ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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280 L’EXPOSITION DE PARIS commandant Renard a pris un grand nom- bre de vues de ce genre, que l’on retrouve à TExposilion. Telles sont les vues de la ville de Senlis, de Compiègne, de Cher- bourg, une vue des Champs-Elysées, etc. Les levés topographiques qui les accom- pagnent, donnent des spécimens curieux de ce nouveau moyen topographique. La plus intéressante application de la photographie instantanée, c’est la pro- duction extra-rapide des portraits, et, comme conséquence, la facilité, acquise aujourd’hui, de photographier les gens malgré eux. Les appareils de poche et les appareils à main abondent mainte- nant dans le commerce de l’optique photographique. Aussi voit-on, dans les vitrines des exposants, une interminable série de ces appareils, qui permettent de saisir au vol, pour ainsi dire, un paysagej un monument, un portrait. L appareil à main tend de plus en plus à s introduire dans les habitudes des amateurs de photographie. On peut, grâce a ces minuscules hislrumenls, opé- rer instantanément, et, pour ainsi dire, sans s’arrêter dans sa marche. Il est possible, en effet, de saisir et de fixer le portrait d’une personne, sans qu’elle en soit aucunement prévenue. L’appareil de poche a un objectif toujours prêt à fonc- tionner, et une chambre obscure disposée Exposition de la Photographie dans le Palais des Arts libéraux. de telle sorte que l’opérateur n’ait qu’à viser l’objet, et à lâcher la détente qui découvre l’obturateur. C’est un fusil chargé, toujours prêt à partir, à la volonté du chasseur. Les appareils de poche, ou à main, sont nombreux aujourd’hui ; ce qui ne veut pas dire qu’ils soient parfaits. Nous les signalons seulement pour donner une idée des immenses progrès de la photographie et de la révolution qui s’est faite dans cet art, depuis qu’il est sorti des mains de INiepce et de Daguerre. Les agrandissements d’épreuves ne nous ont présenté rien de particulière- ment neuf. M. M.olleni expose son appa- reil, aujourd'hui si généralement répandu, pour l'agrandissement des épreuves et des projections, et M. Nadar présente des spécimens d'agrandissement tout à fait remarquables. Une des curiosités qui frappent le plus les amateurs, c’est la photographie sans objectif, c’est-à-dire la manière d’oblenir une photographie à travers un trou d’é- pingle, sans faire usage d’appareil d’aucun genre. Le capitaine Colson s’est fait un nom dans cet ordre si original de travaux. Il y a, selon cet opérateur, une dimension de trou qui donne un maximum d’effet, pour chaque cas particulier. L’adresse de l’opérateur consiste à reconnaître la gran- deur précise à donner à l'orifice lumineux, pour obtenir l’effet dont il s’agit, effet qui, d’après les épreuves exposées par le capitaine Colson, n’est paradoxal qu’en apparence. (A suivre.) Louis Figuieh.