ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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Side af 994 Forrige Næste
COMBAT DE NAZARETH. 191 Ce fut un des plus brillants combats de cette guerre. Il n’avait que 300 grenadiers et 100 chevaux de troupes francaises. Avec les secours que lui avait ainenés, a trois lieuesde Nazareth, Dalier, le chef des Druses, sapetite troupe pouvait bien se monter ä 500 arnes en. tout. « Ä8 heures du matin, on signala l’arrivée d’une troupe ennemie divisée en deux corps, qui faisait bondir ses chevaux dans la plaine qui sépare Loubé du mont Thabor. Junot comprit aussitöt que ce qu’il y aurait de pis ce serait de battre en retraite; il allaient au contraire contribuer å la défendre et réussir å la sauver. En meme temps, Bonaparte se trouvait en face cl’un de ses anciens camarades de l’école de Brienne, le Frangais Phélippeaux. Ce dernier avait servi dans l’armée de Condé en 1792 etétait revenu dans son pays malgré les peines terribles dont les émigrés étaient menacés; il avait organisé.une conspiration royaliste, au centre meme du territoire fran-gais. Tout lui réussit d’abord; mais, abandonné des siens, il fut arrété et enfermé å Bourges. Cet écliec ne le rebuta pas ; il parvint å s’échapper de sa prison, eut l’audace de venir å Paris et d’y renouer ses intrigues. S’il n’arriva pas au résultat désiré, il put du moins faire mettre en li-berté l’Anglais Sydney Smith, enfermé pour ses dettes, et, désespérant de réussir en France, il vint oflrir å Djezzar paclia le secours de ses talents d’ingénieur et de son audace dejeune homme. Animé d’une haine personnelle contre Bonaparte, il contribua mieux que personne å lui faire lever le siége de la ville et å 1’arreter dans ses vastes projets. Pour comble d’infortune, l’armée turque rasseinblée å Damas arri-vait sur le théåtre de la guerre; Abdalhah, pacha de Damas, la comman-dait. Bonaparte, confiant dans son étoile, refusait de quitter les murs de Saint-Jean d’Acre et livrait cliaque jour d’inutiles assauts. Cependant, menacé par l’arrivée d’Abdalhah d’étre pris entre deux feux, il laissa une partie de son armée devant la ville assiégée et courut au-devant des Ottomans, qui avaient passé le Jourdain. Le vaillant Murat, avec 1.000 Frangais, avait triomphé de 3.000 hommes conduits palle fils du pacha. Les victoires du pont de Icicoub et de Tibériade permirent å Murat de prendre possession de Psafet, l’ancienne Bé-tliulie. Le meme jour, Junot contenait å, Nazareth l’avant-garde des 25.000 hommes de Djezzar paclia.