ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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KT O IO L’EXPOSITION DE PARIS avec la force ascensionnelle de 1,000 kilo- grammes et avec une vitesse de 1 mètre à. la seconde. L’ascension s’opère par deux freins, dont un à friction, l’autre à air comprimé, ce qui as- sure une ascension certaine et sans secousses; la bobine emmagasinant le câble est mue auto- matiquement par l’arbre moteur. Le voyage s’opère donc sans la moindre secousse et cause, au contraire, une sensation des plus agréables, le sentiment du vertige étant à peine sensible. Par une belle journée et par un temps clair, le panorama de Paris qui se déroule sous vos yeux est d’une majesté imposante, et, de la nacelle du ballon, on jouit de l’admirable vue à vol d’oiseau de l’Exposition Universelle. LA SCIENCE Ä L’EXPOSITION LES MACHINES A VAPEUK1 Machines compound. — Les machines genre Coriiss, présentent les plus remarquables avan- tages au point de vue de l’économie dans la dé- pense de la vapeur et du charbon brûlé, mais leur mécanisme est d’une extrême complication. Il faut des ouvriers spéciaux pour le réglage et la surveillance, et si la surveillance n’est pas journalière, la consommation du charbon aug- mente assez rapidement. Dans les machines à un seul cylindre, la détente ne saurait être pro- longée indéfiniment, à cause de la condensation de la vapeur qui se fait sur les parois du cy- lindre. C’est pour éviter ces inconvénients, c’est- à-dire la nécessité d’une surveillance active, les difficultés de réglage, et l’augmentation de la vapeur condensée avec l’accroissement de la pression, que l’on fait usage de machines à deux cylindres, qui ont reçu le nom de machines compound, c’est-à-dire machines composées, d’a- près le mot anglais compound, qui signifie composé. Le principal avantage théorique et pratique des machines compound se trouve dans la faci- lité de produire des détentes considérables, sans provoquer de condensation^ comme dans les machines Coriiss. Pour produire ces détentes considérables, au lieu de condenser la vapeur sortant des cylindres, on la reçoit dans un second cylindre, plus grand, où elle se détend, c’est-à-dire subit une nouvelle expansion, qui est mise à profit en adjoignant à ce second cylindre à vapeur les Fig. 4. — Machine compound, horizontale, de M. J. Boulet. mêmes organes de transmission qui existent dans le premier. Pour pousser jusqu’à l’extrême l.a détente de la vapeur, on dispose même, quel- quefois, ainsi qu’on le fait sur les machines à vapeur marines, un troisième cylindre, où la vapeur achève de se détendre et épuise toute son énergie mécanique. Les machines à vapeur à deux cylindres consécutifs ne sont pas une nouveauté. Il suffit d’entrer dans une des filatures du nord de la France, pour voir fonctionner des machines fondées sur les mêmes principes. Elles ne sont, en effet, autre chose que l’ancienne machine de Wolf, qui date d’un demi-siècle, et que l’usine Powel, de Rouen, fournit à la plupart de nos manufactures de tissus du Nord. La machine de Wolf se compose de deux cylindres de dimensions inégales, pourvus de tiroirs, dans lesquels la vapeur passe successi- vement, avant de se rendre au condenseur. Les pistons de chaque cylindre agissent, sur un balancier de Watt, qui transmet ce double effet à un volant. La machine de Wolf, perfectionnée par une série de modifications qui ont porté sur l’admis- sion de la vapeur et sur sa condensation, a donné naissance aux machines dites aujourd’hui compound, qui se réduisent essentiellement à deux cylindres communiquant entre eux et à un condenseur de vapeur. Les principales machines compound en usage dans les deux mondes présentent de grandes différences dans leurs organes accessoires. Pour ne citer que la France, les types de ces appareils sont principalement : 1. La machine compound horizontale et à réser- voir intermédiaire, que construisent MM. Wey- her et Richemond, dans l’usine de Pantin, près de Paris; 2. La machine compound de MM. Chaligny et Guyot-Sionnest, de Paris; 3. La machine compound de M. J. Boulet, de Paris ; 4. La machine compound de l'usine du Creusât, dont le type le plus remarquable et le plus 5. Voir le n» 76. connu, dans le monde des ingénieurs, est celui qui a été établi dans les magasins du Printemps, a Paris, pour l’installation de la force motrice qui met en action les machines dynamo-élec- triques servant à l’éclairage de ce vaste établis- sement; 5° La machine compound verticale et horizon- tale que construit, à Saint-Etienne, M. Bictrix, et qui présente plusieurs dispositions intéres- santes; 6° La machine compound de M. Dujardin de Lille. La machine compound de MM. Weyher et Richemond occupe une grande place dans la Galerie des Machines de notre Exposition. On admire ses grands et majestueux organes, et leur jeu harmonieux. Une des machines com- pound de MM. Weyher et Richemond actionne des dynamos produisant l’éclairage de lampes électriques. Les différentes machines compound que nous venons d’énumérer, se voient toutes à l’Exposi- tion. Il nous suffira de décrire l’une d’elles pour