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A. Mesures et dispositions préparatoires.
Le chemin de fer longitudinal qui traverse le Jutland du sud au nord ayant atteint la ville
d’Aalborg, située près du Limfjord, et sa dernière partie, le chemin de fer de Vendsyssel, comprenant
l’extrémité septentrionale de la péninsule, entre le Limfjord et la ville de Frederikshavn, devant être
mise en exécution, le ministère de l'intérieur donna l’ordre de faire une exploration du Limfjord à
l’aide d’une série de sondages, afin de s’assurer s’il y avait à des distances convenables des deux
bouts des chemins de fer, près d’Aalborg et de Narre-Sundby, des passages sur le Limfjord où l’on
pût construire un pont massif en tôle sans s’exposer à des dépenses trop considérables.
On reconnaissait de toutes parts que ce n’était qu’après avoir obtenu un tel raccordement
entre les chemins de fer des deux rives, que le chemin de fer longitudinal serait réellement achevé,
et qu’il pourrait atteindre toute son importance, non-seulement pour le trafic local, mais aussi pour
les communications entre le Jutland et la péninsule Scandinave. Si l’on devait espérer d’attirer le trafic
suédo-norvégien à travers le Jutland, en passant par Frederikshavn, ce n’était qu’à la condition que
le transport des passagers et des marchandises eût lieu sans interruptions et que le passage du Limfjord
surtout ne causât ni gênes, ni pertes de temps. Le seul moyen d’obtenir ce résultat d’une manière
absolument satisfaisante, c’était cependant la construction d’un pont massif sur le Limfjord reliant les
deux rives. Tout autre communication, fût-elle obtenue à l’aide d’un pont de pontons ou par des
bacs à vapeur, aurait toujours l’inconvénient que le passage pourrait être interrompu pendant l’hiver
à cause du mouvement des glaces, justement à l’époque où une communication sûre et sans interrup-
tions serait de la plus grande importance.
Les résultats de l’exploration faite en 1870 démontrèrent la possibilité de la construction d’un
pont massif dont la dépense correspondrait aux avantages que l’on s’en attendait, mais ils étaient
d’une telle nature, que l’on pouvait déjà prévoir que la construction du pont exigerait un temps assez
considérable et qu’elle serait accompagnée de très grandes difficultés d’exécution, en partie inconnues
jusqu’ici — prévision suffisamment justifiée plus tard pendant l’exécution des travaux.
Les sondages ont démontré que le fond du fjord est constitué par une couche de vase et
de boue d’une profondeur qui atteint jusqu’à 110 pieds danois (34 mètres et demi) sous le
niveau de la mer.
Cette couche, d’une consistance presque liquide dans sa partie supérieure, devient un peu plus
compacte dans ses parties inférieures et finit par être composée d’un mélange de vase, de coquillages,
d’algues et de sable. Elle est couchée sur le fond primitif du fjord, qui commence par une profondeur
d’env. 50 pieds (15 m,7), près de la rive septentrionale, en s’inclinant vers le sud jusqu’à atteindre
une profondeur d’env. 110 pieds (34 m,5) près de la rive méridionale. Le fond primitif est constitué