L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
œ
CM
L’EXPOSITION DE PARIS
ihilryons ét invités, cimentant ainsi la sympa- habitants, et M. Robert, maire de Bressancourt
V.-F. M.
pris l’accord que déjà danseurs et danseuses
étaient en place, et les polkas et quadrilles se
prolongeaient jusqu’au matin avec la même
animation et la même bonne humeur.
exposition rétrospective. — Cassette arabe, prêtée par la cathédrale de Bourges.
éclairant le monde et le portrait du Président
de la République. Les élégantes flottilles de la
Seine et de la Marne, décorées de gracieuses lan-
ternes vénitiennes, sillonnent le lac Daumesnil.
Là encore ce n’est pas une foule, c’est une
cohue, mais une cohue de gens heureux de
jouir de toutes ces merveilles éphémères.
Trois grands feux d’artifices furent tirés, à
neuf heures et demie, aux Buttes Chaumont,
au parc Montsouris et à file des Cygnes; ce
dernier était le plus couru.,Tous les tJois réus-
sirent parfaitement; les pièces , n’ayant été
montées que dans la soirée, n’avaient été nulle-
ment endommagées par l’eau et brillaient de
tout leur éclat.
Au retour, les promeneurs que n’avait pas
ihie et la bonne amitié qui unissent les dépar-
tements à Paris.
Des milliers de curieux stationnent sur toute
la route que parcourra le cortège sur la place,
dans la rue de Rivoli et, aux Champs-Elysées.
A cinq heures et.demie, quelques cordons de
gardiens de la paix s’avancent. Les gardes
républicains forment là haie des deux côtés de
la chausséè; la circulation des voitures est inter-
rompue.
La musique de la garde républicaine précède
le président et les membres du Conseil munici-
pal de Paris, portant tous le ruban bleu et rouge
en sautoir sous l’habit, et leur plaque distinc-
tiveàla boutonnière. M. Chautemps est escorté
par les maires des deux plus petites communes
de France, représentées par M. Nolle, maire de
Vandherland (Seine-et-Oise), commune de trente
lassés une excursion lointaine dans les maré-
cages du Bois de Boulogne, continuaient leurs
pérégrinations à travers la ville.
Dans tous les arrondissements, sur les places
et dans tous les carrefours, des bals s’étaient
organisés comme les années précédentes, mais
avec cette innovation que trois grands bals
populaires, en quelque sorte officiels, étaient
donnés place de l’Hôtel-de-Ville, place de la
Bastille et place du Palais-Royal. Sur chacüno
de ces places, une estrade avait été dressée et
décorée de mâts, d’oriflammes et illuminée avec
des verres de couleurs. Les orchestrés se com-
posaient d’instruments à cordes et à vent, con-
trebasses, violons, tambours, pistons, clari-
nettes, fliites, etc. Les musiciens n’avaient pas
4
;
(Haute-Marne), village de quarante-huit âmes.
Ges magistrats municipaux ne paraissent nul-
lement gênés par cet excès d’honneur. On
remarque aussi parmi les premiers Je chef Beni-
Ratez, en costume oriental, et les maires d’Al-
ger, d’Oran, de Constantine et de nos principales
colonies.
A la tête de chaque groupe, marche un por-
teur tenant en main une hampe bleue au bout de
laquelle ,est fixé un écriteau bleu et blanc, avec
le nom du département auquel appartient le
groupe. '
La musique du 102e de ligne marchait en tête
de la deuxième partie du cortège, que termi-
naient la musique du 104e, des gardes républi-
cains à cheval et des sergents de ville.
Le fameux cri « Que d’eau! Que d’eaut » du
Voyage en Chine pouvait être remplacé par
LE BANQUET DES MAIRES
Le 18 août, un banquet était offert, dans le
Palais de l’industrie, aux maires des communes
de France.
Le rendez-vous des convives, — au nombre
dè quinze mille,— était l’Hôtel de Ville, dont
M. Chautemps étions les conseillers municipaux
de Paris faisaient les honneurs. Autour des buf-
fets improvisés fraternisaient cordialement am-
celui « Que de maires! Que de maires! ».L’im-
pression, néanmoins, était des plus favorables,
car tous faisaient très bonne figure. Vieux ou
jeunes, — ces derniers' étaient les plus nom
breux, — citadins ou villageois, les uns portaient
haut leurs chefs respectables et blanchis, les
autres marchaient d’une allure accorte et
décidée; presque tous étaient vêtus de noir, en
redingote, en chapeau haut de forme, fort cor
rects pour la plupart.
Quelques-uns en costume breton, avec le col
et le parement en velours, laissant paraître un
brin de dentelle blanche ; d’autres, avec un béret
basque, fort peu avec la blouse neuve aux cha
lovants reflets violâtres, se faisaient plus remar-
quer parmi leurs collègues.
(A suivre.}