L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis
År: 1889
Forlag: A La Librarie Illustree
Sted: Paris
Sider: 324
UDK: St.f. 061.4(100)Paris
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L’EXPOSITION DE PARIS
rible menu de leur dégoûtante collation.
Les Aissaouas ont-ils un moyen quelconque
de se rendre insensibles à Ja
douleur? je le crois. Les sauts,
les bonds désordonnés qui pré-
cèdent leurs sacnüces y suffi-
raient peut-être. Le docteur La-
boulbène a observé à la Pitié un
malade, chauffsur de locomo-
tive, atteint d’insensibilité, qui
attribuait son état à la trépida-
tion Je la machine et l’on sait
que, suivant une
ancienne et qui
moyen
ses, la
du cou
tir les
les Romains ont eu aussi leur
anesthésie chirurgicale. Diosco-
ride et Pline font mention d’une
certaine pierre de Memphis qui,
broyée et délayée dans du vi-
naigre, avait la propriété de ren-
dre insensible. Il est probable que
ce sel calcaire, broyé et délayé
dans un acide, fournissait en
abondance du gaz acide carbo-
nique qui devait être l’agent actif
de la préparation.
J’ai cru remarquer d’ailleurs
qu’avant le commencement de
la séance, le marabout jette sur
)e brasier une sorte de poudre
impalpable qui dégage une lé-
gère fumée : les vapeurs de char-
bon suffiraient, du reste, à pro-
duire une anesthésie momen-
tanée
Et si l’on ne veut admettre,
comme explication de ces éton-
nants phénomènes, que le fana-
tisme religieux, la chose reste
encore vraisemblable et n’est pas
sans précédents dans l’histoire
des folies épidémiques. Il n’y
<■ guère plus d’un siècle qu’il se passa à Paris
même des scènes bien plus sui
opinion très
et qui souleva au
âge bien des controver-
compression des veines
avait le pouvoir d’anéan-
sensations. Les Grecs et
Vase en marbre exécuté par M. Parfonrï
Sur le modèle de M. P. Sédille.
Mouler, qui n’avait pas vingt-trois ans et qui,
lorsque le délire la prenait, se faisait donner
cent coups de chenet qui, à cha-
que fois, s’enfonçait fort avant
dans son estomac. Pendant qu’elle
était si rudement frappée, la joie
sur le visage, elle s’écriait : Ah I
que cela est bon ! ah ! que cela me
fait du bien! mon frère, redou-
blez ros forces, si vous
vez.
Quelques-uns de ces
avalaient des charbons
ou des exemplaires RELIÉS du
Nouveau TestamentI Le .sieur
Morand, médecin des armées du
roi, étant parvenu en 1730 à pé-
nétrer dans une réunion de con-
vulsionnaires, vit une femme
d’environ trente-cinq ans
prêter au supplice de la
et déclarer qu’elle Fallait
pour la vingt et unième
deux planches fixées et croisées
l’une sur l’autre étaient placées
horizontalement, elle s’y étendit,
on lui enfonça dans les pieds,
dans les mains, des clous de cinq
pouces de long qui pénétraient
fort avant dans le bois. En cet
état, elle conversait avec les as-
sistants ; bientôt elle demanda
qu’on lui perçât la langue, et on
la lui perfora avec la pointe
d’une épée; puis elle voulut
qu’on la lui fendît, elle fut
obéie...
Les Aissaouas, on le voit, n’ont
rien inventé; leurs exercices n’en
restent pas moins un des spec-
tacles les plus extraordinaires
qu’on puisse voir à l’Exposition.
Je dis : extraordinaire, et non
pas agréable, car pour ma part
je n’y ai trouvé qu’un plaisir
très mêlé d’angoisse et de dé-
se passa à Paris i volontaires tous les Aissaouas du inonde : les I goût, et je conseille fort aux âmes sensibles de
rprenantes : les I contemporains citent le cas d’une fille Jeanne ! s’en abstenir. G. Lknôtbe.
le pou-
exaltés
ardents
s’ap-
croix
subir
fois :
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