ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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Side af 459 Forrige Næste
üï L’EXPOSITION DE PARIS ombres. Malgré cela, on ne peut exiger qu'un physicien, nouveau stylitc de la science, passe ses nuits et scs jours sur ce liant plancher de fer. C’est ce qui fait qu’on a eu raison d’y établir une série d’observateurs automates, construits et inaugurés par MAI. Richard frères, jeunes opticiens français, fils de l’ancien maire du XIX“ arrondissement pendant le siège. Les observations sont faites par des mécanismes analogues à ceux que l’on emploie dans les observatoires de moins haut vol, no s’en distinguant, sauf quel- ques dispositions particulières, que par une exécution plus soignée, une régula- rité plus énergique. Ce qui nécessite surtout des combinai- sons nouvelles, c’est la partie des méca- nismes employés pour que la marche des instru’mcnts soit enregistrée au Palais des Arts libéraux, dans la galerie des instru- ments do précision, en face de la porte vitrée qui donne sur les jardins, et qui conduit au pavillon de la République Dominicaine. MAI. Richard frères ont résolu le pro- blème d’une façon complète à l’aide do courants électriques. Ce qu’il y a do remarquable, c’est que le nombre des conducteurs nécessaires à la transmission d’indications multiples, la direction du vent, sa vitesse horizontale, sa vitesse verticale et la température, est si res- treint, que l’ensemble constitue un câble dont la grosseur ne dépasse point celle du petit doigt. A l’aide de trois fils et d’un quatrième pour le retour à la terre, on voit un cy- lindre en cuivre tourner synchronique- mentavec la girouette. D’en bas, on assiste aux évolutions du vent supérieur, et l’on juge avec beaucoup plus do facilité que si l’on était posé sur le haut de la cinquième plate-forme. En outre, le papier qui se déroule sous lesplumesgardela tracede ces évolutions. Rien n’est plus simple que de les comparer avec celles qu’on recueille au mémo ins- tant à la girouette du Bureau central de la me de 1 Université.' Déjà, au bout de quelques mois, la comparaison a mis en évidence un grand lait physique. La différence atteint com- munément des valeurs utilisables, à tel point qu’on peut dire que Pilaire a mis Ja main sur la vraie direction des ballons, lorsqu'il a proposé le problème de cher- cher dans les airs la direction convenable, et conseillé do renoncer carrément à tout projet de direction mécanique. Le même enregistrement permet de recueillir, toujours dans lu vitrine du Pa- lais des Arts libéraux, des indications éga- lement précieuses : la température, la vitesse du courant ascendant ou descen- dant, et enfin la vitesse du courant ho- rizontal. Non seulement ces indications sont en- registrées d’une façon qui n’est point or- dinaire, et qui ouvre à la météorologie scientifique un avenir en quelque sorte indéfini, mais c’est la première fois qu’on inscrit à l’avance le second de ces élé- ments, et le troisième l’est d’une facon toute nouvelle. La composante verticale n’était point tenue en ligne de compte par les météo- rologistes, malgré l’importance qu’y atta- chait à juste titre le génie de Mariotte. C’est en Chine, àZika-Wei, près de Tien- Tsin, que dans l’observatoire fondé et dirigé par le Père Dechevrens, cet élé- ment il été enregistré pour la première fois. Il l est pour la seconde, au sommet de la Tour. Jusqu’ici Fon avait enregistré unique- ment le chemin parcouru par le vent. Chaque fois que l’air avait fourni un kilo- mètre, la plume automatique marquait un point. Il restait à déduire la vitesse, par des mesures et des calculs qui n’a- vaient rien que d’approché, et qui étaient d’une longueur fastidieuse. Il fallait en effet en prendre la peine. MM. Richard frères ont trouvé le moyen d’organiser un