Kosmos III
Udkast til en physisk Verdensbeskrivelse

Forfatter: Alexander Von Humboldt

År: 1859

Serie: Kosmos

Forlag: F.H. Eibe

Sted: Kjøbenhavn

Udgave: Andet Oplag

Sider: 166

UDK: 50 Gl.

DOI: 10.48563/dtu-0000166

Tredie bind. Oversat af C. A. Schumacher.

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27 melange de bleu cl de jaune“. (Arag o, Haandskrift fra 1847.) 39 (S. 64.) D’tin des effets des Lunettes sur la visi- bilité des étoiles. (Lettie de Mr. Arago å Mr. de Humboldt, en déc. 1847), „L’oeil n’est doué que d’une sensibilité circonscrite, bornée. Quand la lumiére qni frappe la rétine, n’a pas assez d’intensité, 1’oeil ne sent rien. C’esl par un manque d’intensilé que beaucoup d'étoiles, tnéme dans les nails les plus profundes, échappcnt å nos observations. Les lunettes ont pour effet, quant aux étoiles, d’augmenter 1 ’inten- si té de I’image. Le faisceau cylindriqne de rayons paralleles venant d’une éloile, qui s’appuie sur la surface de la lentille objective et qui a cette surface circulaire pour base, se trouve considerablement res- serré å la sortie de la lentille oculaire. Le diametre du premier cy- lindre est au diametre du second, comme la distance locale de I’objec- lif esl ä la distance locale de 1'oculaire, ou bien comme le diametre de l’objectif est au diametre de la portion d'oculaire qu’occupe le faisceau emergent. Les intensités de lumiére dans les deux cylindres en question (dans les deux cylindres incident et emergent) doivent étre entr’elles comme les élendues supeificielles des bases. Ainsi la lumiére émergenle sera plus condensée, plus intense que !a lu- miére naturelle tomhant sur l’objectif, dans le japport de la surface de eet objectif å la surface circulaire de la base du faisceau émergent. Le faisceau émergent, quand la lunette grossit, étanl plus étroit que le faisceau cylindrique qui tombe sur l’objectif, il cst evident que la pupille, quelle que soil son ouverture, recueillera plus de rayons par l’intermédiaire de la lunette que sans elle. La lunette augmentera done toujours Pintensité de la lumiére des étoiles „Le cas les plus favorable, quant å I’eITet des lunettes, est évi- demment celui ou l’ocil recoil la totalité du faisceau émergent, le cas ou ce faisceau a moins de diametre que la pupille. Alois toute la lumiére que l’objectif embrasse, concourl, par Penlremise du télescope, å la formation de I’image. A l’oeil nu, au conlraire, une portion seule de cette meine lumiére est mise å profit: e’est la petite portion que )a surface de la pupille découpe dans le faisceau incident naturel. L’intensité de I’image télescopique d'nne éloile esl done å Pintensité de I’image å l'oeil nu, comme la surface de l'objectif est d celle de la pupille.'''' „Ce qui précéde, est relalif a la visibilité d’un soul point, d’une seule éloile. Venons å ^observation d’un object ayant des dimensions angulaires sensibles, ä l’observation d’une planet e. Dans les cas les plus favorables, e’est-a-dire lorsque la pupills revolt la totalité «lu pinceau émergent, l’intensité de I’image de chaque point de la pla- ne te se calculera par la proportion que nous venons de donner. La