’économat, précieux auxiliaires
delà Caisse d’épargne, et dont lesbénéüces
sont versés chaque année à la Caisse des
secours mutuels, contribuant ainsi, avec
les subventions de MM. Darblay père et
fils, à soulager les malades, indemniser les
victimes d’accidents et retraiter les vieil-
lards ; — enfin les écoles et la salle d’asile,
vastes et bien aérées, complètement cons-
truites et entretenues aux frais des pro-
priétaires do l’usine.
Il n’est pas sans intérêt de savoir que
la machine à fabriquer le papier a été
inventée à la papeterie d’Essonnes. C’est
un employé de cette papeterie, Louis
Robert, qui, en 1799, imagina la série