autre enregistreur qui calcule directement la vitesse avec une. exactitude telle qu’il faudrait deux ou trois employés pour exécuter les réductions, qu’il donne d’une façon tout à fait auto- matique. Ce calcul de la vitesse du vent s’obtient à l’aide d’une roulette prise entre deux plateaux et tirée entre deux forces se faisant équilibre par son inter- médiaire. De cette lutte incessante pro- vient une division en quelque sorte à jet continu, et les quotients sont enregistrés à mesure qu’ils se produisent. Le mouvement imprimé à un enregis- treur chargé d’un service aussi compliqué, doit naturelle être plus énergique que s'il s’agis at d’ouvrir et de fermer des courants, pour donner des impulsions plus ou moins répétées à une plume. C’est ce qui fait que l’enregistreur de la vitesse est gouverné par un pendule conique ressemblant plus ou moins à celui qui gouvernerait une machine à va- peur. Les résultats déjà acquis par l’étude de ces précieux diagrammes sont du plus haut intérêt. C’est ainsi que l’on a reconnu que sur la plate-forme la vitesse du vent atteint et dépasse même 24 mètres par seconde, tandis qu’elle est rarement supé- rieure à 10 mètres dans le voisinage im- médiat delà terre. Ces faits bien constatés permettent de conclure, que plus haut en- core, on arriverait à rencontrer des vents ayant des vitesses formidables. Les récits des aéronautes se trouvent rigoureusement confirmés par des observations indiscu- tables. On voit que plus l’air est fluide, plus il échappe à l’aile, et par conséquent à l’hélice ; plus il est vif dans ses mouve- ments naturels, moins le ballon dirigeable aurait do ressources. S’il était maniable et praticàble, ce serait dans la petite ban- lieue de la terre, en se tenant bien au- dessous de la hauteur de la Tour Eiffel, hauteur insignifiante en aéronautique, même captive. En effet, nous avons vu le capitaine, Rambusch la doubler devant nous avec un petit ballon de 300 mètres, destiné aux opérations militaires de la vaillante armée danoise! Il n’est pas jus- qu’au thermomètre de la Tour Eiffel qui n’ait déjà donné raison aux voyageurs aériens, notamment Glaischer, qui a an- noncé que dans la nuit la température des hautes régions est supérieure à celle des basses ältitudes. 11 est prouvé encore une fois, et cela d’une façon magistrale, in- discutable, que la terre est la grande cause des ruptures d’équilibre et le moteur principal des ouragans qui troublent l’at- mosphère : c’est sur nos pics immenses que se trouvent réellement les outres d’Éole. W. de Fonvielle. BEAUX-ARTS UN MARIAGE INNOCENT Par un gai matin de printemps, le gars et la fillette se sont dit : « Marions-nous! » Et, parés pour la circonstance, ils sont allés unir leurs mains innocentes dans le champ voisin, sous le ciel ensoleillé. Des fleurs furent leurs bijoux et les oiseaux chantèrent en leur honneur le chant d’hyménée. Il s’agit, en réalité, plutôt de fian- çailles que de mariage, caries enfants n’ont pas trente ans à eux deux; mais que de grâce, que de fraîcheur, que de charmants détails dans cette scène rustique ! UN NOUVEAU LÉGUME Ce nouveau légume est une étrange et curieuse espèce de pomme de terre, appelée sans nul doute à tous les avenirs comme à toutes les gloires de la cuisine. Son nom : la pomme de terre-truffe. Cet ori- ginal et délicieux tubercule figure, à l’Exposi- tion, dans le lot de M. Fargeot qui, je crois, a déjà présenté, dans un concours agricole, cette singulière et nouvelle espèce. Il va sans dire que la pomme de terre-truffe attire la vive attention des visiteurs par son étonnante ressemblance avec le champignon mystérieux et divin qui est l’honneur culinaire des perdreaux et des dindons. La forme de cette nouvelle pomme de terre est généralement ronde, à angles largement obtus, un peu déprimée ou méplate. La peau