L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

 de coquillages. Celui du milieu contient une fresque, à fond gris, avec écusson gigantesque; chacun des deux autres est rempli par une faïence à fond blanc, et à dessins vert et bleu Fileuse bretonne (fac-similé d’une eau-forte de F. Bonvin). Comme nous l’avons dit, porte mauresque et palais forment un des plus beaux spécimens du style mozarabe. Les colonnes du rez-de-chaussée, qui sert de cave, sont de la même architecture et rappellent les lacjares (pressoirs) et les L’EXPOSITION DE PARIS pâles, sur lesquels se détache un chevalier armé de pied en cap, brandissant l’épée de Tolède et portant une immense bannière sur l’épaule. Au-dessus de ces faïences d’art (azulejos) s’é- immenses bodegas (celliers), dont les viticulteurs de Xérès ouvrent si courtoisement les portes aux étrangers. Ces « bodegas » aux façades uniformes et symétriques, sans fenêtres, manquent peut-être talent cinq rangs de bas-reliefs minuscules, où l’on distingue de belles têtes de lions, au milieu de rosaces, d’arabesques et maux variés. de groupes d’anL de pittoresque ; mais, en revanche, les parfums qui s’en exhalent frappent agréablement l’odorat. Ils présentent, comme les chais du Bordelais, le superbe coup d’œil d’innombrables barriques de toutes dimensions, alignées sur cinq ou six