ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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 276 L’EXPOSITION DE PARIS rible menu de leur dégoûtante collation. Les Aissaouas ont-ils un moyen quelconque de se rendre insensibles à Ja douleur? je le crois. Les sauts, les bonds désordonnés qui pré- cèdent leurs sacnüces y suffi- raient peut-être. Le docteur La- boulbène a observé à la Pitié un malade, chauffsur de locomo- tive, atteint d’insensibilité, qui attribuait son état à la trépida- tion Je la machine et l’on sait que, suivant une ancienne et qui moyen ses, la du cou tir les les Romains ont eu aussi leur anesthésie chirurgicale. Diosco- ride et Pline font mention d’une certaine pierre de Memphis qui, broyée et délayée dans du vi- naigre, avait la propriété de ren- dre insensible. Il est probable que ce sel calcaire, broyé et délayé dans un acide, fournissait en abondance du gaz acide carbo- nique qui devait être l’agent actif de la préparation. J’ai cru remarquer d’ailleurs qu’avant le commencement de la séance, le marabout jette sur )e brasier une sorte de poudre impalpable qui dégage une lé- gère fumée : les vapeurs de char- bon suffiraient, du reste, à pro- duire une anesthésie momen- tanée Et si l’on ne veut admettre, comme explication de ces éton- nants phénomènes, que le fana- tisme religieux, la chose reste encore vraisemblable et n’est pas sans précédents dans l’histoire des folies épidémiques. Il n’y <■ guère plus d’un siècle qu’il se passa à Paris même des scènes bien plus sui opinion très et qui souleva au âge bien des controver- compression des veines avait le pouvoir d’anéan- sensations. Les Grecs et Vase en marbre exécuté par M. Parfonrï Sur le modèle de M. P. Sédille. Mouler, qui n’avait pas vingt-trois ans et qui, lorsque le délire la prenait, se faisait donner cent coups de chenet qui, à cha- que fois, s’enfonçait fort avant dans son estomac. Pendant qu’elle était si rudement frappée, la joie sur le visage, elle s’écriait : Ah I que cela est bon ! ah ! que cela me fait du bien! mon frère, redou- blez ros forces, si vous vez. Quelques-uns de ces avalaient des charbons ou des exemplaires RELIÉS du Nouveau TestamentI Le .sieur Morand, médecin des armées du roi, étant parvenu en 1730 à pé- nétrer dans une réunion de con- vulsionnaires, vit une femme d’environ trente-cinq ans prêter au supplice de la et déclarer qu’elle Fallait pour la vingt et unième deux planches fixées et croisées l’une sur l’autre étaient placées horizontalement, elle s’y étendit, on lui enfonça dans les pieds, dans les mains, des clous de cinq pouces de long qui pénétraient fort avant dans le bois. En cet état, elle conversait avec les as- sistants ; bientôt elle demanda qu’on lui perçât la langue, et on la lui perfora avec la pointe d’une épée; puis elle voulut qu’on la lui fendît, elle fut obéie... Les Aissaouas, on le voit, n’ont rien inventé; leurs exercices n’en restent pas moins un des spec- tacles les plus extraordinaires qu’on puisse voir à l’Exposition. Je dis : extraordinaire, et non pas agréable, car pour ma part je n’y ai trouvé qu’un plaisir très mêlé d’angoisse et de dé- se passa à Paris i volontaires tous les Aissaouas du inonde : les I goût, et je conseille fort aux âmes sensibles de rprenantes : les I contemporains citent le cas d’une fille Jeanne ! s’en abstenir. G. Lknôtbe. le pou- exaltés ardents s’ap- croix subir fois : ffllfflfflfflw' I IIHIIUIII.HI n un nu Liiuii