ForsideBøgerCompte-rendu De La Constr…Aalborg Et Nørre-sundby

Compte-rendu De La Construction Du Pont Du Limfjord Entre Aalborg Et Nørre-sundby

År: 1884

Forlag: Axel E. Aamodt

Sted: Copenhague

Sider: 36

UDK: st. f. 624.4 Com

Chemins de Fer de l'État Danois

Avec planches

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Side af 44 Forrige Næste
— 8 — Le traité définitif, qui avait adopté les profondeurs de fondation réduites que nous venons de nommer, fut conclu avec la Compagnie de Fives-Lille le 4 octobre 1873 et reçut l’approbation du ministère le 19 du même mois. La Compagnie s’engageait, d’après ce traité, à construire le pont et à fournir tous les matériaux nécessaires, les mains d’œuvre, les machines nécessaires, l’outillage, les échafaudages, etc., pour une somme de francs 2,575,000. La fourniture des rails et des pièces d’attache nécessaires pour la voie ferrée n’était pas comprise dans cette somme; de même, les travaux à exécuter près des deux extrémités du pont afin d’obtenir le raccordement du pont avec les chemins de fer attenants, devaient être réalisés par les soins du ministère et à ses frais. Les terrains nécessaires pour chantiers, magasins, etc., devaient être mis gratis à la disposition des entrepreneurs, et enfin, les frais pour l’enrochement à pierres perdues furent aussi exclus du traité, parce qu’on ne pouvait s’entendre sur le prix. Description générale du pont. Piles. Le pont reçut selon le projet définitif une longueur totale de 318 mètres, partagée par cinq piles et deux culées en six ouvertures, dont deux à chaque extrémité, recouvertes par deux travées prismatiques à treillis fixes et solidaires de 65,80 et 66,1S mètres, tandis que les deux ouvertures du milieu sont recouvertes par un pont tournant à deux volées de 26,775 mètres. Les deux culées n’ayant pu résister à la poussée des remblais qui y furent appuyés, on dut ajouter plus tard aux travées primitivement projetées encore deux travées de rive plus petites. On essaya vainement de soutenir les culées à l’aide d’enrochements à pierres perdues devant leur face extérieure; il devint donc nécessaire de les soulager en déblayant une partie des remblais dans leur voisinage immédiat et de remplacer les remblais par des travées ouvertes entre les culées et la rive, où elles reposaient sur des fondations établies dans les remblais. L’une de ces constructions, la travée de rive à l’extrémité méridionale du pont, fut déjà exécutée pendant la construction du pont et reçut une longueur de 35 mètres. La Compagnie de Fives-Lille proposa en même temps d’établir une travée semblable à l’extrémité septentrionale du pont, mais cette proposition n’eut pas de suite alors, la culée de ce côté ayant selon toute apparemce conservé sa position primitive. Ce n’est que plus tard qu’elle montra un déplacement faible et contenu vers le fjord, et l’on crut alors que ce serait le plus sûr de déblayer cette culée aussi et d’établir le raccordement à l’aide d’une travée de rive. La travée de rive du côté d’Aalborg se trouve sur la planche I, qui montre les dispositions générales de la construction du pont. La travée qui se raccorde à la partie septentrionale du pont ne fut construite qu’après que le pont eut été achevé par les entrepreneurs et livré au trafic. Elle reçut une ouverture de 17 mètres. Les piles du pont ont été construites en maçonnerie de briques dures; leur partie supérieure, à partir de 2m,â0 sous le niveau ordinaire, est parementée en pierres de taille de granit, et les dalles de recouvrement sont également en granit. Toutes les piles sont descendues, comme il résulte de la planche I, jusqu’au sable incompressible, à une profondeur d’env. 34 mètres, à l’exception de la culée septentrionale, dont le fonçage put être arrêté sur le sol incompressible à la cote de 4- 18 >«.oo. La pile du pont tournant avait primitivement la forme d’une tour circulaire de 8m,50 de diamètre. Cette section, on ne pouvait cependant pas la considérer comme suffisamment stabile, d’après l’expérience que l’on avait gagnée par la construction des autres piles; on y ajouta donc un avant-bec de 2m,75 de longueur (voir planche V). Lorsque cette modification fut décidée, le caisson destiné au fonçage de la pile était déjà achevé dans sa forme primitive; il fallait donc